L'entraîneurChristian Sarramagna dispute deux saisons avec l'ES Grau-du-Roi. L'équipe monte en division d'honneur et remporte la coupe Gard-Lozère. Il rejoint en 1985, toujours comme entraîneur-joueur, l'Indépendante Pont-Saint-Esprit, club également de division d'honneur. Le club remporte également la coupe Gard-Lozère et atteint les seizièmes de finale de la Coupe de France en février 1986 où il est difficilement éliminé, en prolongations du match retour, par l'Olympique de Marseille, futur finaliste de la compétition.
En 1987, Robert Herbin, de nouveau entraîneur de l'AS Saint-Étienne, lui propose de devenir son adjoint. Après trois ans à ce poste, André Laurent le président stéphanois, lui propose de devenir entraîneur général du club. Les Verts terminent, sous sa direction, 13e de Division 1 en 1991 puis dizième en 1992. En 1992, Christian Sarramagna est engagé par le FC Martigues, club de Division 2. Malgré des moyens financiers limités, le club termine premier du groupe A avec un point d'avance sur l'AS Cannes et accède ainsi pour la première fois à l'élite. Le club Martégale remporte ensuite le titre de champion de Division 2 face au vainqueur du groupe B, le SCO Angers sur le score de cinq à quatre sur les deux matchs. En Division 1, le club connaît une saison difficile et termine dix-huitième. Le FCM bénéficie alors de la relégation administrative de l'Olympique de Marseille pour rester en Division 1.
Sans club au début de la saison 1994-1995, il est recruté en août, par le CS Sedan Ardennes, pour succéder à Michel Leflochmoan renvoyé suite à une série de défaites. A cinq journées de la fin du championnat, alors que le club est en position de relégable, Christian Sarramagna est démis de ses fonctions et remplacé par Bruno Metsu qui ne parvient cependant pas à sauver le club de la descente en National. En 1995, il devient entraîneur du FC Mulhouse. Le club alsacien termine quatorzième grâce à un bon parcours durant les matchs retour. La saison suivante, il est démis de ses fonctions au bout de seize journées et il est remplacé par Gilles Bourges, le responsable du centre de formation.
En janvier 1998, il devient sélectionneur national du Mali avec pour objectif désigné par la fédération malienne, la victoire dans la Coupe d'Afrique des nations organisée à domicile en 2002. L'équipe ne parvient pas à se qualifier pour la CAN 2000 puis se fait éliminer, en avril 2000, en préliminaire du tournoi qualificatif africain pour la Coupe du Monde de 2002 par la Libye. Cinq jours après ce résultat, Il est licencié par la fédération.
Christian Sarramagna revient alors en France et devient en juillet 2000, directeur technique et entraîneur de son club formateur, l'Aviron bayonnais qui vient d'être promu en championnat d'Aquitaine de division d'honneur. Deuxième du championnat en 2001 derrière le FC Marmande, l'Aviron remporte l'année suivante le championnat et la coupe d'Aquitaine. Sur sa lancée, le club remporte le groupe F de CFA2 en 2003 et le groupe C de CFA en 2004. La même saison, les Bayonnais atteignent les huitièmes de finale de la Coupe de France après avoir éliminés deux clubs de Ligue 1, l'En Avant de Guingamp puis les Girondins de Bordeaux. Ils sont battus à ce stade de la compétition par le Paris Saint-Germain sur le score de deux à zéro. En janvier 2006, après la victoire de ses joueurs sur l'AS Cannes lors de la vingtième journée du championnat, Christian Sarramagna annonce sa démission du poste d'entraîneur. Celle-ci est due à des désaccords avec son président sur l'avenir et la professionnalisation du club.
Il est rappelé, en mai 2006, à la tête du Mali par le président de la fédération malienne, son ancien coéquipier, Salif Keita. Il ne reste cependant qu'un mois en poste, le président d'Airness, Malamine Koné, financeur de la fédération et de l'équipe nationale souhaitant nommé lui-même le nouveau sélectionneur. Un mois plus tard, il signe un contrat de deux ans avec le FC Sète, qui vient d'être relégué en National. Le club sétois ne parvient pas à remonter immédiatement et le président sétois, Émile Anfosso, en profond désaccord avec lui, le licencie.
En juillet 2007, il s'engage avec La Berrichonne de Châteauroux comme coordinateur technique et responsable de la formation. En février 2008, il est nommé entraîneur à la place de Cédric Daury alors que le club est quinzième avec trois points d'avance sur le premier relégable. Le club garde sa place en Ligue 2 et Christian Sarramagna est confirmé dans son poste d'entraîneur pour la saison suivante. En décembre, alors que le club est dix-huitième, il quitte son poste en espérant que « son retrait provoquera une prise de conscience du groupe professionnel et placera chacun devant ses responsabilités ». Il redevient alors coordonnateur sportif du club jusqu'à la fin de la saison.
En novembre 2009, sa venue à la Jeunesse sportive de Kabylie est annoncée mais les négociations avec le club échouent pour des raisons financières. Il est ensuite pressenti pour devenir l'entraîneur du Club africain en juin 2010 puis sélectionneur du Rwanda en octobre 2011 mais il n'est finalement pas retenu.
Il retrouve un poste en janvier 2011 comme entraîneur du CS Hammam Lif où il signe un contrat jusqu'en juin 2013. Il quitte le club en 2012 et retourne entraîner en France trois ans plus tard, pour le SO Cholet.
Sa carrière de joueur et d'entraîneur1964-1968Joueur à Aviron Bayonnais
1968-1979Joueur à AS Saint-Étienne
1970 : vainqueur de la Coupe Gambardella
1971 : vice-champion de France
1974 : champion de France
1975 : champion de France, vainqueur de Coupe de France
1976 : finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1972Joueur en Équipe de France B (1 sélection, 1 but)
1973-1976Joueur en Équipe de France (4 sélections)
1979-1982Joueur à Montpellier PSC
1981 : vice-champion de France de Division 2
1982-1985Joueur et entraîneur à ES Grau du Roi
1985-1987Joueur et entraîneur à Indépendante Pont Saint-Esprit
1990-1992Entraîneur à AS Saint-Étienne
1992-1994Entraîneur à FC Martigues
1994-1995Entraîneur à CS Sedan
1995-1997Entraîneur à FC Mulhouse
1998-2000Sélectionneur du Mali
2000-2006Entraîneur à Aviron bayonnais
2006Sélectionneur du Mali
2006-2007Entraîneur à FC Sète
2008-2009Entraîneur à La Berrichonne de Châteauroux
2011-2012Entraîneur à CS Hammam Lif (Tunisie)
2015-2016Entraîneur à SO Cholet
Dominique BathenaySa présentationDominique Bathenay est né le 13 février 1954 à Pont-d'Ain.
Il acheva sa carrière de joueur en 1987 après avoir successivement joué à Granges-lès-Valence, Tournon, à l'AS Saint-Étienne, au Paris Saint-Germain et au FC Sète.
Il a ensuite entraîné le FC Sète, le Stade de Reims, l'Union sportive monastirienne, l'AS Choisy-le-Roi, l'AS Saint-Étienne, le Nîmes Olympique, les Seychelles, le CS Sedan-Ardennes. Nommé en septembre 2008, sélectionneur des Émirats arabes unis il ne parvient pas à qualifier l'équipe pour la Coupe du Monde 2010. Il est remplacé le 20 juin 2009 par l'entraîneur slovène Strechko Catanic.
Il a également présidé la commission de la Coupe de France entre 1996 et 2000.
Le but : impossible de penser à Dominique Bathenay sans évoquer le boulet de canon des trente mètres marqué contre Ray Clemence, et toute son équipe de Liverpool en quart de finale retour de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1977. Un tir qui se logea dans la lucarne droite du goal (ce but a longtemps fait partie du générique de Téléfoot).
Or, si ce but spectaculaire a constitué un tournant lors du match retour, il n'a fait pourtant que suivre celui du match aller, but encore plus remarquable et déjà marqué par le même Bathenay, à la fois d'une façon et sous un angle des plus inhabituels : une frappe de vingt mètres, alors que Bathenay tournait le dos au but, déviant un tir excentré qui passe à proximité et à environ 1m60 de hauteur. C'est de l'extérieur du pied que le joueur dévie le ballon et l'envoie au ras du second poteau. Le tir est aussi inattendu pour le gardien, qu'impossible à préméditer pour le joueur. C'est donc à la fois un tir réflexe et un geste très difficile aussi bien au plan physique (musculaire) qu'au plan technique. Ce tir rarissime envoie le même Ray Clemence dans les choux, tout comme il le sera deux semaines plus tard à Liverpool par le même tireur. Ces deux très grands buts signés Bathenay furent les deux seuls que l'ASSE avait réussi à marquer contre Liverpool dans ce quart de finale.
Dominique Bathenay est le recordman des victoires en Coupe de France (à cinq reprises).
Sa carrière de joueur, d'entraîneur et de dirigeant1963-1967Joueur à Granges-lès-Valence
1967-1971Joueur à RC Tain-Tournon
1971-1978Joueur à AS Saint-Étienne
1974 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1975 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1976 : champion de France, finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1977 : vainqueur de la Coupe de France
1975-1982Joueur en Équipe de France (20 sélections et 4 buts)
1978-1985Joueur à Paris Saint-Germain
1982 : vainqueur de la Coupe de France
1983 : vainqueur de la Coupe de France
1985-1987Joueur à FC Sète
1987-1988Entraîneur à FC Sète
1988-1989Entraîneur à Stade de Reims
1989-1990Entraîneur à Union Monastir (Tunisie)
1990-1994Entraîneur à AS Choisy-le-Roi
1996Entraîneur à AS Saint-Étienne
1996-2000Président de la commission de la Coupe de France
2000-2002Entraîneur à Nîmes Olympique
2002-2003Entraîneur aux Seychelles
2003-2004Entraîneur à CS Sedan-Ardennes
2006-2008Sélectionneur adjoint des Émirats arabes unis
2008-2009Sélectionneur des Émirats arabes unis
Jean-Michel LarquéSa présentationJean-Michel Larqué est né le 8 septembre 1947 à Bizanos (Pyrénées-Atlantiques).
Il débute dans le football au club de la Jeanne d'Arc le Béarn de Pau et remporte le concours du jeune footballeur en 1964. Recruté par l'AS Saint-Étienne, il rejoint l'équipe première en 1966 et en devient le capitaine quelques années plus tard. Remportant de nombreux trophées sur la scène nationale avec l'équipe stéphanoise, il participe à l'« épopée des Verts » qui échoue en finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre le Bayern Munich en 1976. Un an plus tard, il signe au Paris Saint-Germain où il devient entraîneur-joueur. Après deux ans dans le club de la capitale, il termine sa carrière dans le club du Racing club de Paris où il est de nouveau entraîneur-joueur. Il met un terme à sa carrière en 1983.
En Équipe de France dont il est capitaine à trois reprises, Jean-Michel Larqué joue quatorze matchs et inscrit deux buts entre 1969 et 1976. Il participe également aux Jeux olympiques de 1968 à Mexico.
Il devient en 1979 commentateur sportif sur Antenne 2 aux côtés de Thierry Roland. En parallèle, il est journaliste pour le mensuel Onze Mondial à partir de 1980 puis rédacteur en chef de cette revue jusqu'en 2001. Après avoir quitté Antenne 2 pour TF1 en 1984, il poursuit sa carrière de commentateur toujours aux côtés de Thierry Roland, avec lequel il forme l'un des duos les plus célèbres de la télévision française. Leur duo et la célèbre phrase de Larqué « Tout à fait Thierry » inspirent Les Guignols de l'info qui créent leurs marionnettes en 1992. En octobre 2001, il rejoint RMC Info et depuis le 15 septembre 2002, il anime l'émission Larqué Foot sur cette même radio. Quand Thierry Roland quitte TF1 en 2004, Jean-Michel Larqué forme des duos avec Thierry Gilardi jusqu'au décès de ce dernier puis avec Christian Jeanpierre. A l'issue de la Coupe du Monde 2010, Larqué quitte TF1. En 2011, son tandem avec Thierry Roland est reformé sur CFoot et également sur M6 pour commenter un match de l'Équipe de France. Il rejoint définitivement M6 pour commenter avec Denis Balbir les matchs de l'Euro 2012 suite au forfait de Thierry Roland pour raisons médicales puis à son décès quelques jours plus tard.
Ses débuts footballistiquesNé le 8 septembre 1947 à Bizanos d'un père cheminot et d'une mère couturière, Jean-Michel Larqué commence sa formation à la Jeanne d'Arc le Béarn de Pau où sa grand-mère paternelle était concierge du stade Jean Brouchin et son père président du club, il a donc pu commencer à jouer au football tout petit. Très tôt, il se destine au professorat d’éducation physique et longtemps, son cœur balance entre un métier « sûr » et l’aventure risquée du sport professionnel.
En 1964, à l'âge de seize ans, Jean-Michel Larqué gagne le concours du jeune footballeur à Colombes où son père l'a inscrit. Il est alors repéré par le recruteur de l'AS Saint-Étienne, Pierre Garonnaire qui lui propose par le biais de son père de faire un stage au sein du club stéphanois. L'année scolaire terminée, il part en août faire un stage de huit jours dans le Forez. Se retrouvant aux côtés d'Aimé Jacquet et de René Ferrier, il se fait de nouveau remarquer et ne tarde pas à taper dans l'œil des dirigeants stéphanois. Rentré à Pau, il devient le capitaine de l'Équipe de France junior composée entre autres d'Henri Michel, Louis Floch, Francis Camerini et Marco Molitor.
Courtisé par plusieurs clubs, il est approché par les Girondins de Bordeaux mais n'apprécie pas l'ambiance au sein du club. Il obtient son baccalauréat en 1965 et commence son année de préparation au professorat d'éducation physique à Pau. En octobre 1965, il quitte le Béarn et rejoint Saint-Étienne où il prend une licence amateur à l'ASSE et étudie en classe préparatoire au lycée du Portail rouge. Avec les autres stagiaires qui l’entourent (Revelli, Bereta ou Camerini), il s’intègre rapidement parmi les Mitoraj, Jacquet, Herbin et Mekloufi.
Son éclosion puis capitaine des Verts (1966-1977)Avec l'ASSE, Jean-Michel Larqué effectue sa première apparition le 27 mars 1966 au stade Marcel Saupin face au FC Nantes sous la houlette de Jean Snella, séduit par son aisance technique. Positionné à l’aile droite face à Gabriel De Michèle, il tient honorablement son poste malgré une lourde défaite chez le champion de France en titre (0-5). En juin 1966, à la fin de son année préparatoire et grâce à sa sélection en Équipe de France universitaire, Larqué passe le concours de l'INSEP à Paris mais échoue. Poursuivant ses études à la faculté de Lyon, il devient titulaire suite à une grave blessure au genou de Robert Herbin et remporte son premier titre de champion de France au terme de la saison 1966-1967.
En 1968, dirigés par Albert Batteux qui succède à Jean Snella, les Stéphanois remportent le premier doublé coupe-championnat de l'histoire du club, et passent pour la première fois un premier tour de Coupe d'Europe. Toutefois, Jean-Michel Larqué ne dispute pas la finale de la Coupe de France : il est remplacé par Rachid Mekloufi qui joue alors son dernier match. Toujours étudiant, il est sélectionné au tournoi olympique de Mexico en 1968. La France, après avoir terminé première de son groupe, est éliminée en quart-de-finale face au Japon sur le score de 3-1.
Le 10 septembre 1969, alors que Saint-Étienne pointe à la tête du classement et que Jean-Michel Larqué a déjà inscrit trois buts depuis le début du championnat, il est appelé pour la première fois en Équipe de France A par Georges Boulogne pour un match qualificatif pour la Coupe du Monde 1970. Rentré à la 73e minute en remplacement de Serge Chiesa, Larqué et les Bleus s'imposent 3-1 face à la Norvège avec un triplé d'Hervé Revelli, son coéquipier en club. Les Stéphanois sont de nouveau champions en 1969, l'année où il obtient son diplôme de professeur d'EPS en se classant 90e sur 1 500 élèves. N'arrivant plus à jongler entre l'enseignement et sa carrière de footballeur, il renonce au professorat et signe son premier contrat professionnel avec le président Roger Rocher pour un salaire de 3 000 francs par mois. La même année, l'AS Saint-Étienne remporte le Challenge des Champions remporté 3-2 face à l'Olympique de Marseille ; Larqué inscrit le troisième but stéphanois. L'AS Saint-Étienne remporte la saison suivante un triplé historique coupe-championnat-Gambardella. C'est leur quatrième succès d'affilée en championnat, ce qu'aucune équipe n'avait réussi à faire jusque là.
Après trois saisons sans titre qui voient les départs de joueurs cadres comme Salif Keïta et Robert Herbin devenant l'entraîneur, Jean-Michel Larqué devient le capitaine de l'équipe et les Stéphanois signent un nouveau doublé coupe-championnat en 1974. Les jeunes vainqueurs de la Gambardella en 1970 (Lopez, Merchadier, Santini, Revelli, Sarramagna, Synaeghel et Rocheteau) ont renforcé l'équipe.
En 1974-1975 les Verts s'offrent leur première épopée européenne : ils éliminent le Sporting Portugal, le Hajduk Split (avec un but de Larqué) et le Ruch Chorzów (avec là-aussi un nouveau but décisif du capitaine stéphanois qui permet la qualification au tour suivant), avant de s'incliner 2-0 en demi-finale face au Bayern Munich. Principal artisan de cette épopée, il déclare : « être éliminé de la façon où nous avons été sorti de cette compétition, ce n'est pas un déshonneur, nous n'avons pas à avoir honte » avant de fondre en larmes suite à l'élimination de son équipe. En parallèle, les Stéphanois remportent le championnat de France, le premier en tant que capitaine pour lui qui le 3 mai 1975, lors d'une victoire 4-1 contre l'OM, a effectué une course de cinquante mètres puis éliminé Marius Trésor avant de marquer d'un tir des vingt mètres. Le 14 juin 1975, il ajoute à son palmarès une nouvelle Coupe de France remportée 2-0 contre le RC Lens où il inscrit un but mémorable : il double la mise avec une reprise de volée limpide à l'entrée de la surface, ce but est toujours considéré aujourd'hui comme l'un des plus beaux de l'épreuve. Cette année exceptionnelle lui vaut d'être nommé « Meilleur joueur professionnel français » par ses pairs. Courtisé par le Bayern Munich, il manque de peu de rejoindre le Real Madrid. Alors qu'il s'est mis d'accord avec les dirigeants du club espagnol, le président stéphanois Roger Rocher le convainc de rester.
Le 15 novembre 1975, une rencontre qualificative pour l'Euro 76 contre la Belgique, marque le dernier match du sélectionneur Ștefan Kovács. Entré à la mi-temps, Jean-Michel Larqué se fait tacler en plein vol par Jean Dockx, ce qui provoque la colère du Stéphanois qui lui assène un coup de poing puis est expulsé à la 67e minute. C'est son seul carton rouge en Équipe de France.
La saison suivante, les Verts remportent le championnat de France pour la troisième année consécutive, et réalisent un parcours européen resté dans les mémoires : ils éliminent le KB Copenhague (5-1), les Glasgow Rangers (4-1), le Dynamo Kiev (3-2) et le PSV Eindhoven (1-0) dans leur route vers la finale. Larqué y joue un rôle important : il marque en effet deux coups-francs précieux en demi et en quart contre le Dynamo Kiev et le PSV Eindhoven. En finale, ils affrontent donc le Bayern Munich à Glasgow le 12 mai 1976, vainqueur de la compétition les deux années précédentes. Dans une finale équilibrée les Verts touchent deux fois les poteaux (devenus les fameux « poteaux carrés » de l'Hampden Park) avant de s'incliner 1-0 sur un coup-franc de Franz Roth à la 57e minute. Malgré cette défaite, Jean-Michel Larqué est au sommet de sa carrière.
Capitaine lors de ses trois derniers matchs avec l'Équipe de France, Jean-Michel Larqué joue son dernier match en Bleu le 1er septembre 1976, en amical à Copenhague contre le Danemark. Il se blesse au genou et compromet ses chances de disputer la Coupe du Monde 1978.
La saison qui s'ensuit s’avère décevante pour Jean-Michel Larqué. Blessé au début de la saison, il revient en forme lors d'un derby contre l'Olympique lyonnais en marquant le premier but de la tête avec les Verts. Mais son niveau est en déclin comme l'atteste sa performance contre Liverpool en quart-de-finale de Coupe d'Europe : battu 3-1, Larqué n'échappe pas à la débâcle subie par les siens. En désaccord avec l'entraîneur et devenu moins performant sur les terrains, Robert Herbin (son ancien coéquipier) l'écarte du groupe en mai 1977 et Larqué se retrouve en équipe réserve. Il est tout de même champion de France de troisième division avec celle-ci. Ne pouvant plus se satisfaire de cette situation et n’étant plus retenu à Saint-Étienne, il décide de quitter le Forez pour la capitale parisienne.
Sa fin de carrière en terre parisienne (1977-1983)En juillet 1977, Jean-Michel Larqué devient entraîneur du Paris Saint-Germain alors présidé par Daniel Hechter devenant à vingt-neuf ans, l'un des plus jeunes entraîneurs de première division. Dans un club en construction où les politiques s'impliquent beaucoup, la première année est compliquée et, en l’absence de meneur et de fond de jeu, il rechausse les crampons et devient entraîneur-joueur. Au terme de la saison, le Paris Saint-Germain termine onzième du championnat. La présidence de Daniel Hechter est marquée par ses déboires finaux. Ce dernier est écarté de la présidence en janvier 1978 suite à l'affaire de la double billetterie du Parc des Princes. Hechter est remplacé par Francis Borelli et cette fois-ci, Larqué se consacre exclusivement au rôle de joueur quittant son poste d'entraîneur en août 1978. Il joue vingt matchs et le PSG se classe treizième au terme de la saison. Jean-Michel Larqué arrête en tant que joueur après vingt-cinq matchs en deux saisons alors qu'il lui reste deux ans de contrat et met un terme à sa carrière professionnelle. Après avoir quitté le staff technique le 2 juillet 1979, il effectue une dernière saison au Paris Saint-Germain en tant que manager général du club.
En 1980, Jean-Michel Larqué, jeune retraité professionnel, rejoint en tant que joueur le Racing Club de Paris qui évolue en Division 3. Lors de la saison 1980-1981, les Parisiens terminent à la quatrième place et à six points du promu, le RC Fontainebleau. Devenu entraîneur, Larqué et son équipe ne terminent pourtant la saison 1981-1982 qu'à la septième place, à neuf points du promu, le Red Star, et à treize points de la réserve du FC Nantes. Seule consolation, le sommet de la saison, en trente-deuxièmes de finale de Coupe de France : le Racing affronte l'AS Saint-Étienne au Parc des Princes, devant 20 000 spectateurs venus assister au match. Larqué, entraîneur-joueur du Racing, voit cependant son ancien club repartir largement victorieux (0-3). En 1982, l'industriel Jean-Luc Lagardère décide d'investir dans le football pour monter un second grand club à Paris derrière le Paris Saint-Germain. Il pense d'abord à une fusion du Racing et du Paris FC, mais en l'absence d'informations précises sur les finances du PFC, les dirigeants du Racing club de France refusent. Il reprend alors seul le Paris FC, et décide de ressusciter le nom et l'image du Racing, en rebaptisant le club parisien Racing Paris 1 sous les couleurs bleu ciel et blanc, avec l'accord du Racing. Ce dernier aligne toujours son équipe en troisième division en 1982-1983, mais en cas de maintien du RP1 en Division 2, les dirigeants du Racing ont promis une fusion. Celle-ci est donc accomplie en 1983, le Racing ayant fini quatrième du groupe A ; l'équipe de troisième division du RCF devient la réserve du RP1, les équipes de jeunes du Racing lui sont également attachées, le tout sous le nom de Racing Club de Paris. Les équipes de jeunes et la réserve existantes du RP1 sont séparées de l'ensemble, sous le nom de Paris FC 83. A l'issue de l'année 1982, Jean-Michel Larqué met un terme définitif à sa carrière en tant qu'entraîneur et joue une dernière saison avec le RC Paris en 1982-1983.
Sa reconversion au journalisme : ses débuts à Antenne 2 (1979-1985)Alors qu'il joue encore avec le Paris Saint-Germain, Raymond Castans, patron de RTL qui est le sponsor officiel du club propose à Jean-Michel Larqué de commenter les matchs sur Antenne 2. En 1979, il rejoint Antenne 2 pour commenter les matchs de football et participer à l'émission Stade 2, il commence ainsi une nouvelle carrière celle de journaliste sportif devenant le premier ex-joueur professionnel du football français à exercer cette profession. Il forme un tandem avec Bernard Père et Thierry Roland en alternance. Le 5 mars 1980, Larqué commente son premier match avec Thierry Roland lors d'un quart-de-finale de Coupe UEFA entre l'AS Saint-Étienne et le Borussia Mönchengladbach.
Ses activités sur TF1, à Onze mondial et sur RMC (1985-2010)En 1985, le duo Larqué-Roland quitte Antenne 2 pour TF1, recruté par Jean-Claude Dassier qui est le patron des sports de la première chaîne pour remplacer Michel Denisot parti sur Canal+. Outre les commentaires des matchs, ils animent le magazine Téléfoot, alors l'émission française phare du football le dimanche matin après le départ de Didier Roustan lui-aussi pour la chaîne cryptée en 1989.
A partir de 1980, Jean-Michel Larqué s'essaye à la presse écrite et obtient sa carte de presse en tant que pigiste du mensuel de football « Onze Mondial ». Il en devient le rédacteur en chef en 1986 puis directeur de la rédaction quelques années plus tard. En 2001, il quitte ses fonctions et n'est plus que consultant pour le mensuel. Il quitte définitivement Onze Mondial en mars 2008. Il est chroniqueur dans le Match du lundi sur Europe 1 et Pathé Sport de 1998 à 2001 et dans « On refait le match » sur RTL et LCI à ses débuts en août 2001. La même année, il contacte le directeur des sports de RMC, François Pesenti. Après avoir rejoint RMC, il anime l'émission Dimanche Foot diffusée le dimanche de dix heures à midi. En octobre 2001, il devient le premier consultant de la « Dream Team » RMC où il est surnommé « Capitaine Larqué ». Depuis le 15 septembre 2002, il anime une émission éponyme « Larqué Foot » avec Jean Rességuié et depuis la Coupe du Monde 2006, il est chroniqueur régulier dans l'« After Foot » avec Gilbert Brisbois, Roland Courbis et Daniel Riolo les soirs de matchs et dans « Coach Courbis » les soirs sans matchs.
Passionné de rugby à XV, il a commenté deux matchs à l'occasion de la Coupe du Monde 1991 avec Richard Astre, ancien demi de mêlée du XV de France : Pays de Galles-Argentine en phase de poules à Cardiff et Canada-Nouvelle-Zélande en quart de finale à Villeneuve d'Ascq.
Le 30 juin 2002, à la mi-temps de la finale de la Coupe du Monde 2002, Thierry Roland et Jean-Michel Larqué se disputent alors qu'ils commentent le match sur TF1. Alors que le fils de Roland lui a demandé deux places pour la finale, TF1 leur annonce qu'ils ne les ont plus ; ce qui déclenche la colère de Thierry Roland qui accuse Laurent Petit (l'attaché de presse de TF1) de ne pas lui avoir fourni les places qu'il lui a demandées. Prenant la défense de Laurent Petit, Larqué se fait à son tour houspiller par son collègue. Ayant laissé leurs micros ouverts, la dispute se déroule en direct et elle ne tarde pas à faire le « buzz » sur Internet. C'est le seul clash que les commentateurs ont eu en vingt-cinq ans de collaboration.
En 2005, Thierry Roland est licencié par le nouveau directeur des sports de TF1 Charles Villeneuve. Le duo commente leur dernier match de l'Équipe de France le 17 novembre 2004 lors de France-Pologne (0-0) au Stade de France. Le 5 juin 2005, la finale de la Coupe de France Auxerre-Sedan est le dernier match commentés par le duo sur TF1. Ensemble, ils ont commenté six Championnats d'Europe et six Coupes du Monde. Jean-Michel Larqué poursuit sa carrière de commentateur aux côtés de Thierry Gilardi, qui vient de quitter Canal+. Le 26 mars 2008, lendemain du décès de Gilardi, Jean-Michel Larqué, bouleversé par la mort de l'homme qui était devenu son ami, annonce dans « Luis Attaque » sur RMC qu'il n'assurera pas, à titre exceptionnel, le commentaire du match amical France-Angleterre. Après avoir songé à raccrocher, il assure, une semaine plus tard, le commentaire du match de Ligue des Champions Arsenal FC - Liverpool FC sur TF1 avec Christian Jeanpierre.
Étant éditorialiste voire polémiste sur RMC, il est souvent sévère dans ses analyses, dans un registre totalement différent que celui qu'il a sur TF1, ce qui lui a valut des critiques de certains de ses confrères comme Pierre Ménès notamment. Une des cibles récurrentes de Larqué est Raymond Domenech notamment lorsqu'il était sélectionneur des Bleus mais ce dernier avait répondu sans le citer en le qualifiant d'« aigri » et de « vieux rabougris ». Le président d'alors de la FFF Jean-Pierre Escalettes a même voulu censurer le consultant de RMC. Très exigeant avec le Saint-Étienne actuel, le gardien de but Jérémie Janot avait décidé de répondre aux nombreuses critiques de Larqué via Twitter en l'insultant de « vieil aigri » et de « conn*rd ». En septembre 2008, Luc Sonor (ancien entraîneur adjoint) porte plainte contre Jean-Michel Larqué après que ce dernier l'est insulté de « pipe ». Suite à cette plainte, Larqué est jugé coupable « d'injure publique envers particulier », il est condamné à verser une amende ainsi qu'un dédommagement symbolique à Luc Sonor.
Le 11 juillet 2010, il commente son dernier match sur TF1 lors de la victoire de l'Espagne contre les Pays-Bas un but à zéro lors de la finale de la Coupe du Monde 2010. Le 30 juillet 2010, TF1 et Jean-Michel Larqué décident de se séparer à l'issu d'un « commun accord » après vingt-six ans de collaboration. A la suite de cette annonce, il déclare : « c'est une belle aventure humaine qui se termine dans la dignité. Une pensée toute particulière pour Thierry Roland, pour le regretté Thierry Gilardi et pour Christian Jeanpierre. J'ai vécu avec TF1 une reconversion qui m'a permis de vivre des moments de bonheur intense ». Il est remplacé par Bixente Lizarazu, déjà présent pour le commentaire des matchs de Ligue des Champions aux côtés de Jeanpierre et Larqué.
Durant sa carrière de journaliste, Jean-Michel Larqué s'est distingué par son style particulier au micro. En plus de son élocution particulière, sa notoriété dans les médias est surtout due à son duo formé avec Thierry Roland, son fidèle acolyte pendant plus de quinze ans. Leur duo inspire les Guignols qui créent leurs marionnettes en 1992. L'émission satirique caricaturent les deux hommes et reprend souvent leur phrase devenue célèbre : Thierry Roland, voulant la confirmation de son collègue après une réplique, lui demande « n'est-ce pas mon petit Jean-Mimi ? », Larqué acquiesce : « oui, tout à fait Thierry ! ». Sa marionnette est très souvent embarrassée par les propos tenus par son collègue Thierry Roland. Lors des matchs commentés par le duo, Thierry Roland joue plutôt le rôle du commentateur-supporteur alors que Jean-Michel Larqué apporte un commentaire plus technique.
A titre personnel, Jean-Michel Larqué aime s'épancher dans le défaitisme et utilise souvent les onomatopées pour montrer sa désapprobation. Ses répétitions exclamatives et ses exclamations répétitives montrent son caractère nerveux comme lors d'un Milan AC-Lyon en 2006 où il répète plusieurs fois « Abidal, il s'est troué ». S'appuyant sur son expérience de footballeur, il partage souvent ses connaissances techniques et tactiques en analysant l'action pour expliquer au téléspectateur ce que le joueur aurait dû ou n'aurait pas dû faire. Dans le même registre, il essaye même parfois d'anticiper les actions pour montrer sa « science du commentateur ». Au début de match, Larqué désigne une « tête de Turc » qu'il ne va pas lâcher jusqu'à la fin du match comme par exemple un attaquant maladroit. Parmi ses souffre-douleurs, il y a eu Frank Lebœuf, Vincent Candela, Vikash Dhorasoo, Djibril Cissé, Hatem Ben Arfa ou encore Michaël Ciani. A contrario, il s'attribue rapidement un « chouchou », généralement dans l'équipe adverse qu'il considère comme une perle rare comme par exemple un meneur de jeu capable de faire la différence à chaque instant. Enfin, il fait souvent des annonces pour les événements sportifs de sa région, le Pays Basque.
Certaines de ses expressions comme « il a avalé la trompette là », « il lui a fait un café crème », « le pied en porte-manteau », « mon dieu, mon dieu, mon dieu... » ou « il lui a donné dans le zig alors qu’il est parti dans le zag » contribuent aussi à sa popularité.
Son retour dans le Chaudron comme manager général (1993-1994)En 1993, il est de retour dans le monde du football en tant que manager général de l'AS Saint-Étienne. Pourtant, les conditions de son retour ne sont pas joyeuses. En effet, juste avant la demi-finale de Coupe de France jouée par le club stéphanois, Jean-Michel Larqué critique ouvertement le bilan du président André Laurent dans Téléfoot où ce dernier est l'invité de l'émission. Peu après la défaite de l'AS Saint-Étienne en Coupe de France, André Laurent démissionne et est remplacé par le duo Yves Guichard - Jean-Michel Larqué nommé par le Groupe Casino. Ce dernier s'occupe principalement du recrutement et du centre de formation aux côtés de Christian Larièpe. Ce qui sera une réussite puisque quatre ans plus tard, les moins de dix-sept ans sont sacrés champions de France et remportent la Coupe Gambardella.
L'entraîneur Jacques Santini, arrivé un an plus tôt, dispose d'une équipe composée entre autres de Laurent Blanc, Joseph-Antoine Bell et Roland Wohlfarth recrutés notamment par Jean-Michel Larqué. Après avoir évité son éviction par Yves Guichard en décembre, l'entraîneur stéphanois est conservé et l'AS Saint-Étienne termine à la onzième place du classement. Au terme d'une saison mouvementée, Jean-Michel Larqué décide de quitter le club en septembre 1994 quelques mois après la démission de l'entraîneur de l'époque Jacques Santini. Suite à son départ, Jean-Michel Larqué est critiqué pour avoir précipité la chute du club stéphanois en ayant effectué plusieurs transferts coûteux.
L'après TF1 (depuis 2010)Depuis la Coupe du Monde 2010, il est éditorialiste pour le bi-hebdomadaire France Football où une rubrique lui est consacrée : « Reprise de volée ». Il revient sur la précédente journée de Ligue 1 et critique les performances de certains joueurs et certaines équipes.
En septembre 2010, il rejoint L'Équipe TV et pendant un an, il anime France Foot, l'émission avec Smaïl Bouabdellah et Hervé Penot.
En juillet 2011, Jean-Michel Larqué rejoint la nouvelle chaîne de LFP CFoot où il est chroniqueur chaque lundi, aux côtés de son collègue de RMC Rolland Courbis, dans l'émission C Le Talk présentée par David Astorga. Sur cette chaîne, il retrouve aussi son fidèle acolyte Thierry Roland avec qui il anime « La grande histoire » et « La version originale ».
Le 12 août 2011, Jean-Michel Larqué tient des propos désobligeants sur les Juifs concernant le départ de Samir Nasri d'Arsenal vers Manchester City. Dans son émission « Larqué Foot », il raconte une anecdote un peu hasardeuse : « je me rappelle toujours d'une réflexion d'Arsène Wenger, qui résume un petit peu quand même la philosophie du Board d'Arsenal. Il m'a dit le jour où j'ai vu que le Board d'Arsenal, qui est plutôt de confession juive [le correspondant de RMC à Londres Philippe Auclair lui précise que ce n'est plus le cas]. A cette époque il l'était donc et qu'ils se sont mis autour une table avec les représentants d'Emirates. Il m'a dit : j'ai tout compris, j'ai compris ce jour-là qu'il y avait une chose importante pour le Board d'Arsenal. C'était l'argent. Et aujourd'hui l'argument selon lequel Nasri rapporterait zéro livre, c'était insupportable ». Averti des remous que ses propos maladroits pouvaient provoquer, Jean-Michel Larqué a tenu à s'expliquer en fin d'émission : « non, non s'ils savaient. Le malheureux Paul Elkaïm qui a sauvé mon fils. Enfin bon pour moi il n'y a pas de raccourcis. Mille excuses si j'ai... ». Malgré ses excuses, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) porte plainte le 17 août pour diffamation contre le consultant. Deux jours plus tard, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) annonce sa décision de porter plainte contre Jean-Michel Larqué notamment pour incitation à la discrimination, à la haine et à la violence raciste. Ces deux plaintes ne donneront pas de suite.
Le 6 septembre 2011, il est de retour aux commentaires d'un match de l'Équipe de France, en Roumanie comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2012, avec Thierry Roland mais cette fois-ci sur l'antenne de M6. Il rejoint finalement M6 pour le championnat d'Europe et commente les matchs de cette compétition avec Denis Balbir suite au forfait de Thierry Roland. En plein Euro, Thierry Roland décède d'un accident vasculaire cérébral le 16 juin 2012. Malgré sa tristesse, Jean-Michel Larqué décide de continuer l'aventure sur M6.
Ses autres activitésJean-Michel Larqué est un membre actif du Variétés Club de France, présidé par Thierry Roland, depuis septembre 1974. Il en devient par la suite l'entraîneur.
Depuis 1983, il organise des stages de football pour les jeunes footballeurs âgés de sept à dix-neuf ans. Localisé tout d'abord à Cavaillon, les stages se déroulent actuellement dans des centres situés à Saint-Jean-de-Luz et Cambo-les-Bains et sont encadrés par quarante-cinq saisonniers. Jean-Michel Larqué est présent sur les terrains tous les jours. Parmi les joueurs professionnels passés par les stages « Larqué », il y a eu Florent Malouda, Bruno Cheyrou ou encore Pantxi Sirieix. En mars 2009, L'Équipe publie un classement des stages de foot en France, les Stages Larqué sont neuvième sur onze.
Jean-Michel Larqué, expérimenté de ses qualités de tireur de coup-francs lorsqu'il était joueur, donne régulièrement des cours particuliers de jeu au pied au demi de mêlée de l'Équipe de France de rugby à XV et du Biarritz Olympique Dimitri Yachvili depuis 2004.
Il est président du District de football des Pyrénées-Atlantiques. de 2006 à octobre 2017. De 2012 à 2017, il est vice-président de la Ligue d'Aquitaine de football, chargé de mener une réflexion sur les Championnats des Jeunes.
Il fait également des apparitions dans quelques films, y jouant son propre rôle au côté de son compère Thierry Roland notamment dans « Delphine 1, Yvan 0 », sorti en 1996, où ils commentent la première année de vie en couple de Delphine et Yvan. Dans « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain », sorti en 2001, il est un acteur de doublage alors qu'il joue son propre rôle dans le film « Micmacs à tire-larigot » sorti en 2009.
Sa familleMarié en 1969 avec sa première femme Renée, ils ont eu trois enfants : Peggy, née le 5 juillet 1972, Grégory, né le 24 décembre 1974 et Anthony, né le 3 mai 1980.
Divorcé depuis 2001, Jean-Michel Larqué vit à Saint-Pée-sur-Nivelle, au Pays basque, avec sa compagne Régine Dolci. Ils ont une fille, Manon, née le 31 octobre 2005.
Sa carrière de joueur et d'entraîneur1955-1965Joueur à Jeanne d'Arc le Béarn
1964 : remporte le Concours du jeune footballeur
1965-1977Joueur à AS Saint-Étienne
1967 : champion de France, vainqueur du Challenge des Champions
1968 : champion de France, vainqueur du Challenge des Champions
1969 : champion de France, vainqueur du Challenge des Champions
1970 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1971 : vice-champion de France
1974 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1975 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France, élu meilleur joueur français de l'année par France Football, reçu la médaille de l'Académie des sports
1976 : champion de France, finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1968Joueur en Équipe de France (pour les Jeux Olympiques, 4 sélections)
1969-1976Joueur en Équipe de France (14 sélections et 2 buts, 3 fois capitaine)
1972Joueur à la Coupe de l'Indépendance du Brésil
1977-1979Joueur à Paris Saint-Germain
1977-1978Entraîneur à Paris Saint-Germain
1980-1983Joueur à RC Paris
1981-1982Entraîneur à RC Paris
Ses récompensesAprès sa carrière de footballeur : il est élu major de promotion des entraîneurs et reçoit la médaille de la ligue du Sud-Ouest
16 mai 2000 : il est fait Chevalier de la Légion d'honneur avec Thierry Roland par Jacques Chirac
Jacques SantiniSa présentationJacques Santini est né le 25 avril 1952 à Delle dans le Territoire de Belfort. Il fut le sélectionneur des « « Bleus » du 21 août 2002 au 25 juin 2004. Il a été l'adjoint de Jean-Guy Wallemme au Racing Club de Lens entre juin 2010 et janvier 2011.
Joueur professionnel, Jacques Santini effectue quasiment toute sa carrière à l'AS Saint-Étienne, dont il porte les couleurs entre 1969 et 1981. Santini connaît ainsi les grandes heures des Verts, avec lesquels il remporte quatre championnats de France, deux Coupes de France et participe à la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1976. Il reste l'auteur du fameux coup de tête sur les « poteaux carrés » (la barre transversale en fait) de l'Hampden Park de Glasgow. Il termine sa carrière professionnelle au Montpellier La Paillade, puis au CA Lisieux, en troisième division, où il prend la place de joueur - entraîneur, jusque là occupée par Didier Notheaux, entre 1983 et 1985.
Sa reconversionAprès avoir découvert un peu le métier d'entraîneur à Lisieux pendant deux ans, Santini connaît sa première grande expérience avec le Toulouse Football Club, entre 1985 et 1989. Il entraîne ensuite différents clubs de première division, comme le Lille OSC, l'AS Saint-Étienne et le FC Sochaux qu'il rejoint en cours de saison en décembre 1994.
Après une saison sans club, il est nommé directeur technique de l'Olympique lyonnais à partir de 1997. Il devient ensuite l'entraîneur du club de 2000 à 2002. C'est avec Lyon qu'il gagne ses premiers titres d'entraîneur : une Coupe de la Ligue en 2001 et le titre de champion de France en 2002. En juin 2002, son contrat s'achève sans qu'il n'en ait demandé le renouvellement, et il reprend son poste de directeur technique, ayant pris part à la désignation de son successeur sur le banc, Paul Le Guen.
Mais à peine quelques semaines plus tard, après l'échec des « Bleus » lors de la Coupe du Monde 2002 en Asie, il est appelé en août 2002 pour succéder à Roger Lemerre. Il parvient à remporter la Coupe des Confédérations en 2003, et à qualifier facilement, dans un groupe éliminatoire extrêmement faible (Chypre, Malte, Israël et Slovénie), les « Bleus » pour la phase finale de l'Euro 2004 au Portugal. Fort de ce bilan, il souhaite obtenir une prolongation de son contrat au-delà de l'Euro, tandis que la fédération souhaite attendre les résultats de l'Équipe de France au Portugal avant de renouveler sa confiance à son sélectionneur. Santini prend alors son monde de vitesse en annonçant quelques jours avant le début de la compétition sa signature dans le club anglais de Tottenham pour la saison 2004-2005. A l'Euro, les « Bleus » de Santini ne brillent guère. Après un premier tour laborieux, ils se font éliminer en quart de finale par la Grèce, futur vainqueur du championnat d'Europe.
Comme annoncé, il rejoint alors aussitôt Tottenham. Mais l'aventure anglaise est brève. Il démissionne de son poste après seulement cinq mois et treize matchs à la tête de l'équipe, officiellement pour « problèmes personnels », mais suite à des problèmes internes liés à l'organigramme des Spurs, et plus particulièrement avec Frank Arnesen, le directeur sportif.
Le 8 juin 2005, il remplace Guy Roux au poste d'entraîneur de l'AJ Auxerre. Après une saison acceptable (sixième place en Ligue 1, qualification pour la Coupe Intertoto), il annonce son départ dès le 17 mai 2006.
Jacques Santini est souvent décrit par les journalistes sportifs comme un « mystère ». En effet, plus encore que ses prédécesseurs Aimé Jacquet et Roger Lemerre, Santini est rétif à parler aux journalistes et parvient à éluder les questions. Les Guignols de l'info caricaturent ce trait en en faisant une personne franche mais qui parle très lentement.
En mai 2008, il est approché par la fédération tunisienne pour occuper le poste de sélectionneur de l'équipe nationale, mais refuse l'offre de contrat au dernier moment, pour un désaccord avec la date d'entrée en vigueur du contrat (le 1er juillet 2008) et sur la nationalité de son adjoint, qu'il voulait français, alors que la FTF le voulait tunisien. Il refuse également le poste au Heart of Midlothian Football Club, club écossais de première division.
En janvier 2010, il est nommé à un rôle de conseiller bénévole à la politique sportive de l'AS Saint-Étienne. Président de la commission sportive de l'ASSE, il démissionne à l'issue de la saison. Le 1er juin 2010, il rejoint la direction technique du Racing Club de Lens, remplaçant Dominique Cuperly. Il est chargé d'assister Jean-Guy Wallemme et de lui « apporter son expérience », mais aussi de la « protection et de l'accompagnement » pour la suite de sa carrière. En janvier 2011, peu après le licenciement au poste d'entraîneur de Jean-Guy Wallemme, le contrat de Jacques Santini est lui aussi résilié.
Il est également consultant Canal+, il participe à l'émission « Les Spécialistes » ainsi qu'au « 11 d'Europe ».
Sa carrière de joueur et d'entraîneur1964-1969Joueur à Fesches-le-Châtel
1969-1981Joueur à AS Saint-Étienne
1974 : champion de France
1975 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1976 : champion de France, finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1977 : vainqueur de la Coupe de France
1981 : champion de France, finaliste de la Coupe de France
1981-1983Joueur à Montpellier HSC
1983-1985Joueur et entraîneur à CA Lisieux
1985-1989Entraîneur à Toulouse FC
1989-1992Entraîneur à Lille OSC
1992-1994Entraîneur à AS Saint-Étienne
1994-1995Entraîneur à FC Sochaux
2000-2002Entraîneur à Olympique lyonnais
2001 : vainqueur de la Coupe de la Ligue
2002 : champion de France, élu meilleur entraîneur français de l'année par France Football
2002-2004Sélectionneur de l'Équipe de France
2003 : vainqueur de la Coupe des Confédérations
2004Entraîneur à Tottenham Hotspur
2005-2006Entraîneur à AJ Auxerre
Christian SynaeghelSa présentationChristian Synaeghel est né le 28 janvier 1951 à Leffrinckoucke dans la banlieue de Dunkerque.
Il est le fils de Lucien Synaeghel, métallurgiste à l'usine des Dunes et ancien joueur de l'US Dunkerque et de l'US Bray-Dunes, et de son épouse Yvonne Desfrennes. Christian Synaeghel et sa sœur jumelle Christiane sont les derniers d'une famille comprenant cinq enfants. Ses frères sont ouvriers en usine. Christian Synaeghel débute le football à l'âge d'onze ans dans le club de sa ville, l'US Leffrinckoucke et, en parallèle, obtient un CAP mécanique. Repéré par Pierre Garonnaire, le recruteur de l'AS Saint-Étienne, il rejoint à dix-sept ans le centre de formation des « Verts » où il est surnommé « le ch'ti » par ses coéquipiers. En 1970, il remporte avec Christian Lopez, Alain Merchadier, Jacques Santini, Patrick Revelli et Christian Sarramagna, la Coupe Gambardella face à l'Olympique lyonnais (3-3, 5 t.a.b. à 4).
Il fait ses débuts en équipe première, le 12 août 1970, lors de la première journée du championnat face au FC Nantes, les Stéphanois s’inclinent trois à deux. Robert Herbin, devenu entraîneur, fait confiance aux jeunes Stéphanois et Synaeghel devient une pièce essentielle au milieu du terrain, lors de la saison 1973-1974, grâce à ses qualités d'endurance, d'efficacité et d’opiniâtreté. Les Stéphanois remportent le titre en ne perdant qu'un match lors des quatorze dernières journées du championnat puis réussissent le doublé, leur troisième de l'histoire, en battant l'AS Monaco en finale de la Coupe de France sur le score de deux à un. Lors de ce match, Christian Synaeghel ouvre le score à la 44e sur une reprise d'une tête plongeante d'un centre court de la droite de Patrick Revelli. Il fait également ses débuts avec les espoirs français, le 14 octobre 1973, et affronte les espoirs allemands à Mulhouse. Les « Bleuets » l'emportent sur le score d'un à zéro.
Christian Synaeghel est sélectionné le 16 novembre 1974 en Équipe de France par Ştefan Kovács. Il entre, en position de milieu gauche, en remplacement d'Henri Michel à la 65e minute du match disputé contre la RDA. Les deux équipes se séparent sur un match nul deux partout. En France, les Verts réussissent le doublé en terminant le championnat avec neuf points d'avance sur le deuxième, l'Olympique de Marseille puis en battant en finale de la Coupe de France le RC Lens sur le score de deux à zéro. En Coupe d'Europe des Clubs Champions, les Stéphanois battent successivement le Sporting Lisbonne, le NK Hajduk Split et le Ruch Chorzów mais doivent s'incliner en demi-finale face au Bayern Munich, deux à zéro sur les deux matchs.
Il est l'année suivante un des acteurs majeurs de l'épopée stéphanoise en Coupe d'Europe. Les Stéphanois parviennent en finale mais Christian Synaeghel ne peut disputer le match ayant été blessé, le 4 mai 1976 en championnat, dans une rencontre houleuse contre le Nîmes Olympique. En fin de saison, les Stéphanois réalisent le triplé en championnat avec trois points d'avance sur l'OGC Nice.
Christian Synaeghel connaît sa dernière sélection en Équipe de France le 30 mars 1977 à Lansdowne Road face à l'Irlande. Les Irlandais gagnent la rencontre un à zéro. Il est forfait le match suivant contre la Suisse et n'est plus ensuite en sélection. Longtemps blessé, il ne dispute lors de cette saison que vingt matchs de championnat et ne dispute pas la finale de la Coupe de France.
Après une dernière saison comme titulaire, il rejoint le FC Metz en 1978. Le club termine cinquième du championnat manquant la qualification européenne au goal average. Il dispute son dernier match sous le maillot messin le 16 janvier 1982 face au Brest FC et met fin à sa carrière en fin de saison.
Il rejoint alors les magasins de bijouterie appartenant à sa belle-famille et devient responsable de magasin puis gérant des stocks à Veauche jusqu'à sa retraite. Son fils, Yann, a également été professionnel au sein de l'AS Saint-Étienne.
Sa carrière de joueurAvant 1968Joueur à US Leffrinckoucke
1968-1978Joueur à AS Saint-Étienne
1970 : vainqueur de la Coupe Gambardella
1971 : vice-champion de France
1974 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1975 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1976 : champion de France
1974-1977Joueur en Équipe de France (5 sélections)
1978-1982Joueur à FC Metz
Hervé RevelliSa présentationHervé Revelli est né le 5 mai 1946 à Verdun dans la Meuse. Il évolue au poste d'attaquant du milieu des années 1960 au début des années 1980.
Formé à l'AS Saint-Étienne, il remporte avec ce club sept titres de champion de France et quatre coupes de France. Finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1976, il est le meilleur buteur de toute l'histoire de l'ASSE avec cent soixante-quinze buts inscrits en championnat. Durant sa carrière, il évolue également à l'OGC Nice puis au CS Chênois et termine son parcours de joueur professionnel à La Berrichonne de Châteauroux.
Devenu entraîneur, il dirige notamment des équipes de divisions inférieures françaises, de nombreuses équipes du Maghreb et la sélection béninoise.
Il compte trente sélections en Équipe de France de 1966 à 1975 pour quinze buts marqués mais ne dispute aucune compétition internationale avec les « Bleus ». Il est le frère de Patrick Revelli.
Hervé Revelli est le meilleur buteur de toute l'histoire de l'ASSE avec 175 buts en championnat.
Sa carrière de joueur et d'entraîneur1962-1964Joueur à AS Gardanne
1964-1971Joueur à AS Saint-Étienne
1967 : champion de France, vainqueur du Challenge des Champions, meilleur buteur du Championnat de France
1968 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1969 : champion de France, vainqueur du Challenge des Champions, élu meilleur joueur français de l'année par France Football
1970 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France, meilleur buteur du Championnat de France
1966-1975Joueur en Équipe de France (30 sélections et 15 buts)
1971-1973Joueur à OGC Nice
1973-1978Joueur à AS Saint-Étienne
1974 : champion de France
1975 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1976 : champion de France, finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1977 : vainqueur de la Coupe de France
1979-1980Joueur et entraîneur à CS Chênois
1980-1983Joueur et entraîneur à La Berrichonne de Châteauroux
1983-1984Entraîneur à SC Draguignan
1986-1987Entraîneur à Club Sportif Sfaxien (Tunisie)
1989Sélectionneur de l'Île Maurice
1989-1994Entraîneur à AS Saint-Priest
1998Entraîneur à Club Athlétique Bizertin (Tunisie)
2003-2004Entraîneur à MC Oran (Algérie)
2004Entraîneur à MC Alger (Algérie)
2004-2005Sélectionneur du Bénin
2005Entraîneur à ES Sétif (Algérie)
2005-2007Entraîneur à Beaurepaire
2006 : champion de district en Drôme-Ardèche
2007-2008Entraîneur à Toulouse Fontaines
2009-2011Entraîneur à Union sportive Feurs
Patrick RevelliSa présentationPatrick Revelli est né le 22 juin 1951 à Mimet et est aujourd'hui responsable commercial de l'AS Saint-Étienne.
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1970, le « gaulois » comme on le surnomme à cause de ses imposantes moustaches est l'un des fers de lance des Verts de Saint-Étienne.
Attaquant vif et malin, il joue sur tout le front de l'attaque au gré des blessures et méformes des autres attaquants. Jeune frère d'Hervé, il s'entend bien avec ce dernier, avant-centre remiseur d'exception. Patrick Revelli reste dans les mémoires pour, après être entré en jeu à la place de Sarramagna, offrir la balle de but à Dominique Rocheteau pendant les prolongations contre le Dynamo de Kiev, après un superbe numéro de débordement.
A l'arrivée des « stars » à l'ASSE, il trouve refuge à Sochaux où il retrouve une seconde jeunesse, emmenant son club jusqu'aux demi-finales de la Coupe UEFA.
Il ne connaît qu'occasionnellement l'Équipe de France, à une époque où elle est particulièrement moribonde.
Après l'arrêt de sa carrière, il devient l'entraîneur de l'US Feurs (Loire, DH) puis il est responsable commercial de l'ASSE. Il travaille également pour Adidas.
Patrick Revelli a marqué cent un buts en championnat de France.
Sa carrière de joueur et d'entraîneur1968-1978Joueur à AS Saint-Étienne
1970 : champion de France
1974 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1975 : champion de France, vainqueur de la Coupe de France
1976 : champion de France, finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
1977 : vainqueur de la Coupe de France
1973-1977Joueur en Équipe de France (5 sélections et 1 but)
1978-1982Joueur à FC Sochaux-Montbéliard
1980 : finaliste du Tournoi des As international
1981 : finaliste de la Coupe des Alpes, demi-finaliste de la Coupe UEFA
1982-1984Joueur à AS Cannes
1984-1986Joueur à Indépendante Pont-Saint-Esprit
1989-1995Entraîneur à ASF Andrézieux-Bouthéon
1998-1999Entraîneur à AS Saint-Étienne (équipe réserve)
2002-2004Entraîneur du Qatar (équipe des moins de dix-huit ans)
2004-2006Entraîneur à US Feurs