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Site Le Corbusier de Firminy :
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Inscrit au « Patrimoine mondial » de l'UNESCO depuis juillet 2016
Ville de Saint-Étienne :
Troisième plus grande ville d'altitude d'Europe (entre 422 et 1 117 mètres).
Membre du réseau « Ville UNESCO de design » depuis nov. 2010, seule ville française
Fourme de Montbrison :
Fabriquée depuis le VIIIe siècle dans les Monts du Forez.
Inscrite au « Patrimoine culturel immatériel » de l'UNESCO depuis nov. 2018
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Ville
PRÉSENTATION
Chaudron

Vue depuis le Guizay, au sud de Saint-Étienne
Ville
Population
Densité
Gentilé
Altitudes
Superficie
Distance



Métropole
Saint-Étienne
171 924 habitants (2016)
2 150 habitants / km²
Stéphanois(e)
Entre 422 mètres et 1 117 mètres
79,97 km²
A 50 km de Vienne
A 60 km de Lyon
A 70 km du Puy-en-Velay
A 140 km de Grenoble
A 140 km de Clermont-Ferrand

Saint-Étienne Métropole
404 859 habitants (2017)




Saint-Étienne (en francoprovençal : « Sant-Etiève », « Sant-Stève », « Sant-Estève » ou « Sant-Ètièno », en occitan : « Sant-Estève », en langage familier : « Sainté ») est la treizième commune de France et la deuxième commune de la région, derrière Lyon.
La métropole, Saint-Étienne Métropole, est créée par le décret 2017-1316 du 1er septembre 2017 et remplace la communauté urbaine ; la date d'effet du décret est le 1er janvier 2018. Par sa population de 404 859 habitants sur cinquante-trois communes, la métropole constitue le deuxième regroupement intercommunal régional après la métropole de Grenoble Alpes (la métropole de Lyon est plus peuplée mais n'est pas une intercommunalité).

Longtemps connue comme étant la ville « de l'arme, du cycle et du ruban », Saint-Étienne est actuellement engagée dans un vaste programme de rénovation urbaine visant à conduire la transition du stade de cité industrielle héritée du XIXe siècle à celui de « capitale du design » du XXIe siècle. Cette démarche est reconnue et labellisée par l'attribution du titre de membre du réseau « Ville UNESCO de design » depuis 2010, seule ville française.

Mais pourquoi les habitants de Saint-Étienne sont appelés les Stéphanois ?
Il faut revenir aux origines de Saint-Étienne. Ce dernier est une déformation latine. À l'origine, on dit « Sancti-Stephanus ». Stephanus est le mot latin qui donne Étienne en français. Cette déformation s'est faite avec le temps, et ce n'est qu'au XVe siècle que le changement est véritablement accompli.
Ainsi, si l'on appelle les habitants de Saint-Étienne les Stéphanois, c'est tout simplement par rapport à ce nom d'origine. Le gentilé en conserve la marque.


Armoiries et armes de Saint-Étienne :

Armes pendant le Premier Empire

Armes

Armoiries
D'azur à deux palmes d'or en sautoir cantonnées en chef d'une couronne royale fermée du même et de trois croisettes pierrées d'argent deux aux flancs, une en pointe.
Les ornements extérieurs (non représentés sur les armes), se décrivent : l'écu surmonté d'une couronne murale à quatre tours crénelées d'or maçonnées et ouvertes de sable est soutenu par une branche de chêne à dextre et une de laurier à sénestre, toutes deux d'or fruitées d'argent, croisées en pointe en sautoir et liées par un nœud de gueules.

Armes de Saint-Étienne pendant le Premier Empire :
D'azur, à deux fusils d'or adossés en pal, accostés de deux clefs d'argent aussi adossées, surmontés d'un lambel d'or à quatre pendants, soutenus d'une molette d'argent, aux deux palmes de même en sautoir brochant sur le tout.


Le journal télévisé de TF1 a passé un week-end à Saint-Étienne, ville « surprenante » et « chaleureuse », pour réaliser un reportage diffusé le 29 février 2020. Sont présentés, le design stéphanois, un immeuble sans escalier, les réalisations à Firminy du célèbre architecte Le Corbusier, le stade Geoffroy-Guichard, le Musée des Verts, la chocolaterie Weiss, le Parc-musée de la Mine, le théâtre de magie de Jan Madd et les gorges de la Loire. De magnifiques panoramas par drone illustrent le reportage.
Voyez pas vous même :


Ce beau reportage présente joliment Saint-Étienne et montre le vrai visage de la ville. L'image d'une « ville figée dans le passé et qui ne fait pas vraiment rêver » perdure mais est totalement désuète, prouvée par ce reportage.


Qui est Saint Étienne ?


Icône de Saint Étienne
Saint Étienne est un Juif du Ier siècle considéré a posteriori comme le premier martyr de la chrétienté, ou protomartyr.
Son nom provient du grec Στέφανος (Stephanos), « couronné ». Le nom connaît diverses orthographes dans l'histoire du français et en fonction des régions (Stéphane, Stèven, Esteven, Estienne...), toutes issues du grec latinisé Stephanus.

Sur l'icône, Saint Étienne tient l'encensoir dans la main droite symbolisant le diaconat et sa main gauche est recouverte d'un drap rouge symbolisant le martyre.


Le premier diacre

Étienne apparaît dans les Actes des Apôtres, au chapitre 6, où il est présenté comme un Juif helléniste (groupe de chrétiens de l'Église de Jérusalem) qui a reconnu en Jésus le Messie, choisi avec six autres « hommes de bonne réputation, d’Esprit Saint et de sagesse » pour devenir les diacres chargés d'assister les apôtres. Il devient le premier diacre.


Ses discours

Selon les Actes des Apôtres, Étienne accomplit des « prodiges et des signes remarquables parmi le peuple » (Actes des Apôtres, 6, 8 ). Érudit, il vient facilement à bout d'un débat qui se tient à la synagogue des Affranchis, lieu de culte des descendants de juifs réduits en esclavage et déportés par Pompée, puis libérés.

Devant le Sanhédrin, on confronte alors Étienne à des témoins qui l'accusent de quatre blasphèmes : contre Dieu, contre Moïse, contre la Loi et contre le Temple de Jérusalem, lieu saint. Étienne se disculpe de ces accusations en résumant l'histoire d’Israël, dans laquelle il présente d'abord une triple louange du Dieu de gloire. Il loue ensuite Moïse pour sa ferveur, ses miracles et pour la qualité de son accès à Dieu, il loue triplement la Loi, qui vient de Dieu, transmise par Moïse et donne la vie, et loue le Temple, commandé par Dieu et construit par Salomon (Actes des Apôtres, 7, 2-50).


Sa lapidation

Mais le discours d'Étienne, mettant en œuvre une rhétorique jusque-là difficile à critiquer par le Sanhédrin, change brutalement d'orientation, et s'en prend violemment à l'assemblée du Sanhédrin. Interpellés comme des hommes au « cou raide », « incirconcis » dans leurs cœurs et leurs oreilles, ses juges se jettent sur Étienne, le traînent hors les murs de Jérusalem et le lapident.

Selon l'historien Simon Mimouni, Étienne est condamné à la lapidation « pour blasphème non pas contre le Temple, mais contre Dieu, car il prononce le nom divin, par définition imprononçable [dans la religion juive] » dans l'expression suivante : « les cieux ouverts et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu ».

Étienne est exécuté probablement la même année que Jésus, le 26 décembre 33. Cependant les historiens sont partagés au sujet de cette date : certains argumentent en faveur de 31 ou 32, d'autres en faveur de 36, voire 39.

La figure d'Étienne prend une grande place pour les premières communautés chrétiennes.


Ses miracles

Les écrits postérieurs aux Actes des Apôtres font d'Étienne un thaumaturge, c'est-à-dire qu'il réalise des miracles. En particulier, Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, racontera nombre de miracles accomplis par le Étienne, récits qu'on retrouve chez de nombreux hagiographes du Moyen Âge, notamment Jacques de Voragine, Jean de Mailly ou Vincent de Beauvais.
Des miracles ont lieu par des fleurs posées sur l'autel de Saint Étienne puis appliquées sur des malades, qui guérissent miraculeusement.
Un autre miracle a lieu pour dame Patronia, gravement malade, qui consulte un jour un juif qui lui remet un anneau orné d'une pierre, qu'elle doit porter. Le talisman n'améliore cependant pas son état. En désespoir de cause, Patronia se réfugie à l'église de Saint-Étienne qu'elle implore avec ferveur. L'anneau glisse à terre et elle est guérie.


La découverte de ses reliques

La tradition chrétienne garde le souvenir de l'apparition de Gamaliel l'Ancien au prêtre Lucien, curé de Cafargamala (Kfar-Gamala, actuelle Beit Jamal) le vendredi 3 août 415, le rabbi indiquant où se trouve sa relique qui aurait alors été retrouvée dans le même tombeau que celle de son fils Abibas, ainsi que Saint Étienne et Saint Nicodème. Probablement à la suite de cette invention de reliques, une légende est écrite au Ve siècle qui relate cette découverte et donne des détails sur l'inhumation d'Étienne. Après son exécution, le grand-prêtre (probablement Caïphe) veut laisser le corps d'Étienne sans sépulture pour qu'il soit « dévoré par des bêtes de proie », suprême offense dans le judaïsme. Gamaliel, qui est un important membre du Sanhédrin et que la tradition chrétienne antique donne comme un disciple secret de Jésus, l'empêche en emportant de nuit le corps d'Étienne sur son propre char et l'enterre dans un tombeau neuf, dans sa propriété à CapharGamala. Tous les apôtres assiste à son enterrement. C'est Gamaliel qui prend en charge les dépenses et à sa mort il est enterré dans une grotte voisine.

Le 26 décembre 415, jour anniversaire de la mort d'Étienne, l'évêque Jean de Jérusalem fait procéder solennellement à la translation du corps du martyr à l'église du Mont-Sion de Jérusalem. L'évêque Juvénal, successeur de Jean, commence la construction à Jérusalem d'une basilique destinée à recueillir la dépouille de Saint Étienne. Les travaux reprennent en 438 sous l'impulsion de l'impératrice Eudoxie (Eudocie), épouse de Théodose II. Les restes du martyr sont transférés dans la nouvelle basilique, qui n'est achevée que vingt ans plus tard, lors de la cérémonie de dédicace par Saint Cyrille, patriarche d'Alexandrie, le 15 mai 439. L'actuelle basilique est construite à l'emplacement de l'ancien ouvrage par les Dominicains à la fin du XIXe siècle.

À la fin de l'année 2014, une équipe de chercheurs de l'université palestinienne al-Qods affirme avoir retrouvé le tombeau d'Étienne à l'intérieur du site archéologique de Khirbet al Tireh à Ramallah, capitale administrative de l'Autorité palestinienne. Une inscription en grec indiquerait que Saint Étienne ait été enterré en ce lieu en l'an 35.


La fête

La fête de la découverte des reliques de Saint Étienne était célébrée le 3 août. Elle est supprimée du calendrier Romain par Jean XXIII. Elle figure néanmoins parmi les messes « pro aliquibus locis » du missel de 1962.

De nos jours, Saint Étienne est fêté par l'Église catholique le 26 décembre, et par les Églises chrétiennes d'Orient le 27 décembre, et encore le 2 août (translation de ses reliques) par l'Église catholique ainsi que par les Églises chrétiennes d'Orient. Il est considéré comme un saint également par les Églises anglicane, luthériennes ainsi que l'Église de l'Orient.
Le 26 décembre est férié en Alsace-Moselle, en Allemagne, au Luxembourg, dans plusieurs cantons suisses, en Autriche, en Italie, en Catalogne, en Irlande et au Royaume-Uni.

Pour Benoît XVI, Saint Étienne « est aussi un modèle pour tous ceux qui veulent se mettre au service de la nouvelle évangélisation ».


Son nom en France

Saint Étienne a donné son nom à la ville de Saint-Étienne et à soixante-douze autres communes françaises, sans compter les formes occitanes telles que Saint-Estèphe ou Saint-Estève.

Il a donné son nom à la cathédrale de Sens, première cathédrale gothique française, et à dix-sept autres cathédrales en France et à de nombreuses églises.

Une des cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris porte son nom.


L'histoire

L'antiquité

Peu de traces d'occupation précoce sur la vallée du Furan ont été mise au jour. Sur le site de la Font-Ria (Saint-Genest-Malifaux) ont été signalés des débris lithiques (nuclei, lammelles, gratoirs, racloirs, déchets de fabrication d'outillage en silex) dont la datation est incertaine. Ont été recueillis des tessons de poteries grises peu épaisses qui pourraient appartenir à la Tène (ou second âge du fer : culture de la Protohistoire qui se développe en Europe entre environ 450 av. J.-C. et 25 av. J.-C.) finale. Le même site a livré également quelques fragments de céramique rouge/orange, un fragment de col d'amphore, un tesson de rebord de vase, micacé à l'intérieur.

En revanche, trois routes anciennes sur la ligne de partage des eaux ont été identifiées et ont été l'objet de découvertes archéologiques modestes :

  • Une transaction de 1243 fait mention d'une voie importante passant au Sud de la ville, la « via romipedum a Lugduno ad Podium » (voie des pèlerins de Lyon au Puy), toujours visible aujourd'hui. Plus précisément, au lieu-dit le Vernet (bassin de Janon, Terrenoire), l'ancienne route grimpe en ligne droite jusqu'à la Palle (au milieu des bâtiments dits « de l'Angelus ») se poursuivant en ligne droite le long de l'actuelle rue Marcel-Sembat (le long du cours du Chavanelet). Elle passait ensuite par la Mulatière (au-dessus de l'actuel tunnel du Rond-Point), la descente s'effectuant ensuite par l'actuelle rue de Dunkerque. Un pont permet de traverser le Furan au lieu-dit la Rivière et de poursuivre sur la rive de l'Ondaine jusqu'à la Romière (quartier du Chambon-Feugerolles). Cet axe ancien fut probablement utilisé régulièrement jusqu'à la mise en place des routes royales.
    A la Mulatière (au niveau de l'actuelle rue de Dunkerque), a été découverte, vers 1885, une pièce d'argent à l'effigie de Vesta, denier consulaire de P. Sulpitius Galba, édile curule de Rome en 69 av. J.-C. ;
  • Une ancienne voie pavée a été mise au jour rue de Fontainebleau (actuelle rue Étienne-Mimard) lors de travaux de nivellement réalisés en août 1895 et un as de Néron avait été découvert au même endroit en 1883. Empruntant un pont sur le Furan, cette ancienne voie (désignée dans les sources de la fin du Moyen Âge comme un ancien itinéraire public) traversait alors l'ancienne ville. Le toponyme « Violette » (actuel square Violette) est un dérivé classique de « Via Lata » (voie large) ;
  • Une autre voie ancienne reliant Vienne à l'Auvergne passait à moins d'un kilomètre au Nord de l'enceinte de Saint-Étienne, dans le prolongement de l'actuelle rue des Frères-Chappes, où fut découvert un bronze moyen de Trajan, son tracé passant au milieu de l'actuelle place Jean-Jaurès, en direction du secteur Quartier Gaillard/Maisons Rouges/Marandon et de Saint-Victor-sur-Loire. Utilisée jusqu'à la mise en place du plan en damier de l'architecte-voyer Pierre-Antoine Dalgabio, elle est visible sur le plan de la ville de 1763-1773.

Le secteur étant constitué d'une série de cols et de seuils sur la ligne de partage des eaux, la route entre Rhône et Loire mentionnée par Strabon passait probablement à proximité de l'emplacement de l'actuelle ville de Saint-Étienne : cette route de 800 stades entre Rhône et Loire empruntait la vallée du Gier puis vraisemblablement celles du Langonand ou du Furan. Long d'environ 140 kilomètres de Vienne à Roanne (point où la Loire devenait navigable), ce chemin vers le Nord évitait ainsi la navigation à contre-courant sur le Rhône puis la Saône.

Le bois Monzil, à Villars, a été l'objet de découvertes modestes en novembre 1831.

Dans le territoire de la paroisse de Saint-Étienne, plusieurs lieux-dits Mathouret/Martorey ont été identifiés et pourraient potentiellement correspondre à l'emplacement de cimetières paléochrétiens :

  • Sur l'ancienne route de Saint-Chamond entre Monteux et le Monteil ;
  • Entre le Mont et la Grange-de-l'Œuvre (actuelle place du Bicentenaire) à l'emplacement de la gare de Bellevue ;
  • Entre la place Polignais et l'actuelle gare du Clapier ;
  • Près de Chavassieu.


Le Moyen Âge

La ville est gouvernée par des syndics et consuls élus siégeant à l'ancien Hôtel de Ville (actuelle place Boivin).

1167

Le château de Saint-Priest-en-Jarez est mentionné dans les textes. C'est sous le patronage du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez qu'est fondée la paroisse de Saint-Étienne-de-Furan, à une date et dans des circonstances inconnues. Saint-Étienne continue à dépendre administrativement de Saint-Priest-en-Jarez jusqu'en 1789.

1184

Le comte Guy II de Forez fonde l'abbaye de Valbenoîte dans l'alleu de Ponce de Rossillon. Sur les titres de création, il est mentionné pour la première fois la paroisse de Saint-Étienne.

1195

Wilhelmine de Rossillon donne à l'abbaye ses terrains du « champ de L'Orme ». En s'implantant ainsi à deux kilomètres au Sud de la ville, l'abbaye cistercienne de Valbenoîte bénéficie très probablement de la présence de la grande route de Lyon au Puy-en-Velay et du potentiel hydraulique des eaux du Furan.

XIIIe siècle

La ville est un modeste bourg adossé à l'actuelle colline Sainte-Barbe entre le Roannelet et le Furan. La paroisse, en revanche, s'étend sur un territoire plus vaste. Avant le détachement de celles de L'Étrat et Rochetaillée aux XIIe et XIIIe siècles, la paroisse de Saint Étienne allait ainsi des sources du Furan à Saint-Priest-en-Jarez. Les habitants élisent alors librement des syndics et semblent jouir de premières franchises municipales.

Commence l'extraction du charbon.

XIVe siècle

Le village se compose du noyau ancien, fortifié, mais dont l'enceinte est à présent englobée dans des constructions nouvelles.

1359

La Guerre de Cent Ans n'épargne pas Saint-Étienne et l'abbaye de Valbenoîte est saccagée par les Tard-Venus anglais. Pour lutter contre ces dangers, l'abbé Hugues de Torrenche entreprend de fortifier la ville.

XVe siècle

Saint-Étienne-de-Furan fait partie des fiefs des seigneurs de Saint-Priest-en-Jarez.

Le village compte 3 000 habitants et se développe autour de la place Grennette.
La route de Lyon - Le Puy-en-Velay - Toulouse passant par Saint-Étienne favorise le développement de la ville et entraîne le développement des faubourgs ouest (Tarentaize et Polignais) et à l'est, le long de la rue de Lyon.
Il s'est constitué un centre important de production métallurgique (armes blanches, puis armes à feu dès les guerres d'Italie) et l'armurerie fait désormais la renommée de la commune avec la production d'armes de guerre (ou de commerce). La petite métallurgie donne naissance à une production très variée, appelée « clincaillerie » (quincaillerie).


Vue de la ville, à la fin du Moyen Âge (vers 1445)
1410

La ville acquiert le Pré de la Foire sur la rive droite du Furan (la future place du Peuple).

1477

Les Durgel de Saint-Priest-en-Jarez ajoutent à leur nom « et de Saint-Étienne ». La cité (composée de deux cents maisons) se concentre alors autour de l'actuelle place Grenette et de la Grande Église.


L'époque moderne

XVIe siècle

Il se développe aussi la fabrication de rubans importée d'Italie (rubanerie qu'il ne faut pas confondre avec la passementerie).

1534

Les « consuls », « habitants et manants de Saint-Étienne-de-Furan » obtiennent le gouvernement des portes et des murailles de la ville, s'affranchissant de la tutelle du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez qui leurs confirme le droit de nommer les consuls chaque année et celui de s'assembler « à leur gré, dans la maison de ville, pour la chose publique ».
Avec l'essor économique et démographique, le bourg fortifié est trop exigu et deux faubourgs se développent autour des murailles : à l'Ouest à Polignais et Tarentaize autour de la place Roannelle, et à l'est au-delà du Pré de la Foire, le long du chemin qui conduisait à Valbenoîte, le futur quartier Saint-Jacques.
La cité compte alors plus de 3 000 habitants.

1535

Le roi François Ier dépêche à Saint-Étienne l'ingénieur Virgile pour organiser la production d'armes pour les guerres d'Italie.

Début 1570

La ville est prise par l'amiral de Coligny, au cours de la troisième guerre de religion.

1592

L'écrivain Papire Masson écrit : « cette ville est célèbre dans toute l'Europe par l'industrie de ses habitants qui ont des ateliers semblables aux forges de Vulcain où se fabriquent toutes sortes d'objets de quincaillerie, les armes de chasse et de guerre ».

XVIIe siècle

Grâce à l'importance de son activité industrielle, la ville abrite 23 000 habitants.

La ville s'étale peu, mais beaucoup de reconstructions sont réalisées dans les faubourgs dont le quartier de l'hôpital (qui sera détruit lors du percement de l'avenue de la Libération en 1905) et le quartier des armuriers (quartier Saint-Jacques).

1641

Saint-Étienne passe de la maison des Durgel à celle des Chalus, une branche apparentée.

1669

Saint-Étienne compte plus de 600 armuriers.

1697

Saint-Étienne compte 14 000 habitants environ.


Maison des Feugerolles, construite à l'époque moderne (XVIIIe siècle)
XVIIIe siècle

Avec la Révolution française, la ville s'étend officiellement en absorbant ses faubourgs : Tarentaize, Polignais et La Montat (actuelle place Fourneyron).

Janvier 1723

François de Chalus vend pour 400 000 £ la seigneurie de Saint-Priest-en-Jarez et de Saint-Étienne à Abraham Peirenc de Moras, qui meurt sans héritier.

1762

Saint-Étienne compte 18 000 habitants environ.

Années 1770

Saint-Étienne compte 27 496 habitants environ.

2 février 1787

Gilbert des Voisins vend à son tour la seigneurie de Saint-Priest-en-Jarez et de Saint-Étienne à Louis XVI, pour la somme de 1 335 935 £.

1789

C'est la Révolution française. Saint-Étienne ne vit pas d'événements révolutionnaires d'une intensité particulière.

1790

Avec ses 28 140 habitants, la ville est dite « la plus considérable du Forez, la seconde du gouvernement du Lyonnais, renommée par ses manufactures et son commerce en armes, clinquaille et rubans ».


L'époque contemporaine

1792

La Révolution crée les « communes », des administrations municipales, qui permettent aux municipalités d'acquérir une certaine autonomie administrative. A Saint-Étienne, c'est la « Commune de Saint-Étienne ».
Saint-Étienne est créée, en tant que ville indépendante de Saint-Priest-en-Jarez, sous le nom d'Armes (Commune-d'Armes ou Armes-Ville) dans le Canton-d'Armes.

La période révolutionnaire permet à la municipalité d'acheter des terrains du clergé et de la noblesse.
L'architecte-voyer Pierre-Antoine Dalgabio établi un nouveau plan de la ville. Jusqu'alors orientée Est-Ouest suivant la route de Lyon au Puy-en-Velay, la ville adopte un nouveau axe Nord-Sud suivant la route de Paris à Annonay. Pierre-Antoine Dalgabio n'hésite pas à la faire passer à travers le couvent des religieuses de Sainte-Catherine, le condamnant à la démolition. Cette nouvelle route deviendra petit à petit la Grand'rue.

1793

La ville appartient au département de Rhône-et-Loire, avec comme chef-lieu, Lyon. Cette dernière s'efforce d'entraîner la ville d'Armes dans la révolte contre la Convention. Pour détacher le Forez de la révolte lyonnaise, la Convention enlève au département de Rhône-et-Loire les districts de Montbrison, d'Armes et de Roanne et crée le département de la Loire. Le chef-lieu est Feurs.

1795

Montbrison devient le chef-lieu du département de la Loire.

Début du XIXe siècle

La ville retrouve le nom de Saint-Étienne et compte 16 259 habitants.

C'est la Révolution industrielle. S'y développent les métiers de la métallurgie lourde et l'exploitation industrielle des mines de charbons.
Dans le même temps, Saint-Étienne devient la capitale mondiale du ruban en dépit de la concurrence de Bâle.

XIXe siècle

Avec l’essor industriel et économique en 1855, Saint-Étienne devint le chef-lieu du département.
La ville alors restreinte dans ses limites communales décide d’annexer différentes communes limitrophes :

  • 1855 : Beaubrun, Montaud, Outre-Furens et Valbenoîte ;
  • 1863 : la ville cède Planfoy (avec Saint-Genest-Malifaux) ;
  • 1969 : Saint-Victor-sur-Loire (non contiguë à Saint-Étienne, avec le statut de commune associée) ;
  • 1970 : Terrenoire ;
  • 1973 : Rochetaillée (avec le statut de commune associée).

1815

L'agglomération de Saint-Étienne est constituée par un ensemble de quatre communes : Saint-Étienne proprement dit, Montaud au Nord-Ouest, Outre-Furan au Nord-Est et Valbenoîte au Sud-Est. Ces trois dernières communes, bien moins peuplées, ont un vaste territoire. Une grande partie de leur superficie est encore en culture. Saint-Étienne, au contraire, enserré dans les limites trop étroites, n'a plus de place pour accueillir de nouveaux habitants ou permettre la création de nouvelles usines.
Pour cette raison, Saint-Étienne demande l'annexion de ces communes suburbaines.

1816

Louis-Antoine Beaunier, ingénieur des mines, crée l'« École des mineurs de Saint-Étienne ». Elle porte aujourd'hui le nom d'« École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne ».

Années 1820

Avec le développement de l'usage du charbon, de multiples puits apparaissent sur le bassin.

1821

Une ordonnance royale autorise la construction de l'actuel Hôtel de Ville le long de la rue de Roanne sur la place Monsieur (actuelle place de l'Hôtel de Ville). L'édifice est construit par les architectes Pierre-Antoine Dalgabio et son neveu Jean-Michel Dalgabio.
Le bâtiment en carré est centré sur une cour à colonnades. L'entrée principale au Sud est composée d'un grand escalier qui conduit à sept arcades.

5 mai 1821

Louis-Antoine Beaunier demande la concession d'une voie ferrée de Saint-Étienne à Andrézieux, longue de près de dix-huit kilomètres.

1822-1830

En plus du nouvel Hôtel de Ville, Saint-Étienne se dote d'un Palais de Justice, d'une Bourse, d'une Condition des Soies, d'une Grand Rue, de nouvelles rues, de places... Ces nouvelles constructions s'accompagnent de travaux d'adduction d'eau, d'assainissement, d'éclairage...

26 février 1823

Louis XVIII accorde la concession du premier réseau ferré d'Europe continentale. Cette première ligne, uniquement destinée aux marchandises tractées par des chevaux, donne accès au port d'Andrézieux. Le charbon embarqué sur le fleuve part à destination de la façade atlantique, se posant en concurrent des charbons du Nord et de Valenciennes.

27 octobre 1824

Le gouvernement délivre la première concession minière à Saint-Étienne.

Juin 1827

Mise en service du premier chemin de fer français entre Saint-Étienne et Andrézieux.
La traction à vapeur remplace rapidement la traction animale, grâce à Marc Seguin, ingénieur des mines.

1830

Barthélemy Thimonnier conçoit à Saint-Étienne la première machine à coudre.

1833

Mise en service de la deuxième ligne de chemin de fer français entre Saint-Étienne et Lyon. Elle a été construite en cinq ans par Camille Seguin et Marc Seguin pour un coût de 14 500 000 francs.

Le premier tramway français est concédé dans la Loire, faisant la liaison Montbrison-Montrond. C'est la première voie ferrée posée sur route, affectée au transport des voyageurs et des marchandises.

1838

Le tramway est mis en service.

1842-1843

L'administration n'annexe pas les communes limitrophes à Saint-Étienne mais crée de nouvelles communes : Beaubrun, détachée de Montaud en juillet 1842 et La Ricamarie, détachée de Valbenoite en 1843.

1er août 1844

Ce n'est qu'à cette date que la première locomotive arrive à Saint-Étienne du fait de la dure rampe venant de Rive-de-Gier.
Autrefois pénalisée par son enclavement, la région stéphanoise va alors connaître un essor économique et démographique important.

1848

Saint-Étienne montre grand enthousiasme à la chute de Louis-Philippe 1er, dernier roi de France, et à la proclamation de la République. Des arbres de la Liberté sont plantés et le drapeau rouge est hissé pour la première fois sur l'Hôtel de Ville. Mais pas pour longtemps.

2 décembre 1851

Louis-Napoléon Bonaparte, dit Napoléon III, alors prince-président de la France depuis trois ans, fait un coup d'État en conservant le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdit de se représenter. Il dissout l'Assemblée nationale et met fin à la Deuxième République qui a duré moins de quatre ans.
A Saint-Étienne, les arbres de la Liberté sont arrachés et une quinzaine de socialistes locaux sont arrêtés.

18 septembre 1852

A plus de deux mois d'être empereur, Napoléon III visite Saint-Étienne dans l'enthousiasme populaire.
Edmond Texier, journaliste, écrit : « il y a un mois, Saint-Étienne nommait Jules Favre membre du Conseil général, aujourd'hui cette ville crie "Vive l'Empereur !". La légende impériale est toujours vivante dans le souvenir du campagnard et de l'ouvrier. Mais les drapeaux serrés, les échafaudages disparus, les uns retournent à la charrue, les autres à l'atelier et tous, à leurs instincts démocratiques ».

2 décembre 1852

Le retour de l'Empire stoppe temporairement les grèves.

1853

D'autres bâtiments sont édifiés : une sous-préfecture (devenue Palais des Arts), le Théâtre, l'École de dessin...

31 mars 1855

Saint-Étienne et les communes de Beaubrun (3 650 habitants), Montaud (5 726 habitants), Valbenoîte (6 040 habitants) et Outre-Furan (6 770 habitants) fusionnent. Il devient alors logique que Saint-Étienne, ville la plus peuplée et la plus industrialisée, devienne administrativement le chef-lieu du département.

25 juillet 1855

Un décret impérial établit le chef-lieu du département de la Loire à Saint-Étienne à compter du 1er janvier 1856.

1856

Saint-Étienne compte 94 432 habitants.
Cet accroissement de la population est dû aux fusions mais aussi à une forte immigration de personnes originaires pour la plupart du Velay et du Vivarais.

1856-1864

Le cours Fauriel est tracé sur le cours du Chavanelet jusqu'au Rond-Point.

1860

L'économie stéphanoise rencontre des difficultés qui vont durer trente ans.


Hôtel de Ville, à l'époque contemporaine (1864)
1864

L'Hôtel de Ville est complété d'un dôme de cinquante-et-un mètres de haut réalisé par l'architecte Boisson. Le dôme abrite une horloge et des cloches.

25 mai 1864

Napoléon III reconnaît pour la première fois le droit de grève en France.

1865

Plusieurs milliers de veloutiers (ouvriers fabricant du velours) font grèves pendant quelques jours.

1868

Les passementiers stéphanois accueillent la première antenne française de l'Association Internationale des Travailleurs (AIT), formé à Londres quatre ans plus tôt. Il faut souligner que ce sont les passementiers, et non les mineurs, qui furent les premiers à s'organiser pour la lutte en faveur des travailleurs de leur corporation : sociétés de secours mutuel, coopératives de production, sociétés secrètes... Le contact avec l'AIT y fut pour beaucoup. De son apport s'ensuit la création des comités dont le plus célèbre à Saint-Étienne est celui de la rue de la Vierge : futur « Comité central des quatre cantons ».

1869

Les chaudronniers font grève, de même que les chapeliers à Chazelles-sur-Lyon, les teinturiers à Izieux...
À la suite de l'arrestation d'un groupe de mineurs grévistes, l'armée tire sur la population au lieu-dit « le Brûlé » à la Ricamarie et tue quatorze civils. L'événement, appelé « la fusillade du Brûlé », a un retentissement national et ébranle profondément les convictions patriotiques de la population. Il est considéré comme un des événements fondateurs du mouvement ouvrier en France.

Les Halles municipales sont construites sur le terrain du couvent des Ursulines, don des religieuses à la ville pour la création d'un marché destiné aux commerçants non sédentaires.

Années 1870

La rubanerie traverse une grave crise, due en grande partie à la mévente des articles chers et à la baisse du prix de la soie.

Mai 1870

Lors du plébiscite (destiné à affermir le régime en arguant de sa libéralisation et en faisant adopter au passage l'idée de la transmission par ordre de primogéniture mâle, autrement-dit de Napoléon III à son fils), les libéraux et Napoléon III recueillent une large majorité de « oui ».

7 juillet 1870

Saint-Étienne va dans le sens inverse : vingt-huit radicaux et seulement deux libéraux sont élus aux municipales.
La république s'effondre quelques mois plus tard à Sedan.

18 mars 1871

A Paris, une insurrection contre le gouvernement éclate par la « Commune de Paris », l'administration municipale, due en partie à la défaite française de la guerre franco-allemande de 1870 et à la capitulation de Paris.
L'insurrection va gagner le pays.

24-28 mars 1871

La « Commune de Saint-Étienne », l'administration municipale, embrase la ville. Le Comité central des quatre cantons en est le point de départ.
Le 24 mars, le maire de Saint-Étienne envoie Michel Rondet, inspecteur de la garde communale (la police), au Comité central des quatre cantons pour calmer les partisans de la « Commune ». Il échoue.
Le 25 mars, le tout nouveau préfet de la Loire Henri de l'Espée (nommé cinq jours plus tôt) est arrêté par les émeutiers dans les couloirs de l'Hôtel de Ville. Ils le pressent de démissionner ou de proclamer la « Commune ». Une fusillade éclate, le préfet et deux gardes nationaux sont tués.
Michel Rondet ne participe pas aux événements du 25 mais est néanmoins condamné à cinq ans de prison comme communard. Une rue porte son nom.

Parallèlement à ces mouvements politiques, le développement industriel et donc économique, est en plein essor à Saint-Étienne.

1872

Deux statues réalisées par l'artiste Étienne Montagny sont installées dans la montée des escaliers, l'une représentant la rubanerie et la passementerie, et l'autre la métallurgie.

4 décembre 1881

Le tramway fait son apparition dans Saint-Étienne.

Saint-Étienne compte 123 813 habitants.

1884-1886

Construction de la gare à Châteaucreux.

17 octobre 1885

Étienne Mimard et Pierre Blachon achètent la Manufacture Française d'Armes et de Tir de Monsieur Martinier-Collin pour 50 000 pièces-or. Elle devient Manufrance en 1911.

>> Manufrance <<
www.forumpeuplevert.com/t46-epopee-de-1976#manufrance

Étienne Mimard, dont une rue et un lycée professionnel portent son nom, dirige l'entreprise jusqu'à son décès, soit pendant cinquante-deux ans.

1889

La sidérurgie connaît aussi des difficultés en raison des problèmes d'approvisionnement en minerai et de la découverte d'un nouveau procédé qui permet d'utiliser l'abondant fer de Lorraine (procédé Gilchrist 1878).
La Compagnie des Forges et des Fonderies de Terrenoire fait faillite.

28 octobre 1890

L'ingénieur des mines Henry Kuss prend le poste d'ingénieur ordinaire du sous-arrondissement minéralogique-Ouest dans le bassin houiller de Saint-Étienne. Des catastrophes minières successives (au puits Châtelus en 1887 (79 morts et 6 blessés), au puits Verpilleux en 1889 (207 morts) et au puits Pélissier en 1890 (113 morts et 40 blessés)) y ont douloureusement attiré l'attention publique. Il n'y reste que six mois, mais durant ce court délai il fait appliquer avec grande rigueur dans les exploitations des trois importantes sociétés de Roche-la-Molière et Firminy, de Montrambert et La Béraudière, et des Mines de la Loire, des mesures de sécurité pour prévenir les explosions attribuées au grisou (gaz invisible et inodore), le plus souvent directement liées aux fines particules de poussières de carbone hautement inflammables. C'est le début d'une ère nouvelle dans les mines du bassin : les accidents n'y atteignent plus les proportions catastrophiques qui prévalaient jusqu'alors. Ces mesures seront plus tard codifiées par l'Administration dans des règlements généraux.

1892

Geoffroy Guichard et le cousin de sa femme, Paul Perrachon, fondent sous le nom des « Établissements Guichard-Perrachon » une épicerie située dans un ancien casino, rue des Jardins (renommée depuis rue Michel Rondet), à Saint-Étienne. C'est le début de l'enseigne « Casino ».

>> Stade Geoffroy-Guichard <<
Présentation de Monsieur Geoffroy Guichard
www.forumpeuplevert.com/t14-stade-geoffroy-guichard#geoffroy

1894-1900

Construction de la Préfecture à Saint-Étienne.

1899

La marque des Cycles Mercier est fondée à Saint-Étienne par Émile Mercier, ainsi que la marque Automoto qui fabrique des motos.

Fin du XIXe siècle

Se faisant plus rare, le charbon doit être cherché plus profond dans les puits. Il sera cherché à plus de sept cents mètres de profondeur.

C'est seulement à cette période que se manifeste un certain renouveau à Saint-Étienne. Un effort d'adaptation est fait.
Une grande partie des fabrications lourdes est abandonnée au profit de productions plus spécialisées de qualité comme les aciers spéciaux, les rubans façonnés et de velours, mais aussi de fabrications nouvelles comme le cycle et les pièces détachées d'automobile.

De nouvelles industries s'implantent avec des chefs d'entreprises dynamiques.

Début du XXe siècle

L'industrie de l'arme est dominée par la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne (MAS) pour le matériel militaire et la Manufacture française d'armes et cycles (Manufrance), ainsi que de nombreux artisans pour les fusils civils.

1905-1907

Les terrains délaissés de l'ancien hôpital permettent une grande opération d'urbanisme : la percée de l'avenue Président Faure (actuellement avenue de la Libération).

1911

Saint-Étienne compte 148 656 habitants.

1914-1918

La Première Guerre mondiale constitue une opportunité pour Saint-Étienne. Avec la mine, la métallurgie, les industries mécaniques et l'armurerie, la ville devient l'arsenal de la France.

Dans le sillage de la Première Guerre mondiale, Saint-Étienne renoue avec le développement économique. Les régions industrielles concurrentes du Nord et de l'Est sont dévastées, la reconstruction des zones de front nécessite une importante production. Le développement du cyclotourisme permet à Saint-Étienne de devenir la capitale du cycle.

1919

L'« Amicale des employés de la Société des magasins Casino » (ASC) est fondée par le Groupe Casino. Au fur-et-à-mesure, le nom du club change pour devenir en 1933 l'« Association Sportive de Saint-Étienne Loire » (ASSE).

>> Club <<
www.forumpeuplevert.com/t3-club

Le puits Couriot fait parti des puits les plus modernes d'Europe et peut traiter 300 000 tonnes de charbon par an.

Années 1920-1930

Les installations des puits sont sans cesse modernisées.

1921

La seconde vague d'immigration, en provenance d'Europe, se poursuit. Saint-Étienne compte 165 000 habitants et la crise du logement perdure, notamment à cause de l'accaparement du sol par les compagnies minières.

1929

La crise de 1929 affaiblit l'économie : difficultés dans la métallurgie, le textile, les constructions mécaniques, les cycles et les armes. Cette crise a des conséquences sur toutes les autres activités.
Les faiblesses structurelles de l'économie locale sont visibles :

  • Dans la métallurgie : concurrence du fer et de l'acier lorrain ;
  • Dans la mine : coûts de productions élevés, qualité moindre, infrastructure vieillissante, bassin morcelé ;
  • Dans le textile : hausse du franc donc baisse des exportations, vague protectionniste, entreprises trop nombreuses et petites avec un coût de production élevé.

Saint-Étienne se paupérise : baisse de la population et chômage important. La vie politique s'ancre à gauche, notamment avec le maire Louis Soulié.

Septembre 1930

La construction du stade Geoffroy-Guichard débute, sur les plans des architectes stéphanois Thierry Meyer et Michael Saidoun.

>> Stade Geoffroy-Guichard <<
www.forumpeuplevert.com/t14-stade-geoffroy-guichard

1933

L'Hôtel de Ville subit un incendie.

1936

Le puits Couriot porte sa capacité à 900 000 tonnes de charbon par an. La quasi totalité de l'exploitation de la compagnie se fait désormais par Couriot, devenu un « puits de concentration ».

1938

La compagnie minière du puits Couriot décide d'entasser les schistes résultant du lavage du charbon dont elle n'a plus l'usage juste au-dessus de Couriot : le premier crassier prend forme.


La Seconde Guerre mondiale

1941

Le maréchal Pétain vient présenter à Saint-Étienne la « Charte du travail » (collaboration patronat-salariés) et visite le puits Couriot.

Février 1943

La Gestapo s'installe au Nouvel Hôtel (Châteaucreux). Une annexe est ouverte rue de la Convention.

26 mai 1944

Saint-Étienne subit un important bombardement par une escadrille de bombardiers américains ayant pour objectif principal les usines qu'utilisent les allemands dans la région pour leur effort de guerre et les nœuds de communication ferroviaire. Sont touchés comme prévu, la gare de Châteaucreux (réparée en trois jours), les usines du Marais et le tunnel de Tardy. Mais les bombes, larguées trop rapidement (90% n'atteignant pas leur cible), détruisent les quartiers du Soleil et de Tardy, notamment les écoles ainsi que l'église Saint-François, remplie de fidèles. Le largage des 450 tonnes de bombes cause un lourd bilan : 912 morts, 1 500 blessés, 22 000 sinistrés et 800 immeubles plus ou moins détruits. Parmi les écoles détruites, celle de Tardy dénombre trente-deux morts : huit enseignants et vingt-quatre élèves.

6 juin 1944

Le maréchal Pétain vient à Saint-Étienne rendre hommage aux victimes. Lors de sa visite, il apprend le débarquement sur les côtes normandes.

19 août 1944

Gustave Neumann, dit Armand Bernard, membre du bureau principal de la Gestapo de Saint-Étienne, qui a réalisé un grand nombre d'arrestations, est abattu à Rive-de-Gier.


Place de l'Hôtel de Ville, à la Seconde Guerre mondiale (fête de la victoire, 8 mai 1945)
1er septembre 1944

Saint-Étienne est libérée par les troupes débarquées en Provence.


L'après-guerre

1946

Les mines sont nationalisées et leur exploitation confiée aux Houillères du Bassin de la Loire.

1946-1975

Les Trente Glorieuses et la société de consommation bénéficient encore à Saint-Étienne, Manufrance en constitue le meilleur exemple. Les conflits coloniaux entretiennent la production d'armes.

1948

Le crassier du puits Couriot dépasse les cent cinquante mètres. Il est nécessaire d'en faire grandir un second.


Vue de Villeboeuf sur les crassiers, à l'après-guerre (1950)
Années 1950

La période de reconstruction d'après-guerre permet une reprise économique, avec le renouvellement du matériel et d'autres facteurs comme par exemple la guerre de Corée.

Saint-Étienne se voit confrontée à une double difficulté : un parc immobilier particulièrement médiocre (20% de taudis, 56% de logements médiocres) et une forte croissance démographique accompagnée d'un afflux d'une main d’œuvre issue d'Afrique du Nord. Ainsi, de nombreux grands ensembles sont construits dans les quartiers périphériques (Beaulieu, Marandinière, La Métare...).

1952

L'Hôtel de Ville subit un nouvel incendie. Il endommage le dôme et entraîne sa démolition.

Années 1960

Les deux crassiers du puits Couriot dominent toute la ville et symbolisent avec le chevalement l'héritage minier de la ville. Ils sont aujourd'hui appelés par les stéphanois les deux « mamelles » de Saint-Étienne.

La création d'une université, le développement de grandes écoles, l'installation d'une maison de la culture et de la Comédie de Saint-Étienne effacent progressivement l'image traditionnelle de la cité-usine.

La ville connaît une stabilité politique, plutôt au centre avec les maires Alexandre de Fraissinette et Michel Durafour.

Saint-Étienne n'échappe pas à la crise : concentration des entreprises, concurrence du pétrole et du gaz au détriment du charbon, concurrence de l'Asie dans le textile.

Fin des années 1960

Les Houillères de la Loire sont déficitaires à cause de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, beaucoup moins chers en termes de coûts de production et surtout de frais de transport.

1968

Saint-Étienne atteint son apogée démographique avec 225 825 habitants.

18 octobre 1969

La commune est renommée Saint-Étienne-sur-Loire.

Années 1970

Les grandes industries stéphanoises connaissent de nombreuses difficultés. En vingt ans, les effectifs passent de 26 029 employés à moins de 10 000.

La démolition de l'Hôtel de Ville est envisagée mais le projet est abandonné après un référendum local.

1970

La commune redevient Saint-Étienne.

1973

Le puits Couriot ferme ses portes. Ils ne sont plus que 3 000 employés des houillères.

1974

La crise de 1974 touche sévèrement la ville.

1976

Saint-Étienne et la France sont admiratifs de l'épopée des Verts dans le championnat européen. Celle-ci se finit par une finale perdue contre le Bayern de Munich et le défilé de l'équipe sur l'avenue des Champs-Élysées.

>> Épopée des Verts <<
www.forumpeuplevert.com/t46-epopee-de-1976

1979

L'effort de rationalisation dans les mines débouche sur une politique de repli : le nombre des employés des Houillères baisse de 22 500 à 730 en trente ans.

1983

Le dernier puits du bassin stéphanois, le puits Pigeot, ferme.

1985

Manufrance dépose le bilan. Cet important repli économique passe aussi par une baisse démographique.

Les industries mécaniques subsistent.

Années 1990

Vient le temps de la désindustrialisation et des reconversions. La friche de Manufrance, plus grande d'Europe, est reconvertie et abrite le Centre des congrès, la Chambre de commerce et d'industrie, une partie de l'École des mines...

1990

Saint-Étienne compte 201 569 habitants.

1991

Le musée de la mine ouvre au puits Couriot. Il connaît aujourd'hui un nouveau développement avec sa transformation en parc-musée, à l'échelle cette fois-ci du site tout entier.


Le XXIe siècle


Place Jean Jaurès, avec vue sur le kiosque à musique et la Préfecture, au XXIe siècle
La ville, marquée par une tradition industrielle très forte, doit aujourd'hui vivre une mutation économique en profitant d'un environnement technologique favorable avec des leaders mondiaux (industrie de pointe dans l'optique, textile de haute technologie) et des établissements d'enseignement supérieur (École Telecom, École des Mines). La ville, héritière d'une tradition de savoir-faire et du second tissu de PME-PMI de France, compte également sur le design.
« Saint-Étienne change le monde avec design », c'est le slogan utilisé par la ville pour montrer les grandes inventions stéphanoises utilisées à travers le monde. Une de ces inventions est un ressort développé par Novaressort, monté sur les Airbus A380 ou encore sur le premier cœur artificiel français.

2006

Saint-Étienne compte 177 500 habitants.

22 novembre 2010

Saint-Étienne devient la neuvième commune à être reconnue « Ville UNESCO de design », seule ville française.
Les huit autres sont Buenos Aires, Berlin, Montréal, Kobe, Nagoya, Shenzhen, Shanghaï et Séoul.

2011

Le puits Couriot et ses crassiers sont classés au titre des monuments historiques.

2013

Saint-Étienne compte 172 023 habitants.


Dernière modification le 19 février 2023
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La géographie

La situation

La ville est traversée par le Furan (autrefois écrit « Furens »), rivière de trente-quatre kilomètres. Elle prend sa source à une altitude d'environ 1 200 mètres dans le bois de la Travarie sur la commune du Bessat au pied du Col de la République et descend par le pont Souvignet à Tarentaise avant d'atteindre le barrage du Pas de Riot au niveau de Planfoy. Elle continue ensuite en passant par le barrage du Gouffre d'Enfer et la Via Ferrata au niveau de Rochetaillée et atteint Saint-Étienne. À partir de ce moment, la rivière passe sous la rocade Sud (RN88) au niveau de l'entrée du tunnel du Rond-Point et longe le quartier de la Rivière avant de passer sous la ville de Saint-Étienne au niveau du Lycée Valbenoîte. Recouverte sur sept kilomètres, la rivière ressort dans le Nord de la ville près de l'autoroute A72 dans le quartier de La Terrasse a quelques centaines de mètres seulement du stade Geoffroy-Guichard. Le Furan longe la ville de Saint-Priest-en-Jarez vers le Nord et atteint la ville de La Tour-en-Jarez et de L'Etrat. Ensuite, la rivière rejoint le carrefour autoroutier de Ratarieux (A72-Rocade Ouest) en longeant le Centre administratif, d'entraînement et de formation de l'ASSE et en traversant l'Hôpital Nord. Elle longe l'autoroute A72 jusqu'à La Fouillouse et va après vers Andrézieux-Bouthéon en contournant par le Nord Saint-Just-Saint-Rambert. Après avoir traversé le centre-ville d'Andrézieux, le Furan se jette dans la Loire à une altitude d'environ 360 mètres.
Le Furan a servi pendant longtemps d'égout. Mais depuis la dernière campagne de travaux d'assainissement, 90% des eaux usées sont désormais transportées par les collecteurs jusqu'à la station d'épuration dite du Porchon au bord de l'autoroute A72 et seulement 10% par la rivière.
Saint-Étienne est une des rares communes françaises à être traversée par une rivière recouverte.

La commune a la particularité d'avoir le quartier de Rochetaillée inscrit dans le parc naturel régional du Pilat et celui de Saint-Victor-sur-Loire fait partie de la Réserve naturelle régionale Saint-Étienne - Gorges de la Loire.

Saint-Étienne constitue le cœur d'une métropole de 404 859 habitants, en forte croissance ces dernières années. Elle englobe plusieurs agglomérations proches : vallée de l'Ondaine, vallée du Gier, plaine du Forez autour d'Andrézieux-Bouthéon...


Tracé du Furan

Le Furan, un temps découvert en 2005 pour des travaux (Place du Peuple)

Gorges de la Loire

L'hydrographie

La ville est séparée par deux bassins versants : celui de la Loire avec le Furan qui traverse du Sud au Nord la ville et celui du Rhône avec le Janon qui se jette dans le Gier, un affluent du Rhône.


La géologie et le relief

Saint-Étienne est la troisième plus grande ville d'altitude d'Europe (après Madrid et Sofia) avec plus de 170 000 habitants à plus de 480 mètres d'altitude. La ville est très vallonnée du fait de ses sept collines. Nîmes, Besançon, Rome, Lisbonne, Yaoundé (Cameroun) et Bergen (Norvège) ont aussi sept collines.
La commune est située sur la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée, c'est-à-dire qu'une goutte de pluie tombant avant la « ligne » s'écoulera jusqu'à la Méditerranée alors qu'une goutte de pluie tombant après la « ligne » s'écoulera jusqu'à l'Atlantique.
Les quartiers de Bel-Air, Côte-Chaude et Michon sont situés sur le méridien (demi-ellipse imaginaire tracée sur le globe terrestre reliant les pôles géographiques) de Bruxelles. Tous les points de la Terre situés sur un même méridien ont la même longitude, donc Saint-Étienne a la même longitude que Bruxelles.


Panorama de Saint-Étienne depuis le Guizay, au sud de la ville


Le climat

Le climat de Saint-Étienne est de type semi-continental sous influence montagnarde, conséquence de l'altitude (l'hypercentre étant situé 530 mètres au-dessus du niveau de la mer et les quartiers situés au Sud approchant les 700 mètres d'altitude) et de sa situation en contrebas de l'ubac (versants d’une vallée de montagne qui bénéficient de la plus courte exposition au soleil) du massif du Pilat. Les chutes de neiges hivernales peuvent y être abondantes et les hivers y sont froids et secs. L'influence méditerranéenne se traduit ponctuellement par des épisodes de type cévenol et un ensoleillement souvent supérieur à la moyenne nationale et proche des 2 000 heures.




L'urbanisme

La morphologie urbaine

Jusqu'au XVIIIe siècle

Originellement implantée autour de la place Grenette, la ville de Saint-Étienne se développe selon un axe est-ouest en acquérant des terrains, de part et d'autre du Furan, la ville étant enclavée au nord et au sud par des biens appartenant à l'Église (couvent Sainte-Catherine, paroisse de Valbenoite...).

1789

C'est seulement après la Révolution française et la nationalisation des biens du clergé, que l'axe de développement urbain pivote, en suivant désormais le cours du Furan, vers le nord et vers le sud.

XIXe siècle

Le développement économique et industriel (passementerie, armurerie...) fournit à la bourgeoisie locale l'occasion d'organiser un nouveau plan de ville néoclassique qui se superpose à celui de la ville ancienne et de ses faubourgs.
Le centre-ville est depuis organisé suivant le plan en damier mis au point par l'architecte-voyer Pierre-Antoine Dalgabio.

Fin du XIXe siècle

Elle marquera une certaine rupture dans ce plan en damier, puisque des « courbes » apparaissent : cours Fauriel bordé de contre-allées et d'arbres (dans le cadre du courant hygiéniste au XIXe siècle), cours Victor-Hugo, avenue de la Libération...

Années 1910-1920

L'absence d'initiative patronale dans la construction de logement ouvrier entraîne progressivement une crise du logement.

Après la Seconde Guerre mondiale

Cette période est marquée par la construction des premiers grands ensembles (quartier de Beaulieu).

Années 1970

Construction progressive dans les quartiers Sud-Est (La Métare, La Palle, Montchovet) ainsi que la construction de Montreynaud, et des quartiers de logements sociaux de Solaure (sud) et de la Cotonne (sud-ouest).


Les annexions et les cessions

La ville s'agrandit à plusieurs reprises, annexant des communes, devenant ainsi des quartiers.

1855

Annexion de Montaud, commune créée pendant la Révolution française.

Annexion d'Outre-Furan, commune englobant vingt-trois hameaux dont Monthieux, Les deux Châteaucreux, L'Etivalière, Montreynaud et Le Soleil (chef-lieu après la Révolution française).

Annexion de Valbenoîte, village indépendant depuis la Révolution.

Avec ces nouveaux territoires, la superficie de la ville passe de 256 à 3 986 hectares, pour une population de 94 432 habitants.

1863

Saint-Étienne cède Planfoy à Saint-Genest-Malifaux.

18 octobre 1969

Annexion de Saint-Victor-sur-Loire, village d'origine médiévale qui n'est pas limitrophe à Saint-Étienne (cas très rare en France, normalement anticonstitutionnel), séparé par Roche-la-Molière et Saint-Genest-Lerpt. Il est situé sur un piton rocheux que vient encercler la Loire dans un de ses méandres.

1970

Annexion de Terrenoire. Cette commune était rattachée à Saint-Jean-Bonnefonds jusqu'en 1866.

1er janvier 1973

Annexion de Rochetaillée.



Saint-Victor-sur-Loire, aujourd'hui

Rochetaillée, aujourd'hui


Les quartiers

Saint-Victor



Situation : Au sud-ouest du centre-ville.

Habitants : 3 006

Axes routiers : 15 km du centre ville.

Historique :
Ce fut un petit village médiéval qui était cantonné autour de son église romane de 1070. Dès le XIIIe siècle, une châtellenie est présente dans le bourg. Pendant la guerre de Cent Ans le village se fortifia autour de son château. Aujourd’hui, les fortifications du village n’existent plus.

Curiosité :
- Le lac de Grangent.
- Les gorges de la Loire qui font partie de la Réserve naturelle régionale Saint-Étienne - Gorges de la Loire.
- La base nautique avec port de plaisance et une plage en sable surveillée.
- Le bourg médiéval.
- Un ancien presbytère.
- La maison des passementiers.
- Une église à colonnes du XIe siècle.
- Un château du XIIIe siècle.
- La roseraie du Berland.
- La maison de la nature de la Frapna.


Rochetaillée



Situation : Au sud du centre ville dans le massif du Pilat dans le Parc naturel régional du Pilat.

Habitants : 757

Axes routiers : 30 min du centre ville.

Historique :

Curiosité :
- Château féodal du XIIe siècle
- Barrage du Gouffre d'Enfer construit en 1866
- Barrage du Pas-du-Riot construit en 1878
- Église gothique du XVIe siècle
- De nombreux sites d'escalade et de via ferrata
- Le village fait partie du Parc naturel régional du Pilat.


La Métare Le Portail Rouge



Situation : Au sud-est du Centre ville.

Habitants : environ 10 000

Historique :
Quartier construit dans les années 1960 pour répondre à la pénurie de logements d’après-guerre. Ce quartier neuf géré par un bailleur public permit d’éliminer les bidonvilles qui étaient présents autour de la ville (Méons). Fut bati dans ce quartier plusieurs établissements d'enseignement. On y trouve 3 écoles maternelles et primaires (La Cotencière, Virgile et Baptiste Marcet), ainsi que le collège-lycée du Portail Rouge, dont le lycée aujourd'hui a été renommé Jean Monnet. A la limite Sud du quartier, fut aménagé dans les années 60 le Parc de l'Europe, qui débouche sur le Cours Fauriel. Dans un quartier aux portes du Parc Régional Naturel du Pilat, le Parc de l'Europe n'en est pas moins un lieu très fréquenté, puisque l'on trouve en son sein une crèche. Il rompt véritablement avec les immeubles d'une quinzaines d'étages qui ceinturent le quartier. Le Rond-Point marque la limite septentrionale du quartier alors que les pentes du Pilat les limites australes.

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Curiosité :
- La ligne de crête où est installée le campus de la Métare forme la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée (bassin versant du Rhône)et l'océan Atlantique (bassin versant du Furan et de la Loire).
- Un ancien chemin de pèlerinage de Lyon au Puy (via romipedum a Lugduno ad Podium) est encore visible du lieu-dit La Palle. Cette route montant de Terrenoire, passant le col au milieu des bâtiment de l'Angelus et continuant ensuite le long du tracé de la rue Marcel Sembat est mentionné par un texte de 1243, un des tout premiers textes sur le territoire de Saint-Étienne.
- Parc de l’Europe

Bâtiments spécifiques :
Campus universitaire scientifique de la Métare


Le Bernay Valfuret La Rivière



Situation : Au sud du centre-ville.

Habitants : 4 180

Axes routiers : 15 min du centre ville.


Bellevue Solaure



Situation : Au sud-ouest du Centre ville.

Habitants : 13 227

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Historique :

Curiosité : Place et parc de Bellevue

Bâtiments spécifiques :
- CHU de Saint-Étienne - Site "Hôpital Bellevue" construit par l'architecte Léon et Marcel Lamaiziere en remplacement de l’Hôtel Dieu vers 1900
- Gare de Bellevue
- Clinique Mutualiste
- Campus de Bellevue
- Lycée général et technologique Honoré d'Urfé


Bizillon Centre Deux



Situation : Au sud du centre-ville.

Habitants : 7 566

Historique :
Ce quartier s'est développé autour des activités proto-industrielles des ateliers utilisant la force motrice des eaux du Furan et grâce à l'essor de la passementerie. Le sous-sol "stérile" ne recelait pas de couches de charbon, à l'exception d'un puits de recherche à Bellevue, ce quartier n'a pas connu l'activité minière.
Il abritait aussi une prison construite en 1858 qui accueillit jusqu’à 600 détenus dont les plus célèbres Ravachol et la bande à Bonnot.
Au nord du quartier, une caserne militaire était occupée par 800 militaires du 38e régiment d’infanterie.
Dans les années 1970, des études sur la restructuration du quartier furent réalisées. La caserne fut détruite et remplacée par l'université de Saint-Étienne. La prison et les usines furent remplacées par un quartier moderne équipé d'un centre commercial de plus de cent boutiques.

Curiosité :
- Maisons de passementiers le long du boulevard Valbenoîte.
- Centre-Deux
- Statue de la liberté
- Les Maisons sans escalier ou chalet Bizillon.

Bâtiments spécifiques :
- Campus de Tréfilerie
- École nationale supérieure de sécurité sociale
- Inspection académique de la Loire


Beaulieu Montchovet Marandinière



Situation : Au sud du centre ville.

Habitants : 18 284

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Historique :
Ce quartier est né des programmes de grands ensembles mis en œuvre à partir des années 1950 afin de réduire la pénurie de logements.
La mairie choisit donc de développer un quartier moderne 4 600 logements en HLM pour pouvoir loger plus de 30 000 habitants avec des loyers modérés dans des bâtiments modernes. Ce quartier avait comme emblème un des plus grands immeubles d’Europe surnommé la Muraille de Chine qui était visible depuis l’autoroute.
Ce quartier s’est construit en quatre tranches :
- Beaulieu I (Beaulieu) de 1953 à 1955
- Beaulieu II (La Marandinière) en 1959
- Beaulieu III (Montchovet) en 1964
- Beaulieu IV (La Palle) en 1971
Il est aujourd’hui en profonde mutation avec un programme de renouvellement urbain qui prévoit la démolition de plus 1000 logements et la reconstruction de 250.

Bâtiments spécifiques :
- CHPL (Centre Hospitalier Privé de la Loire) qui remplace la muraille de Chine
- École nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne

Curiosité : Le bois du four


Fauriel



Situation : Au sud-est du centre ville.

Axes routiers : 15 min du centre ville

Historique :
Le cours Fauriel est un projet du maire Christophe Faure-Belon qui prit 10 ans pour être réalisé de 1856 à 1866.
Ce nouveau boulevard emprunte le lit du Chavanelet affluent du Furan entre les hauteurs du jardin des Plantes et de Valbenoîte.
L’origine de ce projet était de doter la ville de Saint-Étienne, qui était alors en pleine expansion, d’embellissements. Cela passa par la création d’un boulevard et de larges allées de promenade.
Cette large voie permit la construction de grands édifices par Léon Lamaizière comme la Manufacture Française d'Armes, des villas et immeubles du côté pair, le groupe scolaire Saint-Roch.

Bâtiments spécifiques :
- Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne / Montbrison
- École supérieure de commerce de Saint-Étienne

Curiosité :
- Manufrance : Manufacture Française d'Armes et de Cycles.
- Le Planétarium de Saint-Étienne.
- La Rotonde qui est un centre de culture scientifique, technique et industrielle.
- École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne qui est une école d'ingénieurs française.


La Cotonne



Situation : À l’ouest du centre ville. Sur la colline du même nom. C'est un quartier populaire composé d'habitations de type HLM, lotissements, copropriétés.

Habitants : 9 709

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Bâtiments spécifiques : Cité universitaire "Tréfilerie"


Terrenoire



Situation : À l'est du centre-ville.

Habitants : 7 652

Axes routiers : 25 min du centre ville.

Historique :
Située sur la ligne de partage des eaux le long de l'ancien chemin reliant Lyon au Puy-en-Velay, Terrenoire a peut-être connu l'occupation romaine. C'est en tous cas ce que laissaient penser la découverte au milieu de XIXe d'une borne miliaire retrouvée au lieu-dit l'Etrat-sous-Gillière. L'hypothèse d'un aménagement du cours de la rivière Janon détournée pour alimenter l'aqueduc du Gier fut également émise.
Érigée en commune aux dépens de Saint-Jean-Bonnefonds en 1866, le bourg s'est fortement industrialisé au XIXe siècle avec l'implantation de grandes industries et le percement du tunnel de Terrenoire, (ouvert en 1829) qui traverse la ligne de partage des eaux entre Loire et Rhône. Malheureusement, il ne reste plus que des vestiges des "forges et aciéries de Terrenoire" (premières forges à l'anglaise installées en France) qui firent la renommée de l'ancienne commune.
L'habitat ancien est composé de maisons bourgeoises et d’anciennes habitations d'ouvriers. Ce quartier fut annexé en 1970 par la ville de Saint-Étienne.

Curiosité :
- Le bassin de Janon où traditionnellement étaient organisées des joutes.
- Le parc du château de la Perrotière du XVIIIe siècle.
- Place du Pilat.
- La colline du Bois d'Avaize aménagée en circuits thématiques sur la géologie et la flore.
- Viaduc de Terrenoire.


Monthieu, Saint-François



Situation : À l'est du centre-ville.

Habitants : 9 405

Axes routiers : 20 min du centre ville.

Curiosité :
- Hôtel particulier Subit-Gouyon ou Hatier.
- Parc Giron qui est un centre d'antiquaires.
- Le Jardin des Plantes, anciennement site d'extraction de la Société des Mines de Villeboeuf, site de l'Esplanade Opéra-théâtre de Saint-Étienne

Bâtiments spécifiques :
- Zone commerciale autour de l'hypermarché Géant
- IUFM de Saint-Étienne


Châteaucreux



Situation : À l'est du Centre ville.

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Historique :
Situé, au début du XIXe siècle, aux confins de Saint-Étienne et d'Outre-Furan, le hameau de Château-Creux connait une importante activité minière (puits Neyron, puits Jabin, puits Thibaud, puits du gagne-petit). L'urbanisation arriva avec l'installation de la principale gare ferroviaire de Saint-Étienne en 1857. Le quartier fut bombardé en 1944, lors des bombardements alliés sur la gare de Châteaucreux afin d'arrêter les troupes nazies. C’était un quartier industriel où étaient présents différents établissements dont la chocolaterie Weiss.
Une profonde mutation est aujourd’hui lancée sur ce secteur pour devenir le quartier d’affaires de la ville.

Bâtiments spécifiques : Le parcotrain

Curiosité :
- Gare de Châteaucreux
- Siège social de Casino


Crêt de Roc


Situation : À l'est du Centre ville.

Habitants : 7 700

Axes routiers : 5 min du centre ville.

Historique :
Formé à l'origine du faubourg de la Croix et du hameau de Neyzieu, ce quartier collinaire fut le secteur historique des armuriers et à la fin du XIXe siècle de la passementerie. Il se distingue par une architecture variée composée d'un riche patrimoine résidentiel et d’anciens ateliers éclairés de grandes fenêtres permettant de profiter de leurs bonne exposition solaire.
Il est actuellement en profonde mutation avec une rénovation des anciens immeubles et places ainsi que de la création sur le secteur Desjoyaux des habitations haute qualité environnementale.

Curiosité :
- Les rues et traboules qui dominent toute la ville.
- Le cimetière du Crêt de Roc fondé en 1802 où sont enterrés tous les notables de Saint-Étienne.


Méons Le Soleil



Situation : À l'est du Centre-ville.

Habitants : 5 916

Axes routiers : 20 min du centre-ville.

Historique :
Le Solier, (Soleil) apparaît dans les textes en 1206. Petit hameau regroupé autour de son église, implanté au croisement de deux routes au cœur de l'ancienne commune d'Outre-Furens, au milieu du XIXe siècle, il se présente sous l'aspect d'un gros bourg industriel.
Son développement rapide au XIXe siècle se fit avec l'essor du chemin de fer, l'installation de la métallurgie lourde dans le quartier du Marais (Aciérie Barrouin) et avec l’exploitation minière. Le quartier est alors celui des métallos et des mineurs.
Le XIXe siècle a vu l'installation des puits Saint-Louis, St-André, des Flaches, Mars, Achille, Thibaud, Jabin, du Bardot puis au XXe siècle la concentration de l'activité sur le puits Verpilleux n°1 (1874) et Verpilleux n°2 (1948-1972).
Avec la forte demande en employés étrangers pour l'extraction du charbon les cantonnements se développement aux pieds des crassiers à Méons. Ces logements provisoires perdurèrent jusqu'aux années 1960 où la mairie décida de lancer un grand plan de construction dans le quartier de Beaulieu. Ces bidonvilles furent détruits et remplacés par des équipements sportifs.
Ce quartier connut aussi le premier aérodrome stéphanois en 1909 avec un hangar construit à Méons qui abritait une dizaine avions.
Il fut bombardé le 26 mai 1944 par les Alliés pour immobiliser l'armée allemande, les rues Beaunier et du Monteil furent très touchées.

Bâtiments spécifiques : Parc des sport de Méons composé d'un vélodrome, de stades et de terrains de tennis.

Curiosité :
- Terril de l'Eparre
- Église Sainte-Barbe (Patronne des mineurs)


Colline des Pères, Tardy


Situation : À l’ouest du centre-ville.

Habitants : 5 123

Axes routiers : 10 min du centre-ville.

Historique :
Mentionnée à la fin du XVe siècle, la colline Sainte-Barbe, terroir des Rampeaulx d'ancienneté de Rhoannel dominait à l'origine la vieille ville, les faubourgs des Gaulx (1454) et de Polignais (1378).
Au XVIIIe siècle avec la Révolution française les ordres religieux se voient dépossédés de leurs terres et repoussés aux marges de la ville. La colline du Mont d'Or devient alors le dernier refuge des ordres religieux stéphanois. On y trouvait alors différents édifices religieux, avec la chapelle Sainte-Barbe réalisée en 1587 et le monastère des Pères Capucins érigé en 1622. Pendant la Révolution le monastère fut transformé en foyer pour orphelines.
Lors de l'occupation de Saint-Étienne par les troupes fédéralistes lyonnaises en 1793, la chapelle fut endommagée par les tirs de boulets de canon tirés depuis la place Royale (place du Peuple) pour faire taire les cloches incitant la population au soulèvement.
En 1847, une nouvelle église des Capucins fut réalisée par l’architecte Mazerat. L'ancienne chapelle fut détruite en 1859 par M. Gérard, alors architecte de la ville. À la fin du XIXe siècle, une grande croix fut installée par l'architecte Joannès Chaumarat, dressée comme pour rappeler la croix qui trônait avant la Révolution place du Peuple.

Curiosité :
- La grande croix qui domine la ville depuis ses 25 mètres de haut. Un escalier intérieur de 52 marches, interdit au public, permet de monter à son sommet.
- L'église des Capucins.
- École des Beaux-Arts.
- Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne


Tarentaize Beaubrun Séverine



Situation : À l’ouest du Centre ville.

Habitants : 6 270

Axes routiers : 20 min du centre ville.

Historique :
Polignais (ou Poulougnez) et Tarentaize sont au Moyen Âge les faubourgs les plus anciens de la ville situés respectivement sur la route du Puy et le chemin de Saint-Rambert. Ils se sont développés au XVe siècle, et s’étendaient au-delà des fortifications à l'Ouest du bourg médiéval dans un quartier parsemé de carrières. L'habitat était alors composé de maisons, simples et petites, construites en grès houiller extrait des carrières limitrophes.
Ce quartier ouvrier a accueilli les vagues d'étrangers venus alimenter en main d'œuvre le développement industriel et minier local.
À partir de 1816, le sous-sol du quartier fait partie de la concession minière de Beaubrun. Les couches situées à moins de 200 m de profondeur furent exploitées par les puits Châtelus I et II au XIXe siècle, puis par le puits Couriot au XXe siècle pour les couches plus profondes.
Dans les années 1970, le quartier est rasé, l'habitat étant devenu très insalubre. Les travaux continuerons jusqu'au début des années 1990 avec la construction de la médiathèque.
Aujourd’hui, ce quartier est en pleine mutation : le projet s'articule autour de la question de la destruction de l’habitat ancien et / ou insalubre et la mise en valeur du patrimoine dans le cadre de la Z.P.P.A.U.P.

Curiosité :
- Musée de la mine
- Parc Couriot
- Les crassiers de Couriot
- Église Saint-Ennemond

Bâtiments spécifiques :
- Médiathèques municipale
- Gare de Saint-Étienne-Le Clapier


Badouillère Saint-Roch Valbenoîte



Situation : Au sud du centre ville.

Habitants : 11 356

Historique :
Les première trace d'activité religieuse de la ville se situe dans le quartier de Valbenoîte, Vallis Benedicta (vallées bénite) avec la construction de l'abbaye cistercienne de Valbenoîte par les moines de Bonnevaux à la fin du XIIe siècle près de la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (passant plus au sud à La Rivière).
Un petit noyau de peuplement se forma autour de l'abbaye grâce à sa topographie relativement plane, et la possibilité de culture, par opposition aux pentes du Pilat où le nom de rue de Champagne (campagne cultivée), connu dès le IVe siècle, nous le rappelle.
Ce quartier subit de nombreux malheurs avec le pillage des Tard-Venus anglais en 1359 lors de la guerre de Cent Ans. Fortifiée bien avant le centre-ville elle fut dévastée par les protestants en 1570. Elle subit de nombreuses inondations par les trois rivières qui la traversent.
Ce village resta indépendant de la Révolution jusqu'en 1855 où il fut annexé par Saint-Étienne.

Curiosité :
L'église de Valbenoîte où il reste des traces de l'ancienne abbaye.
La place Valbenoîte avec une croix gothique de la fin du XVIe siècle.
L'église Saint-Roch.
Hôtel particulier « Le Palais Mimard » construit au XIXe siècle d'architecture néogothique.

Bâtiments spécifiques : Le conservatoire Massenet.


Saint-Jacques Chavanelle


Situation : Au centre ville.

Historique :
Ce quartier s’articule autour de la rue des Martyrs de Vingré - l'ancienne rue St-Jacques - qui empruntait le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XVIIe siècle, ce quartier est le faubourg des armuriers qui trouvent avec les eaux du Furan et du Chavanelet une source d'énergie permettant d'actionner leurs machines. L’architecture est principalement du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle.

Curiosités :
- Le groupe de maisons du XVIIe siècle, rue Escoffier.
- La maison des Feugerolles composée d'un très bel escalier et loggia du XVIIIe siècle.
- L'église Notre-Dame avec une façade de style Jésuite du XIXe siècle. Cette église abrite une chaire en bois sculpté de Désiré Claude et l'orgue Callinet (1837), classé Monument historique, restauré à l'identique par Gaston Kern en 1995. Le clocher abrite un carillon mécanique, restauré en 2001.
- Place Chavanelle, ancienne gare routière de la ville qui fut rénovée et rendue aux piétons. Des œuvres d’artistes contemporains sont mises en lumière sur la place.
- Hôpital la Charité


Hypercentre vieille ville


Situation : Au centre ville.

Habitants : 8 631

Curiosités :
- La Maison François Ier construite en 1547 dans le noyau primitif de la ville.
- Maison ancienne à colombage du XVIe siècle.
- Tour de la Droguerie construite au XVIe siècle. La tour faisait partie des anciens remparts qui ceinturèrent la vieille ville.
- Hôtel particulier de Jullien-Chomat de Villeneuve. Il est aujourd’hui occupé par le musée du vieux Saint-Étienne.
- Immeuble Grand-Cercle bâtiment du XIXe siècle avec des décorations de style rococo.
- Ancienne Chambre de Commerce rue de la Résistance construite au XIXe siècle. Le tribunal des prud’hommes siège aujourd’hui dans ce bâtiment.
- Hôtel de ville construit par les architectes Dalgabio en 1821.
- L’hôtel de la préfecture construite par l'architecte M. Huguet fut inauguré en 1902.
- Immeuble de La Loire Républicaine construit par l'architecte Léon Lamaizière au XXe siècle
- La cathédrale Saint-Charles construite de 1912 à 1923.
- La Grand'Église édifiée au XVe siècle, style gothique forézien en grès houiller
- La statue de Jeanne d'Arc de Frémiet qui est une reproduction de la statue place des Pyramides à Paris
- Le Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire
- Place du Peuple
- La Rue de Lyon qui est un ancien axe historique de la ville et l'église Sainte-Marie
- La place Jean-Jaurès
- Le palais de justice


Jacquard



Situation : Au centre ville.

Habitants : 7 781

Historique :
C'est vers 1840 qu'apparaît le quartier sur les cartes. Avant 1855, l'actuelle place Jacquard était la place de Montaud. Le quartier marquait alors la frontière entre Saint-Étienne et l'ancienne commune de Montaud, la rue du Grand-Gonnet étant officiellement la limite à la fois de la ville de Saint-Étienne mais aussi la limite à partir de laquelle l'extraction du charbon était autorisée (investison). La rubanerie a contribué au développement de ce quartier au cours du XIXe siècle. De nombreux fabricants firent construire des ateliers dans ce quartier facilement reconnaissable à leur hautes fenêtres et à la décoration de leur façade dans les espaces encore libres. C'est sous leur impulsion que le quartier fut annexé par Saint-Étienne en 1855.

Curiosité :
- L'immeuble de la Condition des Soies construit par Léon et Marcel Lamaiziere, en 1910. La façade est ornée des courbes de l'art nouveau avec des motifs de la rubanerie et du mûrier.
- Les immeubles de fabricants maisons typiques d'ateliers de rubanerie.
- École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne qui prend place dans les murs d'une ancienne usine de rubanerie.
- Place Jacquard avec le monument du sculpteur Landowski.
- La synagogue


Côte Chaude Montaud



Situation : Au nord-ouest du centre-ville.

Habitants : 10 954

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Curiosités :
- Golf de Saint-Étienne
- Parc de Montaud


Carnot Le Marais


Situation : Au nord-est du centre-ville.

Habitants : 3 674

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Historique :
Situé à l'origine dans les limites de l'ancienne commune d'Outre-Furens (ou Outre-Furan), ce quartier s'est développé au cours du XIXe siècle avec l’arrivée de nombreuses industries dont la manufacture d'armes. Au plus fort de son développement, elle employait plus de 11 000 personnes.

Curiosité :
- Manufacture d'armes de Saint-Étienne.
- La Cité du Design.
- Stade Geoffroy-Guichard.
- Zénith de Saint-Étienne.
- Le Fil La Scène de musiques actuelles (SMAC)

Bâtiments spécifiques :
- Campus de Carnot
- Le pôle optique vision
- Gare de Saint-Étienne-Carnot
- Stade Henri-Lux


Bergson La Terrasse



Situation : Au nord du Centre ville.

Habitants : 10 180

Axes routiers : 15 min du centre ville.

Historique :
C'est un quartier moderne construit dans les années 1970 appelé à l'origine Centre-Trois.

Curiosité :
- Musée d'art moderne de Saint-Étienne, le deuxième musée d'art contemporain de France (dans la commune de Saint-Priest-en-Jarez, plus au Nord).
- Église du Sacré-Cœur construite au XXe siècle.

Bâtiments spécifiques : Gare de Saint-Étienne-La Terrasse d'où partit la première ligne de chemin de fer de l'Europe continentale.


Montreynaud



Situation : Au nord du Centre ville.

Historique :
C'est un quartier des années 1960 composé de copropriétés financées par l’accession sociale.

Habitants : 12 487

Axes routiers : 10 min du centre ville.

Bâtiments spécifiques : La tour plein ciel, elle est surmontée d'un château d'eau en forme d'entonnoir et domine toute la ville. Elle a été détruite le 24 novembre 2011 à 10h45 par foudroyage (75% des votes en faveur de sa démolition).


Les voies et les lieux-dits

-


Les projets d'aménagements

L'EPASE (Établissement Public d'Aménagement de Saint-Étienne), créé en janvier 2007, propose une grande opération d'urbanisme qui concerne plus de 970 hectares du centre-ville, du site Couriot, des quartiers de Carnot, de Jacquard, de Châteaucreux, de la Plaine-Achille et de Monthieu, où l'enjeu est le renouvellement de l'habitat, du cadre de vie, des services et le développement économique et commercial de la ville.

  • Construction d'un grand centre d'affaires dans le quartier de Châteaucreux ;
  • Réaménagement et mise en valeur du site du puits Couriot afin de le transformer en lieu culturel et touristique ;
  • Aménagement de la Manufacture Impériale d'Armes en campus scientifique et cluster créatif grâce à la proximité de la Cité du Design ;
  • Création d'un parc urbain sur le site de la Plaine-Achille, regroupant des équipements culturels : le Zénith, la nouvelle Comédie et Le Fil ;
  • Nombreux autres projets d'envergure moins importante : construction de logements, démolition d'immeubles anciens jugés « insalubres », projets économiques, embellissement de places et rues, « mise en valeur » du patrimoine...

La ville est intégrée à l'Euro métropole constituée autour des agglomérations de Lyon, Saint-Étienne, Porte des Alpes et la ViennAgglo.


La codification postale

Compte tenu de l'étendue de la ville, il y a trois codes postaux :

  • Saint-Étienne Nord-Ouest, Nord-Est et centre-ville : 42000 ;
  • Saint-Étienne Sud et Rochetaillée : 42100 ;
  • Saint-Victor-sur-Loire (rattachée au bureau distributeur de Roche-la-Molière) : 42230.


Le transport

Saint-Étienne propose un large choix en terme de mobilité : l'autopartage, les vélos en libre-service, les transports en commun (avec le tramway, le trolleybus et l'autobus) et encore d'autres moyens.


L'autopartage

En octobre 2011, la coopérative Alpes Autopartage implante sa marque « Cité Lib » à Saint-Étienne. La société grenobloise propose dans cent dix villes des véhicules en autopartage. La coopérative, qui fait partie du réseau France AutoPartage, gère seize stations stéphanoises.
Saint-Étienne Métropole se dit soucieuse de l'environnement et des gains de pouvoir d'achat que peut permettre cette solution pour les ménages effectuant moins de 10 000 kilomètres par an. Donc dans le but de soutenir la coopérative, la métropole en devient sociétaire.
Début 2017, la marque Cité Lib devient Citiz Alpes-Loire, pour que le réseau France AutoPartage ait des membres aux noms uniformes (Citiz Alsace, Citiz Bordeaux, Citiz Provence...).


Citiz dans l'hyper centre


Les vélos en libre-service

Un service de vélos en libre service, nommé « VéliVert », est mis en place en juin 2010. Le réseau comprend 360 vélos à sept vitesses, répartis dans vingt-neuf stations fixes sur trois communes (Saint-Étienne, Saint-Priest-en-Jarez et Villars). Des stations mobiles sont installées au gré des manifestations : semaine de la mobilité, semaine du développement durable...
Ce service est proposé par Saint-Étienne Métropole et mis en place par Smoove.


VéliVert à la gare de Châteaucreux


Les transports en commun

Le réseau de transports de l'agglomération stéphanoise est géré et exploité par la société TPAS (« Transports Publics de l'Agglomération Stéphanoise »), de son nom juridique, pour le compte de Saint-Étienne Métropole. Elle exerce son activité sous le nom commercial de STAS (« Société de Transports de l'Agglomération Stéphanoise »).
Basée à Saint-Priest-en-Jarez, la STAS dessert quarante-cinq communes. Elle propose le transport en vélo, en tramway, en trolleybus, en autobus mais également trois services de transport à la demande (Monbus), deux services de taxi-bus et un service de transport pour les personnes à mobilité très réduite (Handi'Stas). Pour proposer ces services, elle dispose de quarante-deux tramways (pour trois lignes), de neuf trolleybus (pour une ligne) et de 263 autobus (pour soixante-huit lignes régulières).
Par an, la STAS parcoure plus de dix millions de kilomètres pour quarante-six millions de voyageurs, soit 126 000 voyageurs par jour.
Sous la forme d'une société anonyme, la STAS emploie 660 salariés et réalise un chiffre d'affaires de soixante millions d'euros.


Le tramway

Saint-Étienne, Marseille et Lille sont les seules villes françaises à avoir conservé son tramway en centre-ville en permanence depuis ses origines. En effet, il fonctionne sans interruption depuis sa création en 1881.
Saint-Étienne et Lille sont également les seules villes françaises à exploiter le tramway sur des voies métriques, c'est-à-dire dont l'écartement des rails est d'un mètre, ce qui est considéré comme étroit. La voie métrique est réputée être plus économique à la construction et à l'entretien que la voie normale (1,435 mètre) car :

  • Elle utilise du matériel plus léger et occupe donc une emprise au sol moins importante ;
  • Elle accepte des courbes plus serrées ;
  • Elle autorise des rampes plus élevées, grâce à la crémaillère (tige ou barre garnie de crans ou de dents) ;
  • Elle nécessite des ouvrages d'art (ponts, tunnels, murs, tranchée couverte, digue, quais et autres ouvrages portuaires) moins nombreux et des tunnels avec un portail de dimensions réduites.

Par an, la STAS parcoure un million et demi de kilomètres pour vingt-deux millions de voyageurs, soit soixante milles voyageurs par jour. Avec ses trois lignes, le tramway représente 50% de la fréquentation de l'ensemble du réseau.


1871-1916 : les pionniers du tramway stéphanois

Le tramway arrive dans le paysage stéphanois à la fin du XIXème siècle. C'est l'époque de l'explosion industrielle et urbaine : il est primordial pour les villes de faciliter les échanges et les déplacements. Au fil des années, la région stéphanoise voit se succéder des tramways à vapeur, puis électriques. Le réseau se développe progressivement jusqu'à son apogée en 1913.

1871

Études, demandes de concession, négociations pour la réalisation de lignes de tramway urbaines et suburbaines.


Tramways de 1881 à 1907
4 décembre 1881

Ouverture d'une première ligne par la « Compagnie des chemins de Fer à Voie Étroite de Saint-Étienne, Firminy, Rive-de-Gier et extensions » (CFVE) sur une longueur de 5,5 kilomètres entre les quartiers de La Terrasse et de Bellevue. L'exploitation est assurée par des trains à vapeur comportant trois ou quatre voitures.
Cinq jours avant ont eu lieu des essais officiels sur l'axe central de Saint-Étienne, en présence du Préfet de la Loire.

1883

Constitution en société de la CFVE par Auguste Mundel, entrepreneur parisien de travaux publics.

1884

Le parc comporte 34 locomotives à vapeur, 97 voitures et 12 fourgons.

1897

Constitution de la « compagnie des Tramways Électriques » (TE). Elle construit un réseau de tramways électriques parallèlement à celui de la CFVE, ce qui la concurrence directement.

1906

Constitution de la « société des Tramways électriques de Saint-Chamond » (TSC).


Tramways de 1907 à 1959


Réseau en 1913
1907

Devant la concurrence de ces deux nouvelles compagnies, la CFVE modernise son réseau. La totalité est électrifiée entre août 1907 et juin 1914. Une série de lourdes motrices à essieux radiants (c'est-à-dire qu'ils s'articulent sur un pivot central au lieu qu'ils soient fixés aux caisses pour pouvoir prendre des courbes serrées), de type H assure dès lors l'exploitation.
Alimentées par une perche qui part du toit de la machine et qui vient s'encastrer dans une caténaire (fil aérien) par une roulette à gorge, les motrices tractent les anciennes remorques des tramways à vapeur. Elles sont équipées de freins à air mais ne possèdent pas de compresseur : les réservoirs sont remplis à chaque terminus à l'aide de prises d'air comprimé. Ce système reste une particularité stéphanoise.

1913

Le réseau stéphanois connaît son apogée. Il s'étend jusqu'à Pélussin, Saint-Héand, Firminy et comporte 84 kilomètres de lignes.
La fréquentation est de vingt-neuf millions de voyageurs cette année-là sur le seul réseau de tramways (CFVE et TE confondues). Ces chiffres augmenteront jusque dans les années trente.

1918

La CFVE complète son parc par du matériel d'occasion provenant de Nancy (type R).


1929-1959 : le repli face au développement des transports routiers

Victime de la crise économique et de la hausse des coûts d'exploitation, le transport public de Saint-Étienne comme la plupart des autres villes françaises se caractérise à cette époque par un net repli du tramway électrique au profit des autobus et du trolleybus.

1929

En proie à des difficultés financières, la TE fait faillite. Son réseau est racheté par la ville devenant la « Régie des tramways électriques » et son exploitation est confiée à la CFVE.

1930

Le réseau stéphanois, toutes sociétés confondues, compte 90 kilomètres de lignes. La fréquentation monte à 37,5 millions de voyageurs cette année-là.

Les autobus commencent à concurrencer les tramways, ce qui cause des difficultés à la CFVE qui abandonne purement et simplement des lignes.


Tramways de 1935 à 1959
1935

Les tramways électriques ne circulent plus que sur trois lignes urbaines.

1935-1938

Huit motrices de type J sont construites et mises en service. Quelques motrices H sont modernisées.

1941

Dix nouvelles motrices de type K sont mises en service.


Réseau en 1952
1952

Seule la ligne La Terrasse-Bellevue résiste à la vague de démantèlement du réseau. Sa conversion en trolleybus semble impossible en raison de la fréquentation (70 000 à 80 000 voyageurs par jour) et de la faible largeur des rues. Cependant, cette ligne subit de nombreuses critiques, notamment de la part des automobilistes, ce qui a faillit la faire disparaître.

À cette époque, de nombreuses villes françaises font totalement disparaître sans discernement leur réseau de tramways au profit des autobus et de la voiture. Seules Saint-Étienne (avec une ligne), Marseille (avec une ligne) et Lille (avec deux lignes) gardent le tramway. Aujourd'hui, nombreuses sont les villes qui renouent avec ce mode de transport.

1957

La CFVE veut moderniser son réseau et passe commande de trente motrices PCC de conception belge et construites à Strasbourg.

1958


Tramways de 1958 à 1998
Arrivée des PCC de 104 places sur l'unique ligne subsistante, dont la fréquentation et la fréquence (toutes les deux minutes) demeurent très élevées. Le choc est total : nul part en France, un tel matériel se rencontre. Le confort, la rapidité et l'élégance de ces motrices rompent l'image désuète de l'ancien tramway. Les PCC offrent également des performances supérieures à l'automobile en termes d'accélération et de freinage. Toutes ces qualités font des PCC une réussite totale, garante de la pérennité des tramways dans la ville. Seule Saint-Étienne bénéficie d'une telle modernisation.
Montées sur deux bogies (chariots situés sous la motrice sur lesquels sont fixés les essieux et qui ont l'avantage d'être mobiles par rapport au châssis) à roues élastiques, les PCC comportent quatre moteurs de 50 CV pour une caisse de 13,95 mètres de long.

Grâce à la détermination du directeur du réseau de tramways Henry Desbarres, à l'arrivée des PCC et aux aménagements sur les voies de circulation permettant de doubler les tramways aux quais, la dernière ligne est sauvée in-extremis. Saint-Étienne a failli voir ses tramways disparaître.

1967

La CFVE commande cinq motrices PCC articulées afin de renforcer la capacité de la ligne dont le trafic augmente.


Tramways de 1968 à 1998
1968

Les motrices articulées sont mises en service.

1972

Le parc comprend 35 motrices de tramways, 105 trolleybus et 80 autobus.


1974-1983 : Saint-Étienne : une rue, un tram

À partir de 1974, l'élargissement de la Grand' Rue à Centre-Deux enclenche l'aménagement d'une voie spécialement réservée au tramway. Cette mise en site propre se fera de manière progressive. À la clé : des durées de parcours raccourcies, une sécurité renforcée et un meilleur service à l'usager.

1975

Commence la réalisation du projet de mise en site propre pour l'ensemble de la ligne. Les nombreux problèmes de circulation en centre-ville entraînent une baisse conséquente de la fréquence des tramways et donc de leur rentabilité.
Les premières sections en site propre sont réalisées rues Bergson et du onze novembre.

1980


Tramways de 1980 à 1998
Inauguration du nouveau pôle d'échanges de La Terrasse et du terminus nord du tramway.


Logo de 1980 à 1998
Le « Syndicat Intercommunal pour l'Organisation des Transports de l'Agglomération Stéphanoise » (SIOTAS, aujourd'hui fusionné à Saint-Étienne Métropole), unique autorité organisatrice des transports urbains, est créé. Le SIOTAS dépose le nom commercial « STAS » pour la gestion de son réseau. Il regroupe treize communes. Dans la nuit du 31 décembre 1980 au 1er janvier 1981, une longue page d'histoire se tourne avec l'effacement de toutes les inscriptions CFVE au profit des initiales de la STAS.
Contrairement à ce qui se rencontre alors en France, le réseau de Saint-Étienne conserve une grande qualité de service et une attractivité qui en fait un des réseaux les plus efficaces. Cas rare, la CFVE réussissait à maintenir l'équilibre de ses comptes...

Le Groupe Transexel obtient auprès du SIOTAS le contrat de délégation de service public des tramways.

Plusieurs motrices font l'objet d'une rénovation lourde : l'intérieur est réaménagé, la carrosserie est modifiée notamment au niveau des roues et des phares, et la peinture change.

2 novembre 1982

Les postes de receveurs (personnes qui perçoivent la recette) sont supprimés et remplacés par le libre-service.


Réseau en 1983
17 février 1983

Inauguration du prolongement du tramway entre Bellevue et le nouveau quartier de Solaure (environ 1,7 kilomètres). Il faut compter trois minutes pour rallier Solaure à Bellevue et vingt minutes pour rejoindre le centre-ville.
C'est la première fois depuis plus de trente ans qu'une ligne de tramways est prolongée en France.

1985

La mise en site propre est prolongée de Centre-Deux à l'Université.

1986

Le SIOTAS ne reconduit pas le contrat du Groupe Transexel, choisissant une autre société : Transcet. Cette dernière change le nom de STAS pour TRAS (« Transports urbains de l'Agglomération Stéphanoise ») et devient une filiale stéphanoise de Transcet.

1990

La TRAS fait le choix d'imposer définitivement le sigle STAS pour une meilleure visibilité. Ce sigle n'avait d'ailleurs jamais vraiment disparu.


1991-2019 : le redéploiement au service d'une ville attractive

La modernisation du réseau s'accélère avec le prolongement de la ligne historique et la poursuite de sa mise en site propre, puis la mise en service de la deuxième ligne de tramways qui transforme l'urbanisme du centre-ville et « booste » son développement économique.


Tramways de 1991 à 2006
1991

Inauguration du prolongement Hôpital Nord-La Terrasse (environ 2,2 kilomètres).

Une première série de quinze nouvelles rames Alsthom-Vevey est mise en service, numérotées de 901 à 915. Fabriquées en commun par la société française Alsthom et la société suisse Vevey, ces rames baptisées « Saint-Étienne 1 » sont équipées de perches, les anciennes motrices PCC étant toujours en circulation. D'une longueur de 23,24 mètres, une rame peut transporter 211 personnes.

La mise en site propre est prolongé sur la rue Bergson.

1993

La STAS emménage à son nouveau « quartier général », à Saint-Priest-en-Jarez. Le « Transpôle STAS - Les Grands Mâts » de neuf hectares abrite le siège social, le musée des transports ainsi que le dépôt et l'atelier d'entretien pour tramways, trolleybus et autobus.
Ce dépôt remplace celui de Bellevue, aujourd'hui disparu, après avoir assuré l'entretien et le remisage des tramways pendant plus de soixante ans.


Siège social

Dépôt de tramway

1997

Mise en site propre du tramway rue des Docteurs Charcot, entre Centre-Deux et la place Bellevue.

Chaudron

Tramways de 1998 à 2017
1998


Logo de 1998 à 2009
La STAS change son logo.

Une seconde série de vingt nouvelles rames Alsthom-Vevey est mise en service, numérotées de 916 à 935. Ces rames baptisées « Saint-Étienne 2 » ne comportent que des différences mineures par rapport à celles de 1991 : palette pour personnes à mobilité réduite, portes louvoyantes (c'est-à-dire coulissantes sur la paroi extérieure du tramway) et caméras à la place des rétroviseurs. Elles collectent le courant par un pantographe (dispositif articulé permettant au tramway de capter le courant par frottement sur une caténaire) et sont capables d'atteindre soixante-dix kilomètres par heure.
Les PCC cessent de circuler. Les perches des rames Alsthom-Vevey de 1991 sont remplacées par des pantographes, les perches ne convenant plus pour ces rames plus consommatrices d'énergie que les PCC.

2000

La TRAS devient la TPAS à la suite du changement d'actionnaire de la société au profit de Veolia Transdev. Né de la fusion de Veolia Transport et de Transdev, filiale de Veolia Environnement et de la Caisse des Dépôts, Veolia Transdev est l'opérateur mondial de référence des transports publics. Veolia Transdev conseille et accompagne les collectivités territoriales, du pré-projet à l'exploitation quotidienne des réseaux de transports publics en passant par l'assistance à la maîtrise d'ouvrage. Avec 102 000 collaborateurs dans vingt-sept pays, le groupe exploite 60 000 véhicules et vingt-cinq réseaux de tramway. Veolia Transdev réalise un chiffre d'affaires de presque huit milliards d'euros. Elle est cotée aux bourses de New York Stock Exchange (Wall Street) et d'Euronext (Bourse de Paris).

Le projet de création d'une deuxième ligne de tramways en site propre jusqu'à Châteaucreux est adopté.


Réseau en 2006
2006

Après deux années de travaux, une nouvelle ligne de tramways est mise en service entre la place du Peuple et la gare de Châteaucreux restructurant ainsi le centre-ville, qui s'accompagne de l'achèvement de la mise en site propre de la ligne historique, notamment au moyen d'un dédoublement de l'itinéraire entre les places du Peuple et Anatole France, sur le cours Victor Hugo.
Cette extension du réseau est exploitée par deux lignes complémentaires Hôpital Nord-Châteaucreux et Châteaucreux-Solaure, reliant Châteaucreux à La Terrasse au nord, et à Bellevue au sud. Leur mise en service permet d'accueillir 22 000 passagers supplémentaires par jour sur le réseau de tramways seulement. La création de cette nouvelle infrastructure entre la place du Peuple et Châteaucreux est la première phase d'un projet plus ambitieux visant à prolonger ce nouvel axe fort en direction du secteur nord-est.

Les rames Alsthom-Vevey de 1991 sont rénovées au niveau des peintures extérieures pour adopter celles des rames de 1998. Les sièges sont aussi changés.

La STAS et la société TVG (Transports de la Vallée du Gier) fusionnent.


Logo depuis 2009
Printemps 2009

La STAS change son logo.


Tramways depuis 2010
2010

Début de l'opération de changement de la peinture extérieure pour les rames Alsthom-Vevey de 1991.

30 août 2010

Le réseau de tramways est restructuré pour simplifier la numérotation des lignes : T1 pour la ligne Hôpital Nord-Solaure, T2 pour la ligne Hôpital Nord-Châteaucreux et T3 pour la ligne Châteaucreux-Solaure.

Fin 2011

Le changement de la peinture extérieure est terminé.

1er semestre 2012

Veolia Transdev remporte le renouvellement de son contrat de délégation de service public pour une durée de neuf ans. Le contrat s'élève à quarante-sept millions d'euros par an.
Saint-Étienne Métropole fixe de nouveaux objectifs à Veolia Transdev :

  • Une croissance continue de la fréquentation pendant l'ensemble de la période ;
  • Une bonne gestion du réseau dans un souci de maitrise des dépenses et d'optimisation des deniers publics ;
  • La prise en compte des objectifs du Plan Climat de Saint-Étienne Métropole.

Juin 2012

Le contrat de délégation de service public est signé.

1er juillet 2012

Le contrat de délégation de service public entre en vigueur.

2014

Début de l'opération de rénovation des rames Alsthom-Vevey de 1998. Elles sont transportées par camion à Albi pour être rénovées dans les ateliers de la société Safra. Finie la couleur saumon un peu dépassée de l'intérieur du tramway. Désormais, le gris métallisé habille l'intérieur, du sol au plafond. Cette « cure de jouvence » selon Saint-Étienne Métropole, est nécessaire : « ces rames, qui datent de 1998 doivent subir des opérations de rénovation électrique, des reprises de carrosserie et des réaménagements extérieurs et intérieurs (éclairage, peinture, sols, sièges...). Nous souhaitons développer l'utilisation du tramway dans les années à venir, aussi il se doit d'être attractif » ajoute la métropole.
Le cabinet lyonnais de design « Avant-première » est chargé de repenser l'intérieur des rames. Les aménagements, qui sont effectués par des entreprises locales ou françaises, sont les suivants :

  • Une meilleure accessibilité des rames pour les personnes en situation de handicap (marchepieds, espaces de circulation plus grands...) et augmentation du nombre de places réservées ;
  • Les sièges sont davantage disposés de manière latérale, et non plus par blocs, comme avant. « Ainsi, les passagers devraient mieux se répartir dans la rame » indique le Directeur Général de la STAS. Cette nouvelle organisation ne fait perdre qu'un seul siège à l'ensemble de la rame, par rapport à l'ancien système ;
  • Des appuis-dos sont installés, comme dans les autobus ;
  • L'éclairage est modifié : des ampoules LED ont par exemple été ajoutées aux machines validant les tickets ;
  • En termes de sécurité, ce sont huit caméras qui surveillent l'intérieur de la rame, contre quatre auparavant ;
  • Une révision totale de la mécanique : organes de freinage, révision des chaînes de traction, rénovation des bougies... « Le tout majoritairement réalisé en interne, par le personnel de l'atelier tramway de la STAS » indique le Directeur Général.

« Cette rénovation, d'un montant global d'environ six millions d'euros hors taxes, se fera au rythme de six à sept rames par an » (soit une rame par mois) souligne Saint-Étienne Métropole.


Arrivée à Safra d'un tramway

Intérieur des tramways après rénovation

Fin 2014-début 2015

Dans le cadre des objectifs du Plan des Déplacements Urbains (PDU), une étude est réalisée concernant la réalisation du prolongement de la ligne Châteaucreux-Solaure devant relier Châteaucreux à La Terrasse. Elle conclut à la nécessité et à la faisabilité générale du projet.

Avril 2015

Le projet de prolongement de la ligne Châteaucreux-Solaure est voté à la majorité par le Conseil de Communauté de Saint-Étienne Métropole.


Calendrier des opérations

Les concertations préalables permettent aux élus de la Communauté Urbaine de Saint-Étienne Métropole de prendre en compte les nombreuses propositions et interrogations du public pour arrêter le tracé. Quant à l'enquête publique, elle permet aux habitants de Saint-Étienne Métropole de donner leur avis sur le projet définitif.

2ème semestre 2015

Un diagnostic et une évaluation des sols sous forme de sondages et de forages sont réalisés dans plusieurs rues, avant même l'approbation du tracé, pour connaître la nature des sols.

Décembre 2015

Les services techniques de la STAS font circuler de nuit un « faux » tramway. Monté sur les nouveaux bogies avec une carrosserie aux dimensions du modèle Urbos 3, il a permis de réaliser une première évaluation des adaptations à prévoir sur les lignes.


Réseau en 2020
Mars 2016

Le tracé du prolongement est approuvé. Il contourne le centre ville par l'Est en passant par le secteur nord de la gare de Châteaucreux, le cœur du quartier du Soleil, le Zénith, l'ancienne voie ferrée (première voie ferrée d'Europe continentale) transformée en voie verte, la Plaine-Achille, le Technopôle, le pôle sportif stade Geoffroy-Guichard / Étivallière et rejoint à Bergson le réseau existant. D'une longueur de 4,3 kilomètres, le tracé combine le meilleur des scénarios envisagés en matière de desserte des équipements, de lisibilité et de temps de parcours attractif (moins de quinze minutes pour parcourir les 4,3 kilomètres). Le tracé comporte huit stations, dont deux existent déjà (une au début et une à la fin du tracé), soit une station tous les 620 mètres en moyenne. Leur localisation a été envisagée au regard des secteurs d'habitat, des activités et des lieux les plus fréquentés.
Ce prolongement permet de réduire de 26% le temps de parcours actuel en tramway entre Châteaucreux et La Terrasse, et porte à 15,9 kilomètres la longueur totale du réseau. Ce prolongement, qui s'accompagne de la création ou du confortement de parkings relais, permet d'accélérer le développement urbain et économique du secteur nord-est, de redessiner et d'embellir le paysage urbain, de créer des zones piétonnes et cyclables, d'offrir un espace public aéré et agréable, de réaliser des aménagements paysagers de qualité et de sortir Châteaucreux de sa position actuelle de « terminus excentré » par rapport au centre-ville. Il place également le quart nord-est de la ville dans une dynamique métropolitaine, par l'intermédiaire de sa connexion aux trains TGV et TER, et aux réseaux d'autobus TIL (interurbains) et STAS (urbains).
Le quart nord-est de Saint-Étienne est une destination importante pour les déplacements entre domicile et travail. Le Technopôle représente 3 000 emplois et le quartier de Châteaucreux, 7 000. S'y ajoutent les grands équipements de la plaine Achille avec le stade Geoffroy-Guichard, le Zénith, le Parc des Expositions, Le Fil, la nouvelle Comédie, la patinoire et la piscine Raymond Sommet.

Le coût du prolongement est estimé à soixante-quinze millions d'euros hors taxes. Il intègre l'ensemble des dépenses de l'opération, à savoir :

  • Les études préalables et les études techniques, qui représentent 15% du coût total ;
  • Les travaux, qui représentent 70% du coût total ;
  • Les acquisitions foncières et indemnités diverses, qui représentent 8% du coût total ;
  • La rénovation du matériel roulant de première génération, qui représente 7% du coût total.

Les acteurs du projet sont :

  • Saint-Étienne Métropole, en tant que maître d'ouvrage. Il a pour rôle de porter et de financer la réalisation de l'infrastructure, de définir les objectifs, le calendrier et le budget et de veiller à sa bonne réalisation ;
  • Transamo, en tant qu'assistant au maître d'ouvrage. Il a pour rôle d'accompagner Saint-Étienne Métropole dans le pilotage de l'opération (suivi des calendriers, des procédures...) et dans le suivi technique du projet. Transamo est une société spécialisée dans le pilotage de projets de transports ;
  • Le groupement Egis Rail-Atelier Villes & Paysages-Atelier des Vergers-SEITT, en tant que maître d'œuvre. Il a pour rôle de concevoir le projet et de suivre les travaux de la globalité des aménagements nécessaires à la réalisation du projet : le système de transport (voie ferrée, énergie, signalisation...) et les aménagements urbains (voirie, éclairage, espaces verts...).

Juillet 2016

Saint-Étienne Métropole réalise une campagne de repérage pour préciser la nature, l'emplacement et la profondeur des réseaux souterrains proches du tracé. Des marquages sont dessinés sur les trottoirs et les rues : couleur rouge pour l'électricité, jaune pour le gaz et bleu pour l'eau.


Tramways depuis 2016


Intérieur du tramway
La STAS continue de moderniser son réseau avec l'arrivée progressive de seize nouvelles rames de tramway (trois pour faire face à l'augmentation de la fréquentation des lignes Hôpital Nord-Châteaucreux et Châteaucreux-Solaure et treize pour remplacer les rames Alsthom-Vevey de 1991). La première est livrée le 1er juillet, mais n'est pas encore mise en service.
C'est la cinquième génération de tramway électrique en cent dix ans à Saint-Étienne. Fabriquées par la société espagnole CAF sur son site CAF France à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, ces nouvelles rames appartiennent à la gamme Urbos 3. Elles « combinent un design contemporain et des équipements de dernière génération qui garantissent une accessibilité optimale sans compromettre le confort, les performances et la facilité d'exploitation et de maintenance » selon CAF France. Ces rames arborent un confort digne des réseaux les plus modernes et au-delà des exigences réglementaires.

Les rames CAF Urbos 3 ont de nombreux avantages :

  • Elles sont capables de transporter jusqu'à 238 passagers dont trente-quatre assis et d'atteindre soixante-dix kilomètres par heure ;
  • Elles sont munies de supercondensateurs qui permettent de courtes opérations sans sources d'alimentation électrique ;
  • Elles sont bidirectionnelles ;
  • Elles ont des vibrations atténuées et un silence de roulement ;
  • Elles sont dotées d'un plancher bas et plat d'un bout à l'autre du fait que les moteurs, les réducteurs de vitesse et les freins à disque sont disposés sur l'extérieur des roues et non pas à l'intérieur des bogies. Le plancher intégralement plat ainsi que l'absence de rampes, de marches et de podiums facilitent pour tous les usagers les déplacements dans la rame ;
  • Elles ont six portes larges (avec quatre portes doubles et une porte simple aux deux extrémités) pour faciliter l'accès. Leur ouverture n'est plus automatique, mais similaire à celle des TER (ouverture des portes en appuyant sur un bouton placé sur la carrosserie) ;
  • Elles ont une ambiance moderne, claire et colorée avec de larges baies vitrées ;
  • Elles sont équipées d'écrans d'informations permettant de guider les voyageurs en temps réel, de dix caméras de vidéo surveillance, du wifi gratuit haut-débit et d'un enregistreur d'évènements (boîte noire) ;
  • Elles ont un confort thermique performant avec la climatisation et le chauffage à diffusion au sol.

Pour rendre ces rames uniques et design, Saint-Étienne Métropole fait à nouveau appel au cabinet de design « Avant-Première ». Il présente une rame dotée de larges baies, d'un filet chromé autour des ouvertures, d'une face avant panoramique, d'éclairages 100% à LED et d'un haut niveau de confort et d'accessibilité grâce aux deux espaces pour voyageurs en fauteuil roulant.
Le coût de ces nouvelles rames s'élève à cinquante-deux millions d'euros, à la charge de Saint-Étienne Métropole exclusivement.


Côté gauche de la nouvelle rame

Côté droit de la nouvelle rame

Les rames CAF Urbos 3 ont une longueur de trente-trois mètres en cinq modules pour une largeur de 2,15 mètres (pour s'adapter aux caractéristiques de l'infrastructure de Saint-Étienne). Elles sont donc neuf mètres plus longues et cinq centimètres plus larges que les rames Alsthom-Vevey. Il est donc nécessaire de scier de quelques millimètres certains quais. Dix-sept sont concernés sur les soixante-quatre quais du réseau. C'est un chantier mobile réalisé en soirée pour une durée de dix jours. Les tramways sont substitués par des autobus.

Août 2016

Avant l'arrivée des rames CAF Urbos 3, il est également nécessaire d'allonger certains quais trop courts. Six sont concernés, exclusivement sur la partie nord du réseau entre l'Hôpital Nord et la place du Peuple, comme les arrêts Cité du design et Hôtel de ville dans la direction de Bellevue. Quant à l'arrêt rue des Creuses, il est déplacé d'une centaine de mètres et devient l'arrêt Saint-Louis. L'arrêt rue des Creuses était construit en bois avec des plans inclinés et le prolongement du quai aurait été impossible dû à la présence de deux entrées d'immeubles. L'arrêt revient donc à son emplacement initial d'il y a sept ans. À cette époque, les Nouvelles galeries venaient d'être rénovées et lors des travaux, l'arrêt avait été déplacé rue des Creuses.
Le temps des dix jours de travaux, les lignes Hôpital Nord-Solaure et Châteaucreux-Solaure sont interrompues de l'Hôpital Nord à la place du Peuple, substituées par des autobus. Le tramway continue pendant cette période ses rotations au sud, entre Châteaucreux et Bellevue, voire Solaure. Le stationnement nocturne des onze rames en circulation a lieu à Châteaucreux puisqu'elles ne peuvent pas atteindre le dépôt situé à Saint-Priest-en-Jarez.
Deux semaines supplémentaires de travaux sont nécessaires à l'Hôpital Nord pour la réalisation d'un nouveau quai.

Le coût de ces travaux estivaux s'élève à 555 000 euros, à la charge de Saint-Étienne Métropole.

Septembre-octobre 2016

La première rame CAF Urbos 3 est présentée au public lors de la Foire internationale de Saint-Étienne sur le stand de Saint-Étienne Métropole. Les visiteurs peuvent y entrer et découvrir ses aménagements.

Novembre 2016-début 2017

Plusieurs rames CAF Urbos 3 circulent à vide. Les 190 conducteurs de la STAS sont formés sur ces nouvelles rames car elles font dix mètres de plus que les Alsthom-Vevey et le poste de conduite est différent.
Trois formateurs de la STAS apprennent aux conducteurs cette nouvelle façon de conduire. L'un d'eux explique : « dans un premier temps, il y a de la théorie en salle où on va montrer le véhicule sous toutes ses coutures. Ensuite, nous allons au dépôt pour que les conducteurs commencent à se l'approprier pour manoeuvrer, manipuler les boutons. Place ensuite à la conduite avec deux heures entre l'Hôpital Nord et Châteaucreux puis entre Châteaucreux et Solaure pour qu'ils prennent bien la mesure dans les différentes endroits, comment s'arrêter par rapport aux quais, comment bien se positionner par rapport aux différents repères qu'ils vont avoir ».

Mi-janvier 2017

135 conducteurs ont terminé leur formation. L'un d'eux, salarié depuis dix ans, a déclaré : « c'est comme si vous aviez une Renault 5 et vous achetiez une dernière Mégane. Il y a un certain confort. Au niveau de l'ergonomie, vous avez tout à portée de mains. Côté accélération et freinage, c'est beaucoup plus souple. Donc c'est beaucoup plus intéressant pour le confort de la clientèle ».


Inauguration par Gaël Perdriau, président de Saint-Étienne Métropole
3 mai 2017

Après une série d'essais sur voies et l'agrément par les services de l'État, quatre rames CAF Urbos 3 sont inaugurées au siège de la STAS en présence des élus de Saint-Étienne Métropole, du département et de la STAS.
Initialement prévue en décembre 2016, la mise en service a été retardée car « l'homologation par les services de l'État a pris un peu de temps », indique le Directeur Général de la STAS. Il ajoute : « comme on est sur une rame qui a été développée exprès pour Saint-Étienne avec une largeur de voiture spécifique à la ville, il y a une longue période pour l'homologation. Des tests ont été réalisés et on n'a pas de contrôle sur ça ».

Fin juin 2017

Trois autres rames CAF Urbos 3 sont mises en service.

Septembre 2017

Les neuf dernières rames CAF Urbos 3 sont mises en service.

Le wifi gratuit haut-débit est installé dans les rames Alsthom-Vevey.

Dans le but de permettre une exploitation optimale du prolongement de la ligne Châteaucreux-Solaure, certains réseaux d'électricité, de gaz et d'eau sont déplacés afin de rester accessibles pour l'entretien, la maintenance et la rénovation.

Fin 2017

La rénovation des rames Alsthom-Vevey de 1998 est terminée.

Fin 2019

Mise en service du prolongement La Terrasse-Châteaucreux de la ligne Châteaucreux-Solaure, maintenant appelée La Terrasse-Solaure.


Le trolleybus

Saint-Étienne, Lyon et Limoges sont les seules villes françaises à avoir encore des lignes de trolleybus.
L'efficacité des trolleybus entraîne l'essor de ce mode de transport. L'agglomération stéphanoise, de par sa topographie difficile, est un terrain idéal pour le trolleybus. Son réseau connaît un développement important jusque dans les années 1970.

Fin 1940

Le trolleybus fait son apparition à Saint-Étienne, en remplacement des tramways sur la ligne Tardy-Le Soleil. Décidée quelques temps avant le début de la guerre, cette conversion pose des problèmes d'intendance et d'approvisionnement en matériel. Les sept trolleybus CS45 commandés à la société française Vétra ne peuvent pas être livrés. Pour faire face à cette situation, les premiers trolleybus utilisés étaient à l'origine destinés au réseau de Poitiers et circulent provisoirement sur le réseau stéphanois.
Saint-Étienne est la sixième ville française à mettre en service une ligne de trolleybus.

1942

Les sept trolleybus CS45 sont livrés. Ceux destinés à Poitiers sont envoyées à leur réseau de destination.

1952

Le trolleybus est installé sur la plupart des anciennes lignes de tramways.


Trolleybus de 1947 à 1968


Trolleybus de 1954 à 1982
1947

Vingt-deux trolleybus Vetra CS60 sont réceptionnés pour la ligne Bellevue-Firminy.
Progressivement, presque tout le réseau de tramways est converti aux trolleybus, sauf la ligne 4 (Bellevue-La Terrasse), qui reste exploitée par tramways.

1954

Cinquante trolleybus Vetra Berliet ELR sont réceptionnés.

1973

Treize trolleybus Vetra Berliet VA3-B2 en provenance de Marseille renforcent le parc. Ils assurent le service pendant cinq ans.
À cette date, le réseau compte sept lignes : 1 (Bellevue-Firminy), 3 (Dorian-Terrenoire), 5 (Dorian-Michon), 6 (Dorian-Rond Point), 7 (Bellevue-Châteaucreux), 8 (Dorian-La Rivière) et 10 (Tardy-Le Soleil). La ligne 4 (Bellevue-La Terrasse) conserve toujours ses tramways.

1974

A la suite d'un remaniement du plan de circulation, les trolleybus de la ligne 7 (Bellevue-Châteaucreux) sont remplacés par des autobus. Cela n'empêche pas le réseau de connaître des extensions.
Le réseau d'autobus bénéficie de quelques développements liés aux grands ensembles collectifs : la ligne 6 est prolongée à La Métare et la ligne 10 au quartier de La Cotonne.


Trolleybus de 1978 à 1999


Trolleybus de 1983 à 2000


Trolleybus de 1990 à 1999
1978

Le réseau reçoit trente trolleybus Berliet ER100, remplaçant les Vetra Berliet ELR qui sont progressivement retirés du service et mis en réserve.

1983

Huit trolleybus articulés Renault PER180H sont mis en service sur la ligne 6 (Dorian-La Métare). Ce trolleybus a la particularité de pouvoir circuler aussi bien en mode électrique qu'en mode thermique. Mais cette possibilité nécessite une double motorisation qui alourdit le trolleybus et fragilise la caisse. La tentation est grande de circuler perches baissées, ce qui ôte tous les avantages de la traction électrique.
Ce trolleybus a un succès mitigé.

1990

Les trolleybus Berliet ER100 sont repeints aux nouvelles couleurs du réseau. Cette rénovation limitée n'empêche pas de mettre en doute l'avenir du trolleybus à Saint-Étienne.

Années 1990

Le vieillissement des véhicules se fait sentir et la STAS se tourne vers l'autobus pour les remplacer.

1995

La ligne 1 (Bellevue-Firminy) perd ses trolleybus en raison de considérations politiques relatives à l'intérêt du trolleybus et à l'esthétique des lignes aériennes.
Bien que remarquablement efficaces à Saint-Étienne, l'avenir des trolleybus devient incertain : le vieillissement du matériel se fait sentir et la STAS tend à se tourner vers l'autobus. Progressivement, l'exploitation par trolleybus de la totalité des lignes est suspendue. Mais l'opinion générale accepte mal cette évolution. Après quelques hésitations, les trolleybus réapparaissent sur la ligne 10 (Tardy-Le Soleil).

1998

La ligne 6 (Dorian-Rond Point) est déséquipée de ses trolleybus en raison du vieillissement des trolleybus articulés Renault PER180H et à la suite de l'arrivée des autobus Irisbus Agora L.

1999

La ligne 1 (Bellevue-Firminy) est déséquipée de ses trolleybus à la suite des travaux persistants sur la ligne et de la volonté des maires des communes traversées de ne plus voir de câbles aériens, dont le Chambon-Feugerolles notamment.


Trolleybus de 2001 à 2004
2001

Sur les trente trolleybus Berliet ER100, onze bénéficient du programme de rénovation lourde Vivabus développé par Veolia Transdev pour les réseaux qu'il exploite en France. Il reprend la face avant de Safra, sans les nouvelles portes et transforme l'aménagement intérieur en recourant à des sièges à assises relevables. Ces trolleybus deviennent des Berliet ER100H.
Les dix-neuf autres trolleybus Berliet ER100 subissent une rénovation légère.
N'ayant qu'un éphémère succès, ces trolleybus ont tout au moins permis de maintenir la présence de ce mode de transport dans Saint-Étienne.

Fin 2002

Les trolleybus réapparaissent sur les lignes 3 (Dorian-Terrenoire) et 5 (Dorian-Michon) qui fusionnent pour former la ligne 3 (Terrenoire-Michon).


Trolleybus depuis 2003
2003-2004

La STAS réceptionne onze trolleybus Irisbus Cristalis ETB12, numérotés de 111 à 121. Permettant une modernisation partielle du parc, les usagers sont cependant mitigés au sujet du confort.
Ces trolleybus rencontrent des difficultés à grimper les côtes. Par conséquent, une sous-station est construite à Michon, pour leur éviter la côte.

2004

La construction d'une deuxième ligne de tramways jusqu'à Châteaucreux empêche l'utilisation des lignes 3 (Michon-Terrenoire) et 10 (Tardy-Le Soleil) en trolleybus. Pour garder une ligne de trolleybus, notamment par manque d'autobus, les lignes sont scindées en deux. La provisoire ligne 10 reste exploitée en trolleybus et reprend les itinéraires ouest (Michon et La Cotonne) tandis que la provisoire ligne 3 reprend, en autobus, les parties ouest (Terrenoire et Le Soleil).

2006

À l'ouverture de la deuxième ligne de tramways, la ligne 3 retrouve sa configuration d'avant travaux (Michon-Terrenoire), exploitée en trolleybus. La ligne 10 est scindée en deux et seule sa partie ouest (La Cotonne-Hôtel de Ville) est conservée, exploitée en trolleybus.

La ligne 7 (Châteaucreux-Bellevue) fusionne avec la 8 (Dorian-La Rivière) puis avec la 12 (sud).
La ligne 10 (Le Soleil-Centre Ville-La Cotonne) est maintenue dans sa partie sud-ouest uniquement, le tramway reprenant l'autre partie du parcours.

Février 2009

Un appel d'offres concernant la création d'une nouvelle ligne de trolleybus nord-sud est lancé. Elle s'apparenterait à une éventuelle fusion des lignes 6 (Dorian-Rond Point) et 9 (Montreynaud-La Métare), la première étant donc réélectrifiée partiellement.

Fin 2009

Ne subsiste plus que les lignes 3 (Terrenoire-Michon) et 10 (La Cotonne-Hôtel de Ville).

30 août 2010

Le réseau de trolleybus est restructuré : les lignes 3 (Terrenoire-Michon) et 10 (La Cotonne-Hôtel de Ville) fusionnent pour former la dernière ligne existante, la 3 (Terrenoire-La Cotonne), exploitée partiellement en autobus dû à l'insuffisance du parc de trolleybus et par manque de fiabilité du matériel.

Aujourd'hui

Les trolleybus ne circulent pas le week-end. Ils sont remplacés par des autobus diesel.


L'autobus

Le réseau d'autobus relie quatre bassins de vie entre eux : le bassin stéphanois, le Gier (avec Saint-Chamond), l'Ondaine (avec Firminy) et le Forez (avec Andrézieux-Bouthéon). Pour ce faire, la STAS dispose de :

  • Treize gares routières : Fraisses-Unieux, Firminy, Le Chambon-Feugerolles, La Ricamarie, Saint-Étienne Bellevue, Saint-Étienne Le Clapier, Saint-Étienne Carnot, Saint-Étienne La Terrasse, Saint-Étienne Châteaucreux, Saint-Chamond, Rive-de-Gier, La Fouillouse et Andrézieux ;
  • Soixante-huit lignes régulières dont cinq lignes de soirée ;
  • Plus de 2 200 stations ;
  • Quatre dépôts : dépôt de Transpôle à Saint-Priest-en-Jarez, dépôt de Transparc à Saint-Étienne, dépôt de Pont-Chaney à Firminy et dépôt de Saint-Chamond ;
  • 180 autobus dont 141 véhicules standards, vingt-neuf véhicules articulés, huit midibus et deux minibus. 98% des autobus roulent à l'énergie propre, le gazole blanc.
    À cela, il faut rajouter les 123 véhicules utilisés par les compagnies affrétées du réseau qui sont très nombreuses : SRT, Trans'Roche, Transports Flouret, Autocars Chazot, Autocars Planche, CarPostal Loire, Philibert Transport et Autocars Maisonneuve.

Par an, la STAS parcoure neuf millions et demi de kilomètres pour vingt-quatre millions de voyageurs, soit soixante-six milles voyageurs par jour.

Années 1920

Les trois premières lignes d'autobus urbains apparaissent. Elles sont d'abord desservies par les autobus Garampazzi. Mais peu à peu, des transporteurs routiers rentrent au cœur de la ville et proposent des tarifs bien plus avantageux. La CFVE s'adapte et met en route sa propre flotte d'autobus, pénalisant le réseau de tramway qui disparaît peu à peu.

1939

Plusieurs lignes disparaissent dont la ligne Bellevue-Firminy.

Fin 1940

Un nouveau moyen de transport fait son entrée et concurrence l'autobus, le trolleybus.

1941-1945

La ligne Bellevue-Firminy réapparaît comme d'autres lignes.

1948

La place Dorian est transformée en gare routière.

1952

Le parc comprend dix-huit autobus.

Années 1960

L'étalement de la ville et l'urbanisation galopante entraîne le développement des lignes d'autobus.

1980

Le parc comprend 98 autobus.

1er septembre 1998

A la suite d'un changement du plan de circulation en centre-ville, de nombreuses lignes subissent d'importants changements d'itinéraires et quelques modifications de terminus.

2006

A l'ouverture de la deuxième ligne de tramways, le réseau d'autobus est modifié en profondeur à Saint-Étienne, Saint-Chamond, la vallée du Gier et Firminy.

2008

Le réseau d'autobus est réorganisé et s'agrandit dans la zone Grand Gier.

30 août 2010

Le réseau d'autobus est restructuré pour unifier la numérotation des lignes, auparavant constituée d'un patchwork de la numérotation historique des CFVE puis de la STAS, de celle de l'ancien réseau TVG (ce qui faisait qu'un même numéro pouvait être attribué à deux lignes) et des lignes départementales ayant été intégrées au réseau à la fusion STAS-TVG (numéros à trois chiffres).
Les soixante-six lignes sont maintenant structurées comme suit :

  • Pour se déplacer dans Saint-Étienne et rejoindre l'Ondaine et le Gier : lignes 1 à 9 ;
  • Pour se déplacer dans le bassin stéphanois : lignes 10 à 29 ;
  • Pour se déplacer dans l'Ondaine : lignes 30 à 35 ;
  • Pour se déplacer dans le Forez : lignes 37 et 38 ;
  • Pour se déplacer dans le Gier : lignes 40 à 49, 58 et 59 ;
  • Pour se déplacer en soirée : lignes S3, S6, S7 et S9 ;
  • Les autres lignes : lignes 71 à 83.

Les abribus sont renouvelées. Ils sont maintenant de couleur grise de marque JCDecaux.

2015


Autobus depuis 2015
A travers son Projet d'agglomération 2014-2020, Saint-Étienne Métropole s'engage dans un vaste plan de modernisation de son réseau qui vise à inciter les habitants à davantage utiliser les transports en commun dans leurs déplacements. Le lancement du prolongement de la troisième ligne de tramway, l'acquisition de seize nouvelles rames, la rénovation complète de vingt rames et aujourd'hui l'acquisition de six Iveco Bus Urbanway 12 participe à ce plan.
Les six nouveaux autobus circulent sur les lignes 9 (Montreynaud-La Métare) et 10 (Place Jean Jaurès-Sorbiers-Valfleury).

Cette nouvelle gamme d'autobus est certifiée Euro 6, la nouvelle norme européenne anti-pollution. Ces autobus nouvelle génération, construits à Annonay, rejettent ainsi bien moins de polluants dans l'air que les autres autobus. Par rapport à la norme Euro 5, la norme Euro 6 impose une réduction supplémentaire des valeurs limites de 80% pour les oxydes d'azote, de 50% pour les particules et de plus de 70% pour les hydrocarbures.
Ces autobus de douze mètres de long se distinguent dès le premier coup d'œil des autres autobus par leur design atypique et novateur. Ils sont équipées de cache-roues et de sous baie-vitrées, et disposent de vingt-et-une places assises, de places pour les PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et les UFR (Usagers en Fauteuil Roulant) ainsi que d'une rampe d'accès.

Saint-Étienne Métropole et la STAS ont demandé au constructeur d'améliorer le confort de conduite dans l'autobus en installant un éclairage à LED et en réduisant les vibrations, offrant ainsi aux voyageurs et aux conducteurs un voyage plus confortable.

2016-2020

Saint-Etienne Métropole prévoit l'acquisition de quarante-et-un nouveaux autobus, soit un investissement de dix-sept millions d'euros.

Janvier 2017

Douze Iveco Bus Urbanway 18 (autobus articulés) à environ 400 000 euros l'unité sont livrés et trois autres arriveront dans l'année.
A bord de ces nouveaux autobus, plus de place : il peut contenir 150 personnes, mais surtout un saut en matière de technologie. Ils sont équipés d'écrans interactifs pour informer les voyageurs des conditions de circulation, des horaires, des correspondances aux arrêts, mais également d'informations sur la métropole. Le tout mis à jour toutes les dix secondes.


Logo


Autobus
31 août 2017

Une « nouvelle offre d'autobus à haut niveau de service » est créée : les lignes Métropoles.
Ces lignes représentent des « axes puissants » du réseau d'autobus qui permettront de relier entre elles les zones les plus denses de l'agglomération en termes de bassins de vie et de pôles d'activité.
Repérable par la lettre M, une ligne labellisée Métropole est une offre d'autobus :

  • Plus fréquente : un passage toutes les huit à dix minutes en heure de pointe ;
  • Plus directe : des itinéraires plus directs pour se rendre en centre-ville ;
  • Plus connectée : les quatre-vingts autobus qui circulent sur les lignes Métropoles sont équipés d'écrans d'information voyageurs et du wifi gratuit haut-débit.

Les lignes Métropoles représentent deux tiers de la fréquentation des lignes d'autobus, les améliorations qu'elles portent vont donc bénéficier au plus grand nombre.


L'évolution :


Un Mercedes-Benz Citaro C1 en juillet 2000

Un Heuliez Bus GX117 en août 2000

Un Mercedes-Benz O405GN en 2006


Un Renault Bus R312 en novembre 2006

Un Irisbus Agora S en novembre 2006

Un Setra S315NF en décembre 2006


Un Mercedes-Benz Citaro C1 Facelift en juillet 2012

Un Heuliez Bus GX327 en juillet 2012

Un Setra S415NF en juillet 2012


Un Mercedes-Benz Citaro G en mai 2016

Un Iveco Bus Urbanway 12 en mai 2016

Un Iveco Bus Urbanway 18 en janvier 2017


La toponymie

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La politique et l'administration

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Les jumelages

Au 1er janvier 2011, Saint-Étienne est jumelée avec :
- Coventry (Angleterre) depuis 1955
- Lougansk (Ukraine) depuis le 19 septembre 1959
- Wuppertal (Allemagne) depuis le 19 septembre 1959
- Ferrare (Italie) depuis le 18 décembre 1959
- Granby (Québec) (Canada) depuis le 18 novembre 1960
- Windsor (Ontario) (Canada) depuis 1963
- Geltendorf (Allemagne) depuis 1966, comme jumelage avec la commune de Saint-Victor-sur-Loire, rattachée à Saint-Étienne en 1969
- Tamatave (Madagascar) depuis le 2 juin 1967
- Nazareth Illit (Israël) depuis le 5 août 1974
- Annaba (Algérie) depuis le 27 mai 1982
- Xuzhou (Chine) depuis mars 1984
- Des Moines (Iowa) (États-Unis) depuis le 28 mai 1985
- Patras (Grèce) depuis le 24 février 1990
- Ben Arous (Tunisie) depuis janvier 1994
- Katowice (Pologne) depuis le 29 novembre 1994
- Oeiras (Portugal) depuis le 8 juin 1996


La coopération décentralisée

- Fès (Maroc) depuis 2006
- Bobo Dioulasso (Burkina Faso) depuis 2009


Les villes de design, membres du réseau des villes créatives UNESCO

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La population et la société

La démographie

L'industrialisation amène une très forte croissance démographique de 1800 à 1926. Après un recul industriel de vingt ans cette croissance reprend dans les années cinquante mais ne durera que vingt ans et actuellement la population est revenue à son chiffre de 1946 voire celui compris entre 1921 et 1926. Ce recul démographique est le reflet des difficultés qu'ont subies les principales industries stéphanoises dès le début des années soixante-dix : tout d'abord les Houillères de la Loire en raison de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, de 26 029 employés en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 3 000 en 1973. Le dernier puits fermera en 1983. Puis Manufrance déposera le bilan en 1985 ; en 2001, c'est la Manufacture d'armes de Saint-Étienne reprise par GIAT industries qui ferme ses portes. D'une population de 225 825 habitants en 1968, dans ses limites géographiques actuelles, la ville est passée à 201 569 en 1990, 176 800 en 2004, et 172 696 en 2008.


L'évolution démographique

Évolution démographique entre 1800 et 1851 :
- 1800 : 16 259
- 1806 : 18 035
- 1821 : 19 102
- 1831 : 33 064
- 1836 : 41 534
- 1841 : 48 554
- 1846 : 49 614
- 1851 : 56 003


Évolution démographique entre 1856 et 1896 :
- 1856 : 94 432
- 1861 : 92 250
- 1866 : 96 620
- 1872 : 110 814
- 1876 : 126 019
- 1881 : 123 813
- 1886 : 117 875
- 1891 : 133 443
- 1896 : 136 030

Évolution démographique entre 1901 et 1954 :
- 1901 : 146 559
- 1906 : 146 788
- 1911 : 148 656
- 1921 : 167 967
- 1926 : 193 737
- 1931 : 191 088
- 1936 : 190 236
- 1946 : 177 966
- 1954 : 181 730
Évolution démographique après 1962 :
- 1962 : 210 311
- 1968 : 223 223
- 1975 : 220 181
- 1982 : 204 955
- 1990 : 199 396
- 1999 : 180 210
- 2006 : 177 480
- 2007 : 175 318
- 2009 : 171 961


L'éducation, les arts et la culture

L'enseignement

-


Les musées

Le musée d'art moderne : la deuxième collection de France après le Centre Beaubourg (plus de 4 000 m² de surface d'exposition, plus de 15 000 œuvres en réserve, plus de 900 pièces design…). De Picasso à Fernand Léger, en passant par Andy Warhol ou Jean Dubuffet, les plus grands artistes modernes et contemporains sont présents dans ce musée.
Le Musée d'art et d'industrie : Installé dans un bâtiment Second-Empire récemment remis en valeur, au milieu d'un jardin. Ce musée conserve la 1re collection mondiale de rubans, la 1re collection française de cycles et la 2e collection française d'armes. Ce musée très riche est un brillant témoin du passé industriel glorieux de la ville.
Le musée de la Mine : il est le plus "jeune" des musées stéphanois, inauguré en 1991. Les anciens bâtiments du puits Couriot abritent aujourd'hui la mémoire des anciennes houillères du bassin de la Loire. Le plâtre devrait à terme être transformé en parc urbain.
Le Musée du vieux Saint-Étienne. Ce musée se situe dans un hôtel particulier du XVIIe siècle. À travers une collection importante, vous découvrirez, au sein d'un intérieur au plafond à fougères XVIIe siècle - une spécialité locale - l'histoire de Saint-Étienne.
Le Conservatoire de Saint-Étienne et les Ateliers des meilleurs ouvriers de France expose de nombreuses œuvres originales créées dans les ateliers situés dans le même site.
Le mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, petit musée exposant l'histoire douloureuse de la résistance et de la déportation lors de la guerre 1939/1945 dans la région.
Le Musée des transports urbains de Saint-Étienne et sa région, situé à Saint-Priest-en-Jarez (une commune de la banlieue stéphanoise) dans le site du dépôt principal de la STAS (exploitant du réseau urbain stéphanois) expose l'histoire des transports urbains de l'agglomération et abrite quelques-uns des anciens matériels de transports urbains de la ville (tramways, trolleybus, autobus).


Les sites et les équipements culturels

- Parc Giron : centre d'antiquaires.
- Zénith inauguré en octobre 2008 qui peut accueillir jusqu'à 7200 spectateurs. Johnny Hallyday y a débuté sa tournée d'adieu Tour 66 en mai 2009. C'est la plus grande salle de Rhône-Alpes.
- L'Opéra théâtre de Saint-Étienne.
- Palais des Spectacles : Il servait aux spectacles avec une capacité de 4500 places jusqu'en octobre 2008. Il est maintenant remplacée par le Zénith.
- Le Planétarium de Saint-Étienne : destination l'Univers pour un voyage passionnant.
- La Rotonde : Centre qui associe l’approche pédagogique, expérimentations et culturelle autour de thématiques scientifiques.
- Le Fil Salle de musiques actuelles (SMAC).
- L'Assommoir : Bar à concert, scène musicale underground, situé au Parc Giron.
- Centre des congrès de Saint-Étienne.
- Comédie de Saint-Étienne, est une scène d'importance nationale qui a été la première scène théâtrale décentralisée par Jean Dasté.
- Le site Couriot / Musée de la mine (plate-forme basse et bâtiments du jours).
- Parc des Expositions.
- Le Gran Lux, est une salle de visionnage associative.
- La Cinémathèque de Saint-Étienne.
- Salle Jeanne d'Arc.
- Le Triomphe programmation de type café-théâtre et concert avec des pièces en Gaga.
- L'Épallle théâtre programmation autour du one-man-show.
- Le Théâtre de la Grille Verte avec une programmation autour du théâtre amateur.
- Chok théâtre.
- Le Verso centre de création théâtrale contemporaine.
- Nouvel Espace Culturel programmation en direction du grand public.
- Le cinéma d'art et d'essai Le Méliès aujourd'hui situé place Jean Jaurès, dans l'ancien immeuble du Progrès (4 salles).
- Le cinéma d'art et d'essai classé Recherche Le France situé près du quartier de Châteaucreux (2 salles).
- La galerie d'Art contemporain Le Réalgar.


Les festivals et les fêtes

Festival artistique :
- Biennale internationale du Design de Saint-Étienne : qui a lieu tous les deux ans dans la première quinzaine de novembre pendant une dizaine de jours.
- Fête du Livre de Saint-Étienne : (tous les ans dans la deuxième quinzaine d'octobre pendant trois jours : vendredi, samedi et dimanche) C'est une des fêtes du livre les plus fréquentées de France.

Festival de musique :
- Festival Paroles et Musiques : (début mai).
- Festival des musiques innovatrices : (en juin).
- Festival des Musiques du Monde : Festival composé de concerts, soirées dansantes, animations et films, à la découverte d'autres horizons.
- Biennale Internationale Massenet : festival d'art lyrique.
- Les oreilles en pointe : festival axé sur la découverte de nouveaux talents de la chanson européenne.
- Festival Piano Passion : festival de musique classique (en mai).
- Festival Poto Carrés : festival hip hop, graff, break dance.
- Les Roches Celtiques : festival qui accueille des groupes musicaux d'inspiration celtique en plein air (début juillet).
- Avatarium : Ce festival propose chaque année en novembre une programmation éclectique autour des cultures alternatives, et mêle dans le même temps concerts, conférences et animations.

Festival de théâtre-spectacle-cinéma :
- Festival des 7 Collines : festival de théâtre et cinéma (tous les ans dans la 1ère quinzaine de juillet).
- Festival des Résistances et des Alternatives : (concerts, cinéma, ateliers, débats, conférences, etc. fin avril - début mai).
- Festival des Arts burlesques : Festival composé de spectacles d'humour, conférences, ateliers d'initiations, défilés burlesques et expositions.
- Festival Potos carrés : festival qui présenter à un public varié les différentes disciplines de la culture hip hop.
- Festival du film gay et lesbien Face à face : chaque année en octobre-novembre, il présente une sélection de courts et longs métrages thématiques et des rencontres avec les réalisateurs.
- Planète couleurs le festival des voyages : Festival qui réunit des aventuriers, des reporters-conférenciers, des photographes, des musiciens et des écrivains sur le thème du voyage et de l'aventure humaine.

Fêtes traditionnelles :
- Fête de la Sainte Barbe patronne des mineurs le 4 décembre.
- Foire économique de Saint-Étienne : (tous les ans dans la deuxième quinzaine de septembre pendant onze jours du vendredi au lundi en huit)

Fête sportive :
- Saintélyon est une course à pied nocturne d'endurance entre les villes de Saint-Étienne et de Lyon, sur une distance de 68 km à l'origine.
- Le Vélocio épreuve cycliste depuis 1922 se déroulant le deuxième week-end de juin avec la fameuse montée chronométrée du col de la République
- Francisco Moser, épreuve cyclosportive.


Les médias

Radio :
- Activ Radio : première radio commerciale généraliste locale (90.0 FM).
- Radio Dio : radio associative et alternative, née en 1981. Elle reste une des dernières radios libres de France apparues à cette époque.
- Loire FM
- Radio Soleil : radio associative en arabe et français.
- Radio Espérance : radio catholique.
- RCF : la radio du diocèse de Saint-Étienne (94.7).
- Radio Scoop : radio commerciale généraliste locale (91.3 FM).

Télévision :
- TL7 : chaîne locale.
- Onzéo : chaîne de l'ASSE.

Presse écrite :
- Le Progrès : quotidien d'information locale et régionale.
- La Gazette de la Loire (La Gazette (Loire)) : hebdomadaire d'information locale.
- Saint-Étienne & moi : bimestriel gratuit d'information locale et sportive.
- Sports Forez Vert : le premier magazine omnisport gratuit de la région stéphanoise.
- L'Essor : hebdomadaire d'information locale et régionale.

Sites locaux :
- Forez Info – forez-info.com.
- Zoomdici.frwww.zoomdici.fr


La santé

-


Le sport

Athlétisme

- Jeux Mondiaux Handisports
- Championnats de France d'athlétisme 2001 et 2002.


Cyclisme

- Tour de France : Saint-Étienne a été 24 fois ville-étape du Tour pour 22 éditions de la Grande Boucle a y être passés (une ville peut être plusieurs fois ville-étape au cours d'une même édition lorsqu'elle accueille plusieurs arrivées, ce qui fût le cas pour Saint-Étienne en 1980 et 1986).
- De par sa proximité avec Lyon et avec le massif du Pilat la ville a accueilli plusieurs contre-la-montre : En 1950 et 1956 eut lieu un contre-la-montre Saint-Étienne-Lyon et le parcours inverse Lyon-Saint-Étienne se dispute en 1953. La ville accueille également quatre autres contre-la-montre disputés dans les massifs autour de la ville, en 1980, 1986, 1997 et en 2005.
- 24 fois ville étape, Saint-Étienne est la cinquième ville à avoir le plus souvent reçu le Tour depuis la fin de la Guerre77, derrière Paris (toutes les années), Bordeaux (55), Pau (47) et l'Alpe d'Huez (26).
- Ville-étape en 1950, 1953 (clm), 1956, 1959, 1961, 1963, 1966, 1968, 1971, 1977, 1978, 1980 (une arrivée plus un contre-la-montre), 1983, 1985, 1986 (une arrivée plus un contre-la-montre), 1990, 1992, 1995, 1997 (clm), 1999, 2005 (clm), 2008.
- Le Tour passa également à Saint-Étienne (sans s'y arrêter) au cours de ses deux premières éditions en 1903 et 1904: En 1903 eu lieu la première ascension l'histoire, l'ascension du col de la République. Ce col figure également au programme de la deuxième édition de 1904 mais, dans la montée, des partisans du coureur régional Benoît Faure prennent les autres concurrents à partie. Henri Desgranges privera dorénavant la ville de Tour et celui-ci n'y reviendra que 46 ans plus tard.
- Critérium du Dauphiné libéré : Saint-Étienne a accueilli la course par 23 reprises.
- Grand Prix de Saint-Etienne Loire : se déroulant depuis 1998 chaque dernier samedi du mois de mars.


Associations sportives

Football :
- AS Saint-Étienne en Ligue 1 (Première division) et l'équipe réserve en CFA (quatrième division)
- Section féminine de l'AS Saint-Étienne en D1 féminine

Basket-ball :
- Club athlétique de Saint-Étienne Basket en Pro B (deuxième division)

Athlétisme :
- Coquelicot 42

Cyclisme :
- L'Espoir Cycliste Saint Étienne Loire qui évolue en première division nationale

Rugby :
- Club athlétique de Saint-Étienne Loire sud rugby en Fédérale 1 (troisième division) en 2011-2012 après avoir évolué en Pro D2 (deuxième division en 2010-2011)

Football américain :
- Giants en D2 et champions de France de Flag football en 2007-2008.

Autres :
- Handball Saint-Étienne Andrézieux (HBSA) National 2 (quatrième division) pour les seniors filles et National 3 (cinquième division) pour les seniors garçons. Moins de 18 ans en Championnat de France et les moins de 16 ans en Championnat régional.
- CASE volley en Nationale 2 masculine (quatrième division)
- Club athlétique de Saint-Étienne club omnisports.
- Sarbacane
- Saint Étienne Handisport avec la section basket en nationale 1B.


La vie militaire

-


L'économie

L'historique de 1789 à 1939

Historiquement, la ville s'est développée avec :
- Les premiers chemins de fer d'Europe continentale
L'ingénieur Louis-Antoine Beaunier obtient le 26 février 1823 la concession de la première ligne d'Europe continentale reliant Saint-Étienne à Andrézieux qui sera mise en service le 30 juin 1827. Lui succéderont les lignes de Saint-Étienne à Lyon (1830-1832) et d'Andrézieux à Roanne (1832-1833).
- Les mines de charbon
- L'industrie du cycle
- La rubanerie.
La ville a connu dans la deuxième moitié du XXe siècle de nombreuses restructurations et fermetures dans sa sphère industrielle. Après la fermeture de Manufrance, des mines de charbon, de la plus grosse partie de GIAT industries (l'activité optique restant en place), et les difficultés de l'industrie du cycle, Saint-Étienne était décrite comme une ville en péril. Son activité économique connaît aujourd'hui un renouveau, grâce à des initiatives locales et régionales de pôle d'innovation, de manifestations artistiques, et de renforcement de son influence économique. La situation du commerce en centre-ville s'améliore également.


L'agroalimentaire

- La grande distribution : le Groupe Casino dont Geoffroy Guichard est le fondateur.
- Les Chocolateries (Chocolat Weiss, NatraZahor France, Chocolat Pupier…).


La santé

Saint-Étienne possède, dans le domaine publique, un CHU avec trois hôpitaux :
- L'hôpital de la Charité : Il se situe en centre ville.
- L’hôpital Bellevue : Il se situe dans le quartier de Bellevue : C'était l'un des hôpitaux de France le plus plus important dans les années 1900, mais depuis 2008, tous les services qu'il possédait ont déménagé à l’Hôpital Nord sauf le service de rééducation. Dans les années à venir, cet hôpital deviendra un hôpital gériatrique. Il possède la Faculté de Médecine qui doit déménager en 2014 à l'Hôpital Nord.
- L'hôpital Nord : Il se situe à Saint-Priest-en-Jarez, dans le nord de l'agglomération: c'est le seul hôpital public général de Saint-Étienne. Il a ouvert en 1982 et a été agrandi en 2008 pour accueillir tous les services de l'Hôpital Bellevue. Il possède 1 800 lits. Il doit accueillir la faculté de médecine en 2014.
Le CHU de Saint-Étienne est le plus grand employeur du département de la Loire avec 6 900 employés (les 3/4 des employés se trouvent à l'Hôpital Nord).
Il y a aussi trois cliniques et hôpitaux privés :
- Le Centre Hospitalier Privé de la Loire: il se situe anciennement à la place de l'immeuble de La Muraille de Chine.
- La Clinique Mutualiste: Elle se situe à côté de l'hôpital Bellevue.
- La Clinique du Parc : Elle se situe aux abords de l'hôpital Nord.


Les affaires

- La cité des affaires de Châteaucreux sur une superficie de 40 ha dont 250 000 m² de bureaux au sud et au nord de la gare TGV, reliée au centre-ville par le tramway. Le siège social mondial du Groupe Casino est le fer de lance du pôle tertiaire en devenir (avec une surface totale de 50 000 m² réunissant les 13 sites actuels du groupe).
- Quartier de Centre Deux où l'on trouve le plus grand centre commercial de l'agglomération, l'Inspection académique de la Loire ou l'École nationale supérieure de Sécurité sociale (EN3S).
- Métrotech : Un parc technologique dédié prioritairement à des activités liées au biomédical, à la mécanique avancée, à l'optique vision et au tertiaire supérieur. Ce parc de 30 hectares a pour mission d'accueillir des emplois à haute valeur ajoutée dans ces filières clés.


Chaudron
La recherche

- Le pôle des Technologies Médicales qui rassemblent un tiers du potentiel de Rhône-Alpes dans les technologies médicales.
- L'optique, avec notamment le "Pôle optique et vision". Il regroupe, l'enseignement, la recherche fondamentale, la recherche technologique et la production industrielle.
- Le design célébré depuis quelques années déjà avec la Biennale internationale du Design et la conception de la cité du design sur l'ancien site de la Manufacture Royale d'Armes.
- Le pôle Sporaltec qui réunie les filières de la mécanique, du textile, de la plasturgie et les industries des équipements de sports, de loisirs et de santé.
- Le pôle de compétitivité ViaMéca qui regroupe les filières de l 'aéronautique, des véhicules roulants, les machines outils et les biens d'équipement.


L'industrie

- De nombreuses entreprises dans la métallurgie, la mécanique et la sous-traitance automobile: General Dynamics et sa filiale AxleTech, Ascométal, SAM Outillages, Linamar Famer Rivoire, PCI Scemm, JTEKT, SEAC Saint-Etienne Automotive Components, Lemforder Mécacentre...
- Verney-Carron, leader français de l'arme de chasse.
- JDSU France dans l'électronique.
- Thuasne dans le textile médical.
- Le pôle de l’eau et de l’environnement qui fédère plus de 150 partenaires aux compétences diversifiées et complémentaires dans le secteur du traitement de l’eau et de l’environnement.
- Le Centre européen des biens d’équipement industriel qui regroupe 1300 entreprises en mécanique et traitements de surfaces, la recherche ainsi que l'enseignement supérieur.


Le quartier Manufacture Plaine Achille

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L'agroalimentaire

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Les affaires

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La recherche

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L'industrie

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Le commerce

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Les réalisations infrastructurales du XXIe siècle

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L'industrie

Manufrance

Manufrance est une célèbre et emblématique entreprise stéphanoise, située au Cours Fauriel. C'est la première société de vente par correspondance française.

>> Manufrance <<
www.forumpeuplevert.com/t46-epopee-de-1976#manufrance


Manufacture nationale d'Armes de Saint-Étienne (MAS)

Il ne faut pas confondre Manufrance située au Cours Fauriel (société créée sous le nom de « Manufacture française d'armes de Saint-Étienne », nom jusqu'en 1911) et la « Manufacture nationale d'Armes de Saint-Étienne » (MAS) située dans le quartier de Carnot. Même si leurs noms sont quasiment identiques, ce sont deux sociétés distinctes.

La MAS est située en plein centre de Saint-Étienne. Coté ville, on ne voit pas grand chose du site puisqu'il est masqué par des murs abrupts, des jardins et des résidences du personnel de direction. Seule la grille en fer forgé portant la mention « Manufacture Nate d'Armes » laisse deviner une usine.


Carte du site
Le site comprend :

  • Avant l'entrée, la Place d'Armes. Les salariés viennent y chercher leur paie dans des cabanes en bois. Souterraine, la rivière Furan passe sous la place.

  • La grille d'honneur qui marque l'entrée dans le site. Elle permet de clôturer les lieux et apporte une touche monumentale à l'entrée de la MAS. Elle porte les mentions « RF » pour République française (qui remplace le « N » de Napoléon III avec l'avènement de la République en 1870) et « Manufacture Nate d'Armes ». Les aiglons sur les lanternes sont les derniers signes de l'Empire. La médaille de la Légion d'honneur rend hommage à Félix Escoffier, rubanier stéphanois devenu entrepreneur de la MAS. La grille est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 2006.

  • Le bâtiment de l'administration.
    Aujourd'hui, il n'existe plus, démoli en 2005 pour construire La Platine, ce qui entraîne une polémique. Ce bâtiment moderne de 193 mètres de long situé à l'entrée du site de la MAS renoue avec la tradition industrielle et le savoir-faire stéphanois. Inaugurée en 2009, La Platine est notamment occupée par une médiathèque et une partie de la Cité du Design, implantée aussi partiellement dans les bâtiments de la MAS, derrière. La mission de la Cité du Design consiste à valoriser le design et d'y sensibiliser un large public.

  • Le bâtiment des services, situé à droite du bâtiment de l'administration.
    Aujourd'hui, il n'existe plus, démoli pour construire La Platine.

  • La maison du directeur, située à droite du bâtiment des services, et celle du sous-directeur, située à gauche du bâtiment de l'administration. Chacune des deux maisons possède un jardin dit « suspendu », c'est-à-dire disposé dans un lieu insolite et exceptionnel et dont le développement aurait été irréalisable sans des techniques humaines.
    Aujourd'hui, les maisons n'existent plus, démolies pour construire La Platine. Les jardins existent toujours, celle de la maison du directeur porte le nom de « Jardin Maurice Combe », qui a notamment été prêtre-ouvrier. Le jardin de la maison du sous-directeur porte le nom de « Jardin Michel Olagnier », un employé de la MAS qui y organisa la résistance pendant l'occupation. Les jardins, les murs de soutènement et les balustres sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 2006.

  • L'usine de fabrication du FAMAS, située à gauche de la maison du sous-directeur.
    FAMAS est l'acronyme de « Fusil d'Assaut de la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne ». Ce fusil est célèbre dans tout le pays pour avoir équipé l'armée française, et ce pendant près de quarante ans, de 1979 à 2017.
    Au début des années 2000, avant le passage à la monnaie unique, le bâtiment de fabrication du FAMAS, inutilisé, sert au stockage des nouveaux billets et pièces d'euros destinés à toute la région, sous la protection de l'armée. Aujourd'hui, il sert de réserves aux musées.

  • Le « bâtiment de l'horloge », situé derrière les bâtiments de l'administration et des services. Son nom est dû à l'horloge qui surmonte le bâtiment. Initialement dénommé « bâtiment de montage », il est composé d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Au rez-de-chaussée se trouvent le dépôt d'armes finies, l'expédition et l'encaissage, au premier étage la vérification de l'ensemble de l'arme, et au second étage l'achèvement et le montage. Les combles servent de dépôt pour les armes à réparer ou à transformer. Au centre de sa toiture, l'horloge dont les trois cloches sonnent les heures d'entrées et de sorties, est remplacé ensuite par une sirène.
    Aujourd'hui, il est occupé au rez-de-chaussée par l'administration de l'École Supérieure d'Art et de Design de Saint-Étienne (ESADSE) et le Post-diplôme Design et Recherche, un lieu d'expérimentations, de réflexions et d'élaboration de projets. Aux étages, se trouvent l'équipe de la Cité du Design et des appartements à usage temporaire pour les artistes ou conférenciers invités. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 2006.

  • La Tour observatoire, située à gauche du bâtiment de l'horloge. Inaugurée en 2006, elle surplombe la MAS et la ville à trente et un mètres de haut et offre un panorama à 360 degrés. Surmontée d'une plateforme d'observation en porte-à-faux lui conférant une forme en « L » renversé, la tour peut accueillir cent personnes. La construction métallique est composée de quatre kilomètres de tubes et pèse 125 tonnes.

  • La grande usine appelée « double H », située derrière le bâtiment de l'horloge. Il s'agit de plusieurs bâtiments formant une seule et même structure. Ces bâtiments, qui constituent le cœur de la production, sont constitués de longues halles parallèles entre elles, organisés en un double « H ». Ce sont les bâtiments les plus célèbres de la MAS de par leur ampleur (250 mètres de long sur 300 mètres de large). Au centre de la cour, sont installés des machines à vapeur alimentées par le Furan et reliées en souterrain par un savant réseau de transmission par courroies et poulies. Dans les bâtiments qui relient les « H » se trouvent les recettes des contrôleurs et le stockage.
    Aujourd'hui, le bâtiment est notamment occupé par une école primaire, OpenFactory (un lieu de prototypage ouvert à toutes personnes désireuses de s'approprier et d'expérimenter l'usage des outils de fabrication numérique) et de très nombreuses TPE. Le bâtiment avec sa salle des moteurs est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 2006.

  • Le bâtiment de réparation et le « bâtiment de l'imprimerie ou des meules », situés à droite de la grande usine. Bien que ces noms portent à croire que ces activités sont réparties dans deux bâtiments différents, il s'agit en réalité d'un seul et même bâtiment en barre, où les deux activités se suivent.
    Dans le bâtiment de réparation, y sont apportées les armes et les machines-outils à réparer : tours, machines à raboter, machines à percer, machines à tailler les engrenages et scies à ruban. Cette section emploie également les ouvriers les mieux qualifiés pour confectionner les gabarits, les calibres qui servent à contrôler les pièces d'armes.
    Le « bâtiment de l'imprimerie ou des meules » correspond à l'usine des meules à baïonnettes et du polissoir. Les lames y sont aiguisées. Cette partie fonctionne avec un système d'arrosage des meules en circuit fermé. Une galerie en sous-sol sert à la décantation des eaux usées avant d'être renvoyées dans deux petits bassins attenants.
    Aujourd'hui, ils sont notamment occupés par le centre culturel Le Mixeur, France 3 Loire, une crèche et France Bleu Saint-Étienne Loire.

  • La « grande nouvelle », située à droite du bâtiment de l'imprimerie ou des meules. Ce bâtiment répond à la demande de fabrication intense du fusil Lebel. Son architecture diffère des bâtiments antérieurs avec sa toiture en dents de scie.
    Aujourd'hui, il n'existe plus. A la place, se trouvent des immeubles d'habitation et un espace de verdure.

  • Le banc d'essai, situé à droite de la « grande nouvelle ». Ce bâtiment permet l'inspection des canons des fusils. Il est remplacé ensuite par un double tunnel de tir.
    Aujourd'hui, il n'existe plus. A la place, se trouvent des immeubles d'habitation et des espaces de verdure.

  • L'usine des meules à canon, située à gauche de la grande usine.
    Aujourd'hui, le bâtiment est occupé par l'École Supérieure d'Art et de Design avec ses 350 élèves. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 2006.

  • Les ateliers d'ajustage des sabres baïonnettes, situés derrière l'usine des meules à canon.
    Aujourd'hui, le bâtiment est occupé par l'École Supérieure d'Art et de Design. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 2006.

  • La cour des matériaux et les magasins, situés à gauche des ateliers d'ajustage des sabres baïonnettes. Ces six bâtiments, composés d'un rez-de-chaussée et d'un étage, encadrent une cour rectangulaire fermée par une grille. Cette organisation, sur plusieurs locaux, atténue les risques de pertes en cas d'incendie. Les rez-de-chaussées sont réservés aux métaux, les étages pour le séchage du bois. En raison de risques élevés d'incendie, les étages sont séparés par des planchers en métal. Les murs sont en grès houiller, la pierre locale, moins sensible à l'éclatement en cas d'incendie.
    Aujourd'hui, le bâtiment est notamment occupé par l'Institut d'Optique Graduate School, une école d'ingénieurs en optique appartenant à l'Université Paris-Saclay.

  • Le magasin à poudre, situé derrière la cour des matériaux et les magasins.
    Aujourd'hui, le bâtiment n'existe plus. A la place, se trouvent un parking ainsi qu'une route et s'est construit Télécom Saint-Étienne, une école d'ingénieurs en technologies de l'information et de la communication.

  • Le bâtiment des forges, situé derrière la grande usine. Une machine à vapeur permet d'actionner le marteau pilon et la forge. Avant la construction de la MAS, la forge était effectuée chez les armuriers.
    Abandonné depuis la fermeture de MAS et restauré de 2018 à 2020, aujourd'hui il est occupé par le Centre des Savoirs pour l'Innovation avec ses 800 étudiants. De l'Université Jean Monnet, ce centre de formation et de recherche est centré autour d'un pôle science-ingénierie-innovation.

  • La « gare de l'embranchement de la Manufacture », située derrière le bâtiment des forges. Se raccordant à la voie ferrée, elle permet l'arrivée des matières premières et l'acheminement des produits finis.
    Aujourd'hui, elle n'existe plus. A la place, se trouve un espace de verdure.

  • Le réservoir de 12 450 m³ (soit plus de trois piscines olympiques), situé à droite de la gare. Elle stocke l'eau servant à garantir l'alimentation et à refroidir les machines à vapeur et l'ensemble de l'usine.
    Aujourd'hui, il n'existe plus. A la place, se trouvent un espace de verdure et un parking.

  • La piscine, située à droite du réservoir.
    Aujourd'hui, elle n'existe plus. A la place, se trouve un espace de verdure.

  • L'atelier, situé derrière la « grande nouvelle ». Ce bâtiment complète la « grande nouvelle ».
    Aujourd'hui, il n'existe plus. A la place, se trouve un espace de verdure.

La MAS est célèbre pour avoir fabriqué le fusil d'assaut FAMAS et le pistolet semi-automatique PAMAS. Ce dernier est un modèle spécifique du Beretta 92F dont il conserve l'allure. En France, ce pistolet équipe la Gendarmerie nationale, l'Armée de l'air, l'Armée de terre, la Marine nationale et certaines unités d'élites comme le GIGN. Au Sénégal, l'Armée de terre utilise aussi cette arme stéphanoise. Le PAMAS a fait des apparitions à la télévision : dans séries policières comme « Une femme d'honneur » et « Section de recherches », et dans des films.

Aujourd'hui, la matière grise et l'innovation remplacent le métal et les armes.
Tous les deux ans depuis 1998 est organisée la « Biennale internationale du design de Saint-Étienne » qui consiste à exposer des créations design dans le site de la MAS et à plusieurs lieux dans la ville. Elle accueille en moyenne 230 000 visiteurs à chaque édition, un véritable succès.



Vue aérienne du site à l'époque

Vue aérienne du site aujourd'hui

Place d'Armes à l'époque, avec grille d'honneur et bâtiment de l'horloge


Place d'Armes aujourd'hui, avec grille d'honneur, La Platine et bâtiment de l'horloge

Grille d'honneur aujourd'hui, avec bâtiment de l'horloge (avant construction de La Platine)

La Platine, avec bâtiment de l'horloge, tour observatoire et grande usine


Tour observatoire

Bâtiment de l'horloge et grande usine aujourd'hui, avec tour observatoire et La Platine

Grande usine à l'époque


Cour des matériaux et magasins aujourd'hui

Bâtiment des forges aujourd'hui


Chaudron
La culture et le patrimoine

Les monuments et les lieux touristiques

Le patrimoine architectural remarquable de Saint-Étienne, du XIVe siècle au XXe siècle, lui a valu le label Ville d'Art et d'Histoire décerné en 2000.
De plus depuis le 22 novembre 2010, la ville est reconnue par l'Unesco pour faire partie du réseau "villes créatives Design".
La tour de la Droguerie, la Bourse du Travail, l'hôtel de ville, la préfecture, la Manufacture d'Armes, le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale (classé monument historique) et bien d'autres édifices sont autant d'exemples de ce patrimoine exceptionnel.

Aussi, Saint-Étienne offre plus de 700 hectares de parcs et espaces verts, parsemés de sculptures, œuvres d'art, essences d'arbres… idéal pour la détente, la promenade et pour découvrir la ville sous un autre angle. La ville possède aussi une riche statuaire. Une réplique de la statue de la Liberté est visible non loin du centre-ville, sur la place Jules-Ferry, au croisement de la Grand-Rue et de la rue Chevreul.
À quelques minutes du centre-ville se trouvent :
- le Pont du Bois Monzil à Villars, le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale 1827 classé à l'inventaire des monuments historiques ;
- Saint-Victor-sur-Loire (village-quartier excentré appartenant à Saint-Étienne) qui possède une base nautique et est appelé "la plage des Stéphanois" et la Réserve naturelle régionale Saint-Étienne - Gorges de la Loire.
Le château féodal de Rochetaillée est visitable.
Le parc naturel régional du Pilat, situé dans des forêts de moyenne montagne. Ce vaste parc de plus de 700 km² culmine à 1 432 mètres au Crêt de la Perdrix. Il constitue une réserve importante pour la faune et la flore de ces régions montagneuses. Il est aussi composé d’un important site de sport d’hiver avec l'Espace nordique du Haut Pilat.


L'architecture

L'architecture du XVIe siècle

- La Maison François Ier (7 et 9, place Boivin) construite en 1547 dans le centre médiéval de la ville est la plus remarquable des maisons du XVIe siècle restant à Saint-Étienne. L’édifice possède une façade à élévation gothique, mais l'influence de la renaissance est sensible dans le décor extérieur (médaillons) et surtout intérieur (plafond à la fougère et les cheminées monumentales). Édifice classé monument historique (depuis le 17/11/1998).
- Maison ancienne (rue du Théâtre) maison à colombage du XVIe siècle.
- Tour de la Droguerie (place du Peuple) construite au XVIe siècle. La tour faisait partie des anciens remparts qui ceinturèrent la vieille ville.
- Hôtel particulier de Jullien-Chomat de Villeneuve (rue Gambetta) bâtiment du XVIIe siècle. Il est aujourd’hui occupé par le musée du vieux Saint-Étienne.
- La maison Peurière, maison janséniste. Elle a été démolie le 21 janvier 2004 par la municipalité pour la construction d'un parking.


L'architecture du XIXe siècle

- Manufacture d'armes de Saint-Étienne (rue Bergson) construite en 1864, sur une surface de 12 hectares. Conçue dans l'esprit des architectures rationalistes du XVIIIe siècle, dans la lignée des Salines de N. Ledoux, du Grand Hornu près de Mons ; c'est un palais industriel et militaire, en briques rouges et pierres blanches, une représentation prestigieuse de la puissance du second Empire. Une partie des bâtiments dont l'hôtels des directeurs, furent détruits pour la réalisation de la cité du design.
- Manufrance (cours Fauriel) Manufacture d'Armes et Cycles du XIXe siècle.
- Hôtel particulier "Le Palais Mimard" (place Anatole-France) construite au XIXe siècle d'architecture néogothique.
- Immeuble Grand-Cercle (place de l'Hôtel de ville) est un bâtiment XIXe siècle avec des décorations de style rococo.
- Ancienne Chambre de Commerce (rue de la Résistance) construite au XIXe siècle. Le tribunal des prud’hommes siège aujourd’hui dans ce bâtiment.
- Hôtel de ville (place de hôtel de ville) construit par les architectes Dalgabio en 1821.
- Les Nouvelles galeries (rue Gambetta) a été édifié par Léon Lamaizière en 1895 pour agrandir le bazar de Mme Démogé.
- L'ancienne rue de Lyon, axe historique de la ville jusqu'au XIXe siècle.


L'architecture du XXe siècle

- La Bourse du Travail (cours Victor Hugo) construite par l'architecte Léon Lamaizière a été inaugurée à trois reprises en 1904, puis 1906 et enfin 1907. Les façades sont décorées du style néo-classique avec les différentes activités stéphanoises représentées : les cycles, les armes, la mine, la métallurgie…
- L’hôtel de la Préfecture (place Jean-Jaurès) construit par l'architecte Monsieur Huguet fut inauguré en 1902. De nombreuses sculptures ornent le bâtiment : le buste casqué de la déesse Athéna, mais aussi les blasons de Saint-Étienne et les deux sous-préfectures Roanne et Montbrison et le blason Loire, ainsi que la façade sud qui résume les grandes moments de l’histoire de la Loire…
- L’immeuble de la Condition des Soies (rue d'Arcole) est un bâtiment construit par Léon et Marcel Lamaiziere, dont l’édification s'acheva en 1910. Il était conçu jusqu'en 1962 pour effectuer les opérations techniques et réglementaires propres à la rubanerie. La façade en calcaire est ornée des courbes de l'art nouveau avec des motifs de la rubanerie et du mûrier. Les fers forgés des fenêtres, de la grille d'entrée et de la rampe d'escalier rappellent aussi la première activité de cette immeuble.
- L'école des mines (cours Fauriel) est édifiée entre 1924 et 1927 de style néo-classique. Il est composé d'un bâtiment central relié en U par deux bâtiments latéraux. Sur la devanture du bâtiment principal, le balcon est soutenu par deux atlantes figurant un mineur et un métallurgiste. Le tout est surmonté d'un fronton représentant l'école qui distribue à des enfants casqués la science sous forme de livres et d'outils. Deux statues symbolisant la science et l'industrie ont été insérées dans des niches. Différents noms d’élèves, de professeurs et de directeurs marquants sont sculptés sur la façade. L’école reçut différentes extensions, en 1969, avec la construction d’un bâtiment au sud. De 1973 à 1975, d'autres ajouts sont réalisés avec la construction de la Rotonde et d’autres bâtiments.
- Immeuble de La Loire Républicaine (place Jean-Jaurès) construit par l'architecte Léon Lamaizière au XXe siècle pour le journal de La Loire Républicaine.
- Immeuble Preynat-Séauve (avenue de la Libération) bâtiment du XXe siècle de type haussmannien.
- Bâtiments administratifs des Hospices Civils (rue Michelet) bâtiment du XXe siècle.
- Hôtel particulier Subit-Gouyon ou Hatier (rue de la Richelandière) est un bâtiment de style Art déco, construit en 1931 pour le pharmacien Hatier par L'architecte Armand Subit et l'ingénieur Henri Gouyon. Il abrita le restaurant trois étoiles de Pierre Gagnaire.
- Les Maisons sans escalier (48 et 56 rue Daguerre) construites dans les années 1930 de l'architecte Auguste Bossu, dont la distribution intérieure se fait au seul moyen d'une rampe unique.
- Immeuble moderne d'Auguste Bossu (rue des Creuses) réalisation de l'architecte Auguste Bossu au XXe siècle.
- Hôtel des Ingénieurs ou L'ancien Hôtel de la Société amicale des anciens élèves de l'école des Mines, (avenue de la Libération) construit en 1907 par Teisseire et Clermont.
- La Muraille de Chine (boulevard de la palle) l'un des plus grands bâtiments d’habitations d’Europe, démoli le 26 mai 2000.


Les plus hautes structures

Les trois plus hautes structures de la ville sont :
- La tour-réservoir Plein Ciel de Montreynaud dont l'antenne culmine à 92 mètres, et 63 mètre pour le bâtiment en lui-même. Cette tour a été détruite le 24 novembre 2011.
- La tour de Beaulieu, rue Le Corbusier (69 mètres)
- La tour Cassin, rue René Cassin à la Cotonne (66 mètres)
L'émetteur du Guizay, quant à lui situé sur la commune de Planfoy, domine la ville qu'il dessert en télévision, radio et téléphonie mobile. Avec 110 mètres, c'est la plus haute structure du département.


Les personnalités

Les écrivains

- Hafid Aggoune (1973-),écrivain
- Marcellin Allard (1550-1618), écrivain.
- Marius Bailly (1916-2000), écrivain.
- Pierre Boutang (1916-1998), écrivain, philosophe, journaliste et traducteur.
- Alain Cahen (1950-1978), écrivain.
- Albert Camus (1913-1960), écrivain, fit des séjours réguliers pour ses insufflations, alors qu'il écrivait La Peste.
- Pierre Charras (1945-).
- Jacques Cousseau (1925), écrivain, scénariste et acteur
- Maurice Denuzière (1926 -) journaliste et écrivain.
- Georges Didi-Huberman (1953-), philosophe et historien de l'art.
- Charles Exbrayat (de son vrai nom Charles Durivaux) (1906-1989), écrivain.
- Claude Fauriel (1772-1844), historien et linguiste.
- Jean Guitton (1901-1999), écrivain, philosophe.
- Laurence Iché (1921-2007), poétesse surréaliste.
- Jules Janin (1804-1874), écrivain et critique théâtral.
- Émile Javelle (1847-1883), écrivain et alpiniste.
- Alberto Lombardo (1964-), écrivain de théâtre
- Maurice Montuclard (1904-1988), écrivain et prêtre-ouvrier.
- Cécile Sauvage (1883 - 1927), mère d'Olivier Messiaen et poétesse, vécut dans la ville.
- Gilbert Simondon (1924-1989), philosophe.


Les comédiens

- Juliette Arnaud (6 mars 1973-), actrice, scénariste et dialoguiste.
- Jean Dasté (1904- 1994) homme de théâtre, engagé dans le théâtre populaire
- Jean Dell comédien, scénariste et metteur en scène.
- Marc Eyraud (1924-2005), acteur français, connu pour son rôle de l'inspecteur Ménardeau dans la série Les Cinq Dernières Minutes.
- Jacky Nercessian (16 novembre 1950-), comédien, scénariste et humoriste.
- Muriel Robin (2 août 1955-), comédienne, scénariste et humoriste.


Les architectes, les peintres, les dessinateurs, les plasticiens et les stylistes

- Marie-Blanche Bayon (1946-), artiste-peintre-illustrateur.
- Pierre Cardin (1922-), couturier.
- Jean Cardot (1930), sculpteur.
- Yves Chaland (1957-1990), dessinateur.
- Nicole Claveloux (1940-), dessinatrice.
- Philippe Favier (1957-), plasticien.
- Jeanne Giraud née Barbier (1906-1993), Art brut, œuvres à la Collection de l'art brut, à Lausanne.
- Léon et Marcel Lamaiziere (1855-1940 et 1879-1922) Architectes qui ont marqué par leurs constructions le paysage urbain stéphanois.
- Joseph Lamberton (1867 1943), peintre et sculpteur.
- Anne-Claus Messager (1899-1977), architecte.
- Antonin Moine (1796-1849), sculpteur.
- Chantal Montellier (1947-), dessinatrice.
- Orlan (1947-), artiste plasticienne.
- Oliv' (1976-), dessinateur.
- Jean-Michel Othoniel(1964-), plasticien.
- Piem (de son vrai nom Pierre de Barrigue de Montvallon) (1923-), dessinateur.
- Pierre Tranchand dit Pica (1953-), dessinateur.


Les hommes et les femmes de radio et de télévision

- David Berger (1969-), journaliste sportif, Canal +
- Difool, (David Massart), Skyrock (1969-)
- Bruno Gaccio (14 décembre 1958-), Humoriste, co-auteur des Guignols de l'info sur Canal + de 1992 à 2007
- Marion Jollès (1981-), animatrice télé, journaliste sportive TF1
- Julie (1949-), animatrice radio, Europe 1
- Louis Laforge (1968-), journaliste, France 3


Les réalisateurs

- Philippe Grandrieux (1954-), réalisateur.
- Robert Mazoyer (1929-), réalisateur de téléfilms.


Les compositeurs, les musiciens, les chanteurs, les groupes et les interprètes

- Abdel Sefsaf (1969-), Chanteur leader du groupe Dezoriental aujourd'hui Co- leader du Fantasia Orchestra
- Gaëtane Abrial (1988-), chanteuse, demi-finaliste de la Nouvelle Star 2007.
- Angil (2000-), chanteur pop-folk post-moderne, leader du groupe Angil & the Hiddentracks.
- Bartone, chanteur.
- Benighted, groupe de musique.
- Jean Bonfils, (1921-2007), organiste compositeur, musicologue.
- Brain Damage Sound System, formation de dub.
- Dub Incorporation, groupe de musique reggae.
- Mickaël Furnon (1970-), chanteur du groupe Mickey 3D.
- David Gilmour (1946-), y vécut quelques mois en 1966-1967 avant d'intégrer Pink Floyd.
- Jean-François Heisser, (1950-), pianiste classique.
- Bernard Lavilliers (1946-), chanteur.
- Jules Massenet (1842-1912), compositeur.
- Jean-Luc Perrot, (1959-), organiste et compositeur.
- Norma Ray (1970-), chanteuse.
- Sliimy (1989-), chanteur de pop français.
- Serge Teyssot-Gay (1963-), guitariste de Noir Désir.


Les artistes de cirque

- Henry's (1931-), funambule célèbre pour ses numéros d'équilibre.
- Les frères Emmanuel Roche et Camille Roche, fondateurs du Cirque Roche.


Les militaires

- Pierre Chanal (1946-2003), principal suspect de l'affaire des disparus de Mourmelon
- Francis Garnier (1835-1873), officier de Marine et explorateur du Mékong.
- Charles Jules Parlier (1827-1888), général de brigade.


Les politiques

- Huguette Bouchardeau (1935-), ancienne ministre et femme politique française.
- Guy Chambefort (1944-), homme politique
- Pascal Clément(1945-), ancien ministre de la justice, garde des Sceaux.
- Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873), industriel, député et ministre des Travaux publics (1870-1871).
- Antoine Durafour (1876-1932), ministre du Travail (1925-1926).
- Michel Durafour (1920-), ministre du Travail (1974-1976), puis Budget (1977) et de la Fonction publique (1989-1991).
- Charles Fiterman (1933-), électricien, ministre d'État et des Transports (1981-1983).
- Jean-Louis Gagnaire (1956-), homme politique, député et vice-président délégué au Développement Économique, Industrie et PME de la région Rhône-Alpes.
- Gérard Lindeperg (1938-), ancien député et homme politique français.
- Daniel Mandon (1939-), homme politique.
- André Magnan (1886-1943), homme politique.
- Lucien Neuwirth (1924-), connu pour sa loi sur la contraception.
- Jean Neyret (1855-1944), industriel et homme politique.
- Antoine Neyron (1738-1807), négociant et homme politique.
- Louis-Joseph Praire-Royet (1756 - 1793), négociant de rubans et homme politique.
- François Claudius Koenigstein, dit Ravachol (Saint-Chamond, 1859-1892), anarchiste.
- Hippolyte Royet (1788-1853), homme politique.
- Abraham Schrameck (1867-1948), homme politique.
- Michel Thiollière (1955-), ancien sénateur, ancien maire (1993-2008) et homme politique français.
- Gaston Vidal (1888-1949), homme politique.
- Maurice Vincent(1955-), homme politique, sénateur, maire de Saint-Étienne.


Le monde économique

- André Descours (1819-1904), fondateur du groupe Descours et Cabaud.
- Geoffroy Guichard (1867-1940), fondateur du Groupe Casino.
- Émile Mercier, (1899-1973), fondateur des Cycles Mercier.
- Étienne Mimard (1862-1944), fondateur de Manufrance.
- Vélocio, (1853-1930), fondateur de la manufacture Stéphanoise de Cycles "La Gauloise".


Les scientifiques

- Jean-Louis Alléon-Dulac (1723-1788), avocat et naturaliste.
- Michel Debout, psychiatre, professeur de médecine légale et auteur de nombreux ouvrages.
- Jules-Léon Dutreuil de Rhins, (1846-1894), géographe et explorateur.
- Benoît Fourneyron (1802-1867), ingénieur, inventeur de la première turbine hydraulique.
- Jules Garnier (1839-1904), ingénieur, découvreur du nickel en Nouvelle-Calédonie.
- Émile Jaboulay (Rive-de-Gier, 1879- Saint-Étienne 1961), chimiste spécialisé dans les alliages.


Le management

- Henri Fayol (1842-1925), un des fondateurs du management moderne


Les sportifs

- Alexis Ajinça (1988-), Joueur de basket-ball évoluant en NBA.
- Georges Bereta (1946-), footballeur, 44 sélections en équipe de France.
- Sylvain Armand (1980-), footballeur.
- Fabien Boudarène (1978-), footballeur.
- Jean Castaneda (1957-), footballeur, gardien de but, 9 sélections en équipe de France A
- Gilles Delion (1966-), coureur cycliste.
- Louis Hostin (1908-1999), haltérophile.
- Gérard Farison (1944-), footballeur, 1 sélection en équipe de France.
- Bertrand Fayolle (1975-), footballeur.
- Thierry Gueorgiou (1979-), orienteur installé à Saint-Étienne
- Aimé Jacquet (1941-), ancien joueur, sélectionneur de l'équipe de France sacrée championne du monde en 1998.
- Loïc Perrin, (1985-), footballeur.
- Aravane Rezaï (1987 -), joueuse de tennis.
- Roger Rivière (1936-1976), coureur cycliste.
- Willy Sagnol (1977-), footballeur, 58 sélections en équipe de France.
- Jocelyne Villeton (1954-), coureuse de fond.


Le patrimoine culturel

Le « patois » de Saint-Étienne

Saint-Étienne a ceci de particulier qu'il y existe en plus de la langue francoprovençale qui est parlée dans la région et de l'occitan (quartier de Saint-Victor-sur-Loire), un patois local appelé "gaga", encore très vivace bien qu'à proprement parler ce ne soit pas un patois, parce qu'il n'y a pas de grammaire spécifique. En revanche, le vocabulaire est plutôt riche, ce à quoi il faut ajouter un fort accent (les "an" se prononcent "éan"; maméan ! Les "e" sont très rarement prononcés ; un' f'melle, l'ars'nal).
Quelques exemples de mots stéphanois :
- "avoir le babaud" : avoir le cafard
- "avoir la lourde" : avoir le tournis
- "à cacasson" : accroupi
- "babet" : pomme de pin
- "berchu" : sans dent
- "baraban" : pissenlit
- "barboton" : plat avec des pommes de terre, des carottes, des tomates et des petits pois
- "beauseigne" : sert à exprimer l'attendrissement, la pitié, la compassion devant la douleur
- "(avoir) les ébarioles" : avoir des vertiges
- "se mettre en caisse" : se mettre en arrêt maladie
- "coissou" : dernier né de la famille
- "débarouler" : dégringoler (les escaliers)
- "fouilla" : interjection, exclamation ⇒ Houla !
- "gaga" : le stéphanois, l'habitant ou la langue
- "gandou" : éboueur
- "matru" : petit (et par extension : enfant)
- "pagnot" : gamin dépenaillé
- "gouliche" : bille
- "pétron" : tir puissant (football)
- "vogue" : fête foraine
- "godiveau" : chipolata


La gastronomie stéphanoise

- Les bugnes, s'apparentant aux beignets (que l'on consomme aussi à Lyon), elles ont une forme de rectangle allongé au milieu duquel a été taillé une fente (dans le sens du rectangle) à travers laquelle on a fait passer une des 2 extrémités. Frites dans l'huile, on les déguste saupoudrées de sucre glace.
- Le sarasson : proche du fromage blanc, est tiré du babeurre (petit lait résultant de la fabrication du beurre) par précipitation avec de l'eau bouillante, les grains de sarasson formés sont ensuite récupérés par égouttage. Consommé frais, il est assaisonné aux herbes (ciboulette, éventuellement ail, sel et poivre) et accompagne les pommes de terre cuites à l'eau ou à la vapeur. À Lyon, on appelle alors cette même préparation, mais avec du fromage blanc: la cervelle de canut.
- La râpée : galette de pommes de terre et d'œufs battus, équivalente à la crique ardéchoise (ou lyonnaise). Dégustée salée et poivrée ou plus rarement, avec du sucre ou de la confiture.
- La soupe mitonnée : Soupe de légumes à laquelle on ajoute du beurre et du pain dur bouilli à feux doux.
- La salade de barabans : Salade de pissenlits (avec des lardons cuits et/ou des œufs mollets) .
- Le barboton : ragoût de pommes de terre assaisonné avec du laurier et du thym.
- Le patia : pommes de terre mélangées avec de la crème et du beurre et cuit pendant plusieurs heures.
- Les matefaims : Sorte de crêpe compacte qui à l’origine était faite à partir de la farine de seigle mélangée avec de l’eau légèrement salée. Aujourd’hui l’eau est très souvent remplacée par du lait, des œufs sont ajoutés.
- Les grillatons : sorte de pâté issu de résidus de gras et de viande, cuit à la poêle, servit dans des faisselles à fromage.
- Côtes du Forez : vins rouges et rosés produits sur les contreforts des monts du Forez.
- Le pâté chaud : quenelles à la sauce tomate, avec olives et/ou mousserons (Marasme des Oréades) si on le désire, et servi en général avec du gâteau de foie.
- Le gâteau de foie : sorte de soufflé servi comme viande: Mixer 100 g de foies de volaille+une bonne dose de persil+2 gousses d'ail, mélanger à 1 jaune d'œuf+un peu de beurre fondu+1 CàS de farine+1 verre de lait (+2 sachets de levure)+1 blanc en neige. Dans moule beurré, 30 min th-5. Se sert en général avec un coulis de tomates.
- Le plat au four, à base de pommes de terres cuites dans un bouillon au four et accompagnées ou non de viandes selon les goûts ; plat parfois appelé "pommes boulangères".


Saint-Étienne au cinéma

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Pour finir...

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