Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, s'explique dans les colonnes du Parisien sur le récent contrat d'image signé avec la Qatar Tourism Authority. Il nie l'existence de parties liées, le club étant propriété d'un fond d'investissement qatari.

"Il n'y a pas de contournement des règles". Dans les colonnes du Parisien, ce samedi, Jean-Claude Blanc défend le contrat d'image signé par le Paris-Saint-Germain avec la Qatar Tourism Authority (QTA). Un type de contrat inédit, qui devrait rapporter au PSG au moins 150 millions d'euros par saison pendant quatre ans, et qui fait grincer certaines dents en Europe à l'approche de l'entrée en vigueur du fair-play financier. "Manifestement, nous bousculons la hiérarchie des grands clubs européens", dit Jean-Claude Blanc pour expliquer les critiques dont fait l'objet ce contrat, notamment de la part des dirigeants du Bayern. "Je ne veux pas juger s'ils ont peur ou pas", ajoute-t-il.

La critique la plus entendue ? L'existence de "parties liées", puisque QTA dépend de l'Etat du Qatar, qui est aussi l'actionnaire de QSI, le fond d'investissement propriétaire du PSG. "C'est un raccourci un peu facile", estime le directeur général délégué du club, qui invite à "laisser travailler le panel indépendant (constitué par l'UEFA pour examiner, dès septembre prochain, les comptes des clubs depuis la saison actuelle, NDLR), sans essayer d'influencer sa position." "Nous sommes les premiers sur ce sujet (NDLR : un contrat d'image avec un pays)", reprend le dirigeant parisien, qui pense que Paris ne sera bientôt plus le seul.

Les pays ont autant d'intérêt que les marques à se servir de l'image d'un club, pense Jean-Claude Blanc. "Ce qui est vrai pour des marques l'est aussi pour des pays qui souhaiteraient développer leur image (...) Un investissement direct annuel permettant de lier intimement l'image d'un pays avec un grand club, qui va venir s'y entraîner tous les ans, y présenter des joueurs internationaux et porter son image à travers le monde, n'est-il aujourd'hui pas plus rentable qu'organiser un grand événément ou de porter une candidature olympique ? La réponse est oui."

Le plus gros contrat de sponsoring était jusque-là détenu par le club anglais de Manchester United, partenaire de Chevrolet, la marque du constructeur automobile américain General Motors moyennant un chèque annuel d'environ 65 millions d'euros.

Le PSG et le Qatar cherche à faire mieux que les plus grands clubs européens.

Félin a écrit:

Le PSG et le Qatar cherche à faire mieux que les plus grands clubs européens.

Qu'ils continuent tant qu'ils ont les moyens, c'est bon pour la France.