Elie Baup et ses joueurs profitent chaque jour d'un centre d'entraînement très performant, digne des plus grands clubs européens. L'entraîneur de l'OM est sous le charme. Il nous explique pourquoi.

"Je savais avant d'arriver cet été qu'il y avait un bel outil de travail à l'OM, mais pas à ce point. C'est un centre très fonctionnel, très adapté à un grand club pro. C'est un gros plus car il y a tout. On n'a par exemple pas besoin de se mettre au vert, d'aller à l'hôtel. Il n'y a pas de déplacement à prévoir. Car on a tout sur place. Pour les kinés, les docteurs et le staff, c'est sécurisant de faire les mises au vert au centre d'entraînement. Tout le mode ainsi peut travailler sur place. C'est une vraie vie, c'est comme à la maison, et on y est bien. J'ai déjà dormi sur place, il y a une vraie ambiance, c'est sympa. Si on veut organiser un petit déjeuner, une prise de sang, ou si on veut faire un repas le midi, tout est toujours ouvert. C'est bien pour la convivialité.

Les joueurs s'y sentent bien, ils ont leur repère. Ils ont leur chambre, ils font leur sieste là quand ils veulent. Le cadre offre une belle tranquillité. Il y a des télés, le wifi, des jeux vidéos. Il n'y a rien de pire qu'un joueur qui arrive en voiture, qui fait son entraînement, et qui repart aussitôt en voiture. Plus on passe de temps ensemble dans le lieu de travail et plus on est performant. On fait un sport d'équipe, on se doit donc de partager des choses. Si j'ai besoin de leur montrer une vidéo, on fait un montage et je peux leur projeter dans la foulée. Là, on a tout sous la main. Cela offre de la spontanéité.

Je n'ai jamais travaillé dans un tel centre d'entraînement auparavant. Celui qui se rapproche le plus de celui de l'OM, c'est La Jonelière à Nantes. Mais il n'y a pas de bâtiment pour dormir. Pour manger, en revanche, c'est bien. A Saint-Étienne, on peut y rester pour coucher, mais c'est moins fonctionnel. Ce que j'aime bien ici également, c'est que le bâtiment des pros est séparé de celui du centre de formation. Il y a une barrière entre les deux. Le jeune, quand il vient ici, dans le centre des pros, ça lui fait comprendre qu'il doit franchir une étape. Cette séparation est symbolique mais importante. Le jeune doit toujours avoir en tête que le groupe pro, pour y accéder, il faut le mériter. Cela a été fait avec cette idée en tête, c'est volontaire, ce n'est pas un hasard."

Baup doit se croire dans un rêve avec un centre d'entraînement pareil.

numéro10 a écrit:

"Je n'ai jamais travaillé dans un tel centre d'entraînement auparavant."

C'est normal, c'est le plus grand club qu'il ait entraîné dans sa carrière d'entraîneur.

Avec un centre comme ça, les joueurs sont en vacances toute l'année.

La Commanderie s'appelle centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus.