Candidat à sa propre réélection à la tête de la Fédération française, Noël Le Graët a expliqué lundi qu'il partait en campagne "pour gagner", avec en ligne de mire le "sacré challenge" de l'Euro 2016 en France.

"Noël le Graët, quel est votre bilan après 16 mois à la tête de la FFF et pourquoi avez-vous décidé de vous représenter?
> Je crois que la fédération a réglé pas mal de problèmes. Nos conditions financières sont en règle. Je sais que tout n'a pas été parfait, qu'il y a eu des difficultés, encore avec les Espoirs récemment, et qu'il y a encore des dossiers en cours. Mais ce n'est pas le tout de dire "Je veux être président". C'est une tâche lourde, qui mérite beaucoup de temps, de passion et de bonne humeur. Il y a des moments où on peut douter, où c'est dur. Mais je me sens bien à la Fédération et je n'ai pas hésité longtemps.

Si vous êtes élu, quels seront vos objectifs?
> L'Euro est un sacré challenge. Tout le monde attend beaucoup des quatre années à venir, l'Euro 2016 c'est demain. On l'a eu, maintenant il va falloir travailler. La FFF ne peut pas être absente de cet Euro. C'est une mission importante, qui aura des répercussions sur le foot amateur. On a intérêt à se mobiliser. Pour les A, il y a bien sûr la qualification pour le Brésil. La FFF doit aussi continuer à améliorer ses recettes. Il y a le dossier de l'arbitrage à terminer. Je souhaite aussi qu'entre la LFP et la FFF, nous évitions des doublons qui entraînent des dépenses inutiles. Il y aussi la formation. Je pense qu'on a besoin de travailler encore davantage.

En 2011 vous n'étiez pas favori, cette fois vous l'êtes...
> L'année dernière, je n'avais pas imaginé une seule seconde que je pouvais perdre. Seuls quelques spécialistes l'affirmaient. Cette fois-ci, je sais que mes adversaires peuvent avoir de bonnes idées, mais je pars pour gagner.

Christophe Bouchet vous a déjà beaucoup attaqué...
> Je n'ai pas lu, je ne sais pas. Mais j'ai appelé Bouchet aujourd'hui et je lui ai demandé de me rencontrer mardi pour parler de la campagne. Je le connais. Il lui arrive d'être courtois.

> Certains de vos rivaux parlent de dizaines de clubs qui ferment et de baisse du nombre de licenciés...
On n'a pas cette chute. Vendre du malheur ça peut prendre, mais sans doute pas auprès des présidents de ligue ou district. Pour les clubs qui ferment, vous savez que ce n'est pas vrai. Il y a des clubs qui se réunissent mais pas de fermeture de club. Je ne connais pas de commune qui ne donne pas la possibilité de jouer au foot. Il y a juste des dirigeants moins bons que d'autres.

Que faire pour améliorer le problème d'image du foot et régler les problèmes d'autorité?
> Déjà, gagner des matchs. Vous avez vu après l'Espagne que tout va déjà mieux. L'humeur est meilleure, les journaux se vendent mieux... Pour les problèmes d'autorité, je crois qu'il y a des choses qui sont déjà réglées. Pour le reste, on peut mettre des gendarmes devant les portes, mais il y aussi des fenêtres dans les hôtels. Et il ne faut pas faire de généralité avec des exceptions".

Il ne dit pas clairement ce qu'il compte faire s'il est réélu ! Le dossier de l'arbitrage n'est pas "à terminer" comme il le prétend, il est à commencer.

Le tire du sujet est "Je pars pour gagner". Ben au revoir alors :lol!:

Chaudron a écrit:

Il ne dit pas clairement ce qu'il compte faire s'il est réélu !

Comme beaucoup de gens, il pratique la langue de bois à merveille.

Félin a écrit:

En 2011 vous n'étiez pas favori, cette fois vous l'êtes...
> L'année dernière, je n'avais pas imaginé une seule seconde que je pouvais perdre.

Si un candidat à un poste imagine perdre, alors il ne faut pas qu'il se présente. Heureusement qu'il espéré gagné !

Félin a écrit:

on peut mettre des gendarmes devant les portes, mais il y aussi des fenêtres dans les hôtels.

Ouais, les joueurs vont passer par les fenêtres. Surtout s'ils sont dans les étages :lol!:

Chaudron a écrit:

Ouais, les joueurs vont passer par les fenêtres. Surtout s'ils sont dans les étages :lol!:

Ils vont faire pleins d'éclaboussures par-terre après

Félin a écrit:

on peut mettre des gendarmes devant les portes, mais il y aussi des fenêtres dans les hôtels.

En disant ça, il se moque du journaliste qui l'interview.